Rencontre avec Anne Givaudan
M-J : Mme Givaudan, vous vous présentez comme thérapeute de l’âme et " reporter " des autres mondes. Qu’est-ce qu’un " reporter " des autres mondes ?
A .G : Si je me présente comme un reporter des autres mondes, c’est parce que depuis le début de ces expériences hors du corps dans les mondes subtils, j’ai toujours voulu décrire ce que je vivais et ce que je voyais ou apprenais comme le ferait un reporter, c’est-à-dire sans chercher à prouver au lecteur que j’ai raison ni le pousser à me croire. Mon objectif a toujours été d’offrir mon expérience en laissant le lecteur ou l’auditeur complètement libre d’y adhérer ou non. L’essentiel est que ceux qui écoutent ou lisent se disent : " Pourquoi pas ? Et si c’était vrai ? "
Je ne suis ni un gourou ni un sauveur et je sais que je ne peux interférer dans le chemin de vie de chacun. J’ouvre une porte et passent par cette porte ceux qui le souhaitent. Mon rôle est d’informer, car la liberté de choix passe par une bonne information, que ce soit pour la Vie ou pour toute autre chose.
M-J : Vous êtes sans contredit une grande voyageuse de l’astral. Quand et comment avez-vous appris à voyager de la sorte ?
A.G : En fait, je n’ai pas appris à voyager dans l’astral. Il s’est avéré qu’un jour, à l’époque où j’étais étudiante en 1971, j’ai vécu cette expérience sans drogue ni aucun autre produit artificiel. Ce qui a été le plus difficile, c’est de retrouver l’état dans lequel je me sentais lors de cette première sortie consciente hors du corps alors que personne ni aucun livre n’en parlait ouvertement à cette époque. Peu à peu, ces voyages se sont multipliés. Et durant sept années, j’ai appris à me servir de ce deuxième corps comme on apprend à marcher ou à faire du vélo. J’allais voir par exemple, en voyage astral, des personnes que je connaissais pour leur dire ce qu’elles étaient en train de faire là où elles étaient. Je pouvais aussi aller voir — en voyage astral — un film aux USA, par exemple. A l’époque, il s’agissait des " Dents de la mer "; ce film n’était pas encore sorti en France et je pouvais en raconter les meilleurs épisodes à mes amis. Après sept ans, j’ai compris que d’autres univers pouvaient s’offrir à moi lorsqu’un jour, lors d’une sortie hors du corps, j’ai senti combien la qualité de mes pensées pouvaient influer sur les mondes subtils que je pouvais atteindre. Ce jour là, j’ai vraiment rencontré ces mondes subtils que l’on peut aussi qualifier pour certains de " mondes de l’après-vie ". Ce furent là également mes premières retrouvailles avec l’Être Bleu, qui présidera à tous les écrits qui suivirent. Lorsque je dis " retrouvailles ", c’est que cet être a lui-même spécifié qu’il s’agissait de retrouvailles et qu’il était à l’origine des coups de pouce me permettant de revivre les premières décorporations.
M-J : Pourriez-vous nous parler des êtres que vous rencontrez dans les mondes parallèles, ces êtres qui vous enseignent… et qui observent l’humanité ?
