L’Approche non directive créatrice fête ses 20 ans
En effet, chaque année, plus de 350 étudiants fréquentent le Centre de relation d’aide de Montréal (CRAM) et l’École internationale de formation à l’ANDC (EIF).
L’ANDC est une approche humaniste, centrée sur la personne. Elle met l’accent sur l’authenticité de la relation entre le thérapeute et l’aidé. Son succès prend d’abord ses racines dans le fait qu’elle rejoint le cœur même de l’être humain. Elle lui apporte une aide concrète pour améliorer son bien-être. Par sa nature relationnelle et affective, elle favorise un apaisement de la souffrance psychique, la résolution des blessures relationnelles, la responsabilisation ainsi que la création d’une vie plus satisfaisante pour les clients. En second lieu, le niveau d’exigence élevé et la rigueur professionnelle qui caractérisent les écoles où est donnée la formation à l’ANDC font des thérapeutes non directifs créateurs (qui reçoivent un minimum de 1 200 heures de formation) des professionnels compétents grâce à leurs connaissances de la psychologie humaine, leur maîtrise de la relation d’aide, leur profonde humanité et leur aptitude à favoriser chez leurs clients l’émergence de leurs ressources personnelles.
Toute personne ayant recours à une aide psychologique a besoin de rencontrer un professionnel à qui elle peut faire entièrement confiance. Les TNDC sont des professionnels compétents, spécialistes des relations humaines, qui savent quel doigté est nécessaire quand il s’agit d’aider des personnes qui s’ouvrent à eux dans des moments de vie où ils ont les plus vulnérables et les plus influençables. Les grandes souffrances de l’être humain découlent de ses blessures relationnelles, passées et présentes, qui se transforment en un mieux-être durable grâce à des expériences répétées de relation profonde et authentique. L’ANDC favorise ce type de transformation, d’abord parce qu’elle est relationnelle et de nature affective. Ensuite, le travail d’intégration effectué pendant notre formation nous a appris à comprendre les mécanismes qui mènent à la relation profonde, à vivre ce type de relation et à éviter les pièges d’abus de pouvoir, qui aggraveraient les souffrances de nos clients plutôt que de les guérir. Cela n’est possible que dans la mesure où le thérapeute a fait — et continue de faire — un travail sur lui-même pour ne pas être « défensif » avec ses clients.
Le client a également besoin que ce dernier croie sincèrement en lui. Colette Portelance a fondé son approche sur sa foi indéfectible en l’être humain et en son potentiel d’actualisation. Les thérapeutes aident leurs clients à développer cette foi en eux en les guidant vers leur nature profonde, leur unicité, et en mettant en lumière leurs ressources personnelles tout en favorisant l’acceptation de leurs limites réelles. La confiance en soi et l’estime personnelle développées par un travail avec l’ANDC sont donc bien réelles et enracinées dans la réalité.
Par conséquent, l’autonomie du client, la ré-appropriation du plein pouvoir sur sa vie, l’augmentation de sa confiance et de son estime personnelle, sa liberté d’être dans le respect de lui-même et des autres, et le déploiement de son plein potentiel représentent les objectifs des thérapeutes non directifs créateurs.
Merci à tous les ambassadeurs de l’ANDC depuis 20 ans et longue et belle vie au CRAM, ainsi qu’à l’ANDC !
Nous vous invitons à visiter le site www.cram-eif.org/