A.G : Parmi tous les êtres que je rencontre sur les plans subtils, il en est dont le rôle est d’enseigner et, bien que toutes ces rencontres soient des enseignements, certains êtres sont davantage axés sur l’avancement de la planète Terre et de l’humanité. Ils sont d’origine très diverses : par exemple, l’Être Bleu dont il est question dans les tous premiers ouvrages n’est pas de notre système solaire. Il est le porte-parole de plusieurs êtres qui ont en charge l’avancement de la planète Terre dans son évolution spirituelle, donc dans l’ouverture de conscience planétaire et extraplanétaire. Les Grands Êtres, tels que Jésus, Djwal Kool, Babaji — et que l’on retrouve dans les ouvrages Par l’Esprit du Soleil, Voyage à Shambhalla, De mémoire d’Essénien — sont tous impliqués dans la croissance de l’humanité et dans le pas fabuleux, dans le saut vertigineux qu’elle s’apprête à franchir. Les Êtres de la planète Vénus sont aussi très attentifs à nos pas, ils sont comme de grandes soeurs et de grands frères pour nous. Et parmi les nombreuses races extraterrestres, ils sont ceux sur lesquels nous pouvons toujours compter. Jésus est d’ailleurs issu de cette planète, contrairement à ce que d’autres messages ou écrits aient pu laisser entendre. J’aimerais ajouter ceci : souvent les messagers sont confondus avec les enseignements qu’ils retransmettent et les lecteurs pensent souvent que je dois être au niveau des êtres qui m’enseignent. Ce n’est pas le cas; je suis, comme je le disais au début de cette interview, une messagère de ces êtres et je transmets très fidèlement le trésor inestimable qu’ils proposent. Cela ne signifie toutefois pas que j’ai acquis leur sagesse et que j’ai vécu tout ce dont ils parlent. Parfois la Vie me propose de vérifier si j’ai bien compris l’enseignement qui passe à travers moi et c’est à ce moment-là que je sais si oui ou non je vis cet enseignement dans la tête ou dans toutes les cellules de mes corps, du plus physique au plus subtil.
M-J : Mme Givaudan, vous avez co-écrit plusieurs livres avec Daniel Meurois, en vous référant aux bandes de données des annales akashiques. Je pense notamment à De mémoire d’Essénien et Chemins de ce temps-là. Diriez-vous que les fameuses annales akashiques sont, en fait, une espèce de disque dur de l’histoire de l’humanité ?
A.G : Les annales akashiques sont semblables à de super-enregistreurs ou de super- mémoires qui enregistrent tous les détails les plus infimes des événements du passé :
· de la vie de chacun s’il s’agit de nos mémoires akashiques;
· de la vie de la planète Terre s’il s’agit des annales akashiques de l’humanité;
· des mondes d’autres dimensions s’il s’agit des annales du système solaire et ainsi de suite, car il existe une mémoire pour chaque type de monde, d’univers, de système solaire et d’individu.
Mais le passé existe-t-il ? N’est-il pas inclus dans cet espace-temps d’aujourd’hui ? Parler de " disque dur de l’histoire de l’humanité " est une bonne définition pour le monde d’aujourd’hui.
M-J : Tout le monde a-t-il accès à ces annales akashiques ? Avez-vous une technique spécifique pour y arriver ou est-ce que c’est comme un " don " particulier ?
A.G : Pour pénétrer dans les annales akashiques, dans cette mémoire du temps, il faut déjà pratiquer la sortie hors du corps, du moins à la façon dont je le fais. Puis, il faut s’extraire du corps astral pour pratiquer un voyage astral dans le voyage astral et enfin, il est nécessaire d’avoir l’autorisation des gardiens de la mémoire, ce qui est une toute autre histoire !
M-J : Vous êtes thérapeute et enseignante en soins esséniens. D’où vous viennent ces enseignements ?
A.G : Lorsque j’ai revécu l’époque essénienne auprès de Jésus, j’ai retrouvé cette vie de thérapeute dont nous parlons dans les livres De mémoire d’Essénien et Chemin de ce temps-là. C’était comme si une mémoire se réactivait en moi et me permettait de reprendre le fil de l’histoire. Aujourd’hui, s’il m’a été demandé avec Antoine de réactiver ces thérapies, c’est parce qu’elles sont à la fois très anciennes, mais aussi très futuristes.
Anciennes parce qu’elles remontent à bien plus loin que l’époque essénienne. Les thérapeutes égyptiens pratiquaient de cette façon. Plus tard, les Atlantes soignaient ainsi les corps et les âmes, et l’origine de ces soins vient des étoiles. Sur la planète Vénus, comme je le décris dans le livre Alliance, ces soins sont pratiqués surtout à titre préventif. Les Vénusiens ont enseigné ces soins à divers peuples de la terre : on peut trouver des similitudes chez les indiens Hopis, les aborigènes d’Australie ou les guérisseurs Mayas, pour ne citer que quelques exemples. Chaque peuple enseigné de cette façon a retranscrit cet enseignement à sa manière, selon l’époque, et c’est ce qui explique les différences. Comme je le disais, c’est la plongée dans les annales akashiques d’il y a 2000 ans qui a permis de réactiver ma mémoire, puis des enseignements nous ont été retransmis pour réactualiser ces soins et les adapter à l’époque actuelle. Par exemple, certaines maladies n’existaient pas il y a 2000 ans tandis que d’autres ont disparu ou presque.
M-J :Vous avez écrit en 2003, en collaboration avec le Dr Antoine Achram, Formes-Pensées… découvrir et comprendre leurs influences sur notre santé et notre vie. En 2004, vous avez poursuivi sur le même thème avec un deuxième tome. Que sont les " formes-pensées " et comment agissent-elles sur l’être humain ? Ont-elles une action sur notre santé, notre vitalité, notre bonheur ?
A .G : Les Formes-Pensées sont actives dans tous les secteurs de notre Vie. Que ce soit pour notre santé, nos choix, nos réussites, nos échecs, en travail, en amour, elles sont là et nous accompagnent partout. Tant que nous n’en avons pas consciences nous nous laissons "manipuler" inconsciemment par elles alors que ce sont nos créations. Elles sont comme des aimants qui attirent des personnes et des situations en rapport avec l’énergie qu’elles dégagent. Loin d’être nos ennemies, elles sont comme des rappels de blessures non guéries en nous bien qu’attirant à nous des situations qui nous font souvent souffrir.
Pour sortir de cet état de victime et de souffrance il est urgent à l’heure actuelle de prendre conscience de nos créations que sont nos Formes-pensées et de nous en distancier pour enfin les laisser partir et nous en libérer. Cette prise de conscience que nous pouvons tous faire est un pas de géant pour notre époque et un pas vers la liberté.
Le livre "Formes-Pensées" T I explique en détails et avec de nombreux exemples ce qu’est une forme-pensée et quelle est son action dans nos vies. Antoine dans son chapitre plus médical a eu le mérite de faire un tableau très clair et en tant que médecin, ses explications peuvent rassurer les lecteurs plus scientifiques.
M-J : Dans le deuxième tome des " Formes-Pensées ", votre dernier-né, vous ajoutez en sous-titre : " Le chemin de la transmutation ". Qu’entendez-vous précisément par ce chemin de la transmutation ?
A.G. : "Formes-pensées" T II est essentiellement basé sur "et maintenant que faire ?"
En effet après avoir une connaissance précise de la naissance et de l’action d’une forme-pensée, il est logique de passer à la phase active de "Transmutation". Ce mot est pour moi tout à fait important dans la mesure où nous sommes tous appelés à devenir des alchimistes tôt ou tard, c’est-à-dire de transformer l’ombre en Lumière ou le plomb en or pur. Transmuter est une "opération "lumineuse qui ne rejette rien, qui n’enlève rien, qui ne renie rien mais Transforme. Ainsi, nous n’allons ni vers la haine, ni vers les regrets ou les rejets au contraire, nous nous servons de ce que nous sommes aujourd’hui et de ce que nous avons vécus, comme un tremplin vers la Lumière. Si nous voulons suivre la terre dans le passage qu’elle est en train de vivre, nous ne pouvons plus nous économiser, nous cacher pour ne pas voir ou ne pas être vus. Nous devons reprendre notre place qui est celle d’un être Divin venu pour expérimenter la matière avec plus ou moins de succès aux yeux humains.
Dans la Transmutation il y a plusieurs phases dont les plus importantes sont celles-ci :
– Reconnaître la ou les formes-pensées qui nous dirigent
-Ne pas la rejeter mais simplement l’accepter
– Nous en distancier
– Pardonner ou nous pardonner
-Ne plus alimenter le passé
Tout cela paraît simple et évident intellectuellement mais les méditations données par les êtres de Lumière qui ont présidé à ce travail d’écriture sont d’une
étonnante efficacité et facilité afin de nous aider à nous libérer.
M-J : Dans votre premier ouvrage sur les " Formes-Pensées ", vous nous avez cité un très bel extrait du livre " Le voyage à Shambhalla ", co-écrit avec Daniel Meurois : " Grandir, c’est rétrécir à l’intérieur de nos masques, c’est rapetisser jusqu’au passé originel, retrouver l’atome premier ". Pourriez-vous nous commenter ce magnifique extrait ? Quel enseignement doit-on en retenir dans l’essentiel ?
A.G. : Le Moi prend toujours beaucoup de place et nous nous réfugions derrière des masques qu’il crée pour cacher nos blessures. De cette façon nous vivons constamment dans l’illusion de nos formes-pensées. Pour retrouver notre essence, notre atome premier et divin, notre Soi, il est indispensable de rapetisser ce Moi et tous ces vêtements qui nous entourent. Alors seulement apparaîtra notre SOI…
M-J : Mme Givaudan, par nos pensées, nos actions, nos prières, nos méditations, sommes-nous tous dans nos cœurs, dans nos âmes, porteurs du changement ?
A.G. :Nous sommes bien évidemment Tous intégralement porteurs du changement. En fait chacun de nous peut quel que soit son parcours changer en un instant tout ce qui se passe autour de lui. Une pensée va se transformer en acte et nous sommes tous reliés par nos pensées. Chaque pensée est une énergie qui va rejoindre un grand sac appelé "égregore" porteur lui aussi de toutes les pensées du même ordre, émises sur la terre. Ainsi nos pensées de colère iront dans un sac énergétique porteur de colère tandis que nos pensées d’amour iront dans un autre sac porteur d’amour. Ces sacs remplis d’énergie sont très actifs et à la vitesse de la pensée, ils vont déverser cette énergie dans n’importe quel endroit de la terre qui la réclame.
C’est de cette façon que par nos pensées nous alimentons les guerres et les tortionnaires de la même façon que nous pouvons accroître l’énergie de ceux qui travaillent pour l’amour et la paix.
Nous sommes Tous Responsables de ce qui se passe sur Terre. Responsable ne veut aucunement dire "coupables". La culpabilité est encore une manipulation de notre Ego. Responsable car Créateurs de nos pensées et donc de leur incidence sur toute forme de vie.
M-J :Si je vous demandais d’exprimer à l’instant un souhait pour l’humanité, quel serait-il ?
A.G. :Ce souhait serait que nous reconnaissions enfin le Pouvoir qui est en nous et que nous prenions conscience des formes-pensées qui nous habitent pour nous en distancier et agir plutôt que de réagir. En fait, que nous soyons enfin des Adultes, au sens noble du terme. Le but de ces deux derniers ouvrages est d’aider la planète et son humanité à hausser son niveau vibratoire afin de passer au-delà des ondes déstructurantes envoyées par les manipulateurs de l’ombre auxquels nous donnons si souvent la main et qui sont aussi en nous.
Mon autre souhait est que nous nous acceptions tels que nous sommes avec nos zones d’ombre et de Lumière et que nous nous aimions enfin, nous qui sommes tous des êtres de Lumière car c’est seulement en nous aimant vraiment que nous aimerons l’Humanité et la Vie qui ne sont guère autre chose que nos propres reflets.
M-J : En terminant, pourriez-vous nous dire quelques mots sur vos projets à venir ?
A.G. : Oui : Antoine et moi vivons dans le moment présent ou du moins… nous essayons !!!
Entrevue réalisée pour Alchymed par Marie-Johanne Croteau
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