Le passage de la naissance selon les expériences

Lorsqu’on se prépare à accueillir un poupon, nous sommes habités pas un sentiment de joie et de grâce indescriptible. C’est le processus de vie dans toute sa splendeur qui se matérialise. Nous en sommes émerveillés et nous célébrons pleinement la venue de ce petit être parmi nous. Savons-nous réellement ce qui se passe du point de vue de l’âme du bébé ? Comment cette âme vit-elle sa naissance sur Terre ? Est-ce facile, est-ce agréable, est-ce tout aussi joyeux que pour nous ?

Dans les deux précédents articles, nous avons abordés quelques pistes de réflexion que nous offrait Anne Givaudan au sujet du grand passage de la mort. Cette fois, nous regarderons comment elle envisage la naissance du point de vue de l’âme à l’aide d’extraits du livre Les Neuf marches (1)  .

Voyons l’exemple de Rebecca pour nous aider à comprendre comment l’âme vit son arrivée dans la matière.

«Malgré son empressement à redescendre sur Terre, Rebecca vit son départ de ces lieux exactement comme vous pouvez vivre une mort. En fait, c’est réellement ce qui se passe, elle meurt à ceux qui lui sont chers. Sa sensibilité la pousse plutôt à ne pas vouloir évoquer leur existence et à plonger le plus rapidement possible dans la matière physique. C’est une réaction que nous comprenons fort bien.

Ainsi, tandis que ses futurs parents se prépareront activement au bonheur de sa venue, ici nous-mêmes ressentirons un manque… et Rebecca aura sans doute froid au cœur pendant quelques semaines ou quelque mois. Il en est de même pour tous à de rares exceptions près. Cela, on ne l’imagine pas sur Terre… ce qui est joie pour l’un peut être arrachement pour l’autre.»

Ainsi, pour l’âme, la naissance constitue une mort, c’est-à-dire le deuil des plans célestes, d’une famille et d’une manière de vivre. Elle quitte un monde d’unité pour un autre de dualité. Lorsque nous tenons un enfant dans nos bras, nous oublions trop souvent que sous son masque de chair et d’os, se cache une âme qui vit une transition important. Se pourrait-il alors, que les larmes du nourrisson soient aussi le langage de son âme qui tente de nous exprimer toute la difficulté de naître pour elle ? 

«Voyez dans les pleurs d’un bébé le reflet de cette dualité à laquelle l’âme se heurte si souvent. Si vous saviez quel étrange mélange d’engourdissement et d’hyper-lucidité vous tenez dans vos lorsqu’il vous appelle. C’est ce combat intérieur que je prie mon être profond d’estomper le plus possible… Lorsqu’on a bu la lumière pendant tant de temps, comment se persuader qu’il faut à nouveau un estomac pour absorber des bouillies ?

… C’est pour cette raison qu’au fond de son cœur il faut caresser l’âme d’un bébé lorsqu’il s’apprête à franchir la porte, parce qu’il ressemble à un vieillard qui, à l’instant du départ, s’accroche encore aux vestiges de son masque d’une vie…»

Dans ce si petit corps vit pourtant une âme qui arrive avec tout son bagage et toutes ses expériences. Elle se retrouve parachuter dans un univers où la grande majorité de son entourage la voit comme sans ressource, sans connaissance et surtout sans expérience. C’est un choc pour elle dont la conscience n’est pas encore voilée pas l’incarnation. Sachant ce que vit l’âme dans ce passage si important, comment pouvons-nous l’aider l’âme à mieux vivre cette transition ?

« II faut… Il faut cesser d’infantiliser ceux qui s’en reviennent ! Il faut s’adresser à eux avec des mots qui soient des mots et des phrases qui ressemblent à des phrases, puis avec des élans qui ne deviennent pas des tentatives d’annexion de leur personnalité de nouveau-né. Je veux dire que ce sont des adultes qui s’en retournent vers d’autres adultes et que les parents doivent maintenir leur conscience ouverte en cessant de s’adresser à eux avec des termes et des notions déformés, atrophiés.

… Je cherche seulement à suggérer le fait que nous observons et que nous comprenons bien plus qu’il n’y paraît et qu’il ne faut pas nous contraindre à régresser en ne nous abreuvant que de gazouillis. Il faut offrir de la tendresse… sans oublier une graine d’intelligence. Nous avons soif d’amour et de lait mais nous avons soif aussi de grandir.»

La naissance est certes un événement heureux, mais pour qu’elle le soit également pour l’âme, nous devons nous ouvrir à la réalité qui se vit pour elle dans le passage de l’incarnation. Si elle est accueillie dans l’ouverture de conscience et dans la compréhension, l’âme aura plus de facilité à plonger dans la matière et à vivre pleinement cette incarnation qu’elle a choisi de vivre. Apprenons à voir au-delà du petit corps que nous tenons dans nos bras. L’âme a tellement besoin de sentir un regard empreint de compassion pour la soutenir, la comprendre et surtout l’entendre lorsqu’elle cherche à exprimer ce qu’elle vit. Écoutons avec le cœur, ce petit être si fragile qui a pourtant tant à nous apprendre !

Par Sylvie Ouellet

(1) Anne et Daniel Meurois Givaudan, Les Neuf marches : histoire de naître et de renaître, Éditions Sois. Ce livre raconte l’accompagnement d’une âme, nommée «Rebecca» qui s’apprête à vivre le grand voyage de l’incarnation. Grâce à la projection de conscience, Anne et Daniel Meurois-Givaudan ont eu le privilège d’assister aux métamorphoses qu’elle a traversé avant de naître sur Terre.

Un séminaire avec Anne Givaudan et Patrick Bernard

« L’accompagnement dans les grands moments de passage, pour mieux soutenir la naissance et la mort » Qui sont ces êtres qui s’incarnent lors des grandes transitions de la planète ? D’où viennent-il ? Que veulent-ils ? Quelle est leur mission ?…

Naissance, mort et renaissance ne se font pas toujours de la même façon et varient selon les grands moments de passage de la Planète. Parmi les différents intervenants de ce forum, Anne Givaudan parlera entre autres de ces êtres d’exception, venant parfois d’autres planètes, qui naissent à la Terre de depuis quelques années et dont nous ignorons souvent l’existence.

Avec la collaboration du Dr. Antoine Achram, Sylvie Ouellet ( auteure ), Lilly Bérubé et Jean Claveau (accompagnateurs en fin de vie ) ainsi que le Dr. Jean Drouin et Huguette Boilard ( sage femme ).

Un thème qui touche tout le monde: la naissance et la mort. Une fin de semaine incontournable pour reconnaître ces passages en toute conscience et en sérénité.

Vous offrir un point de vue, celui de l’âme, de deux moments de sa vie que sont l’incarnation (naissance) et la désincarnation (la mort physique).

Offrir aussi aux participants, des moments de réflexion et d’intériorisation visant à éveiller en soi et bien comprendre les réalités qui sommeillent en chacun de nous par rapport aux passages que sont la vie et la mort.

Proposer des clés pour nous aider à  traverser toutes ces grandes étapes . Regarder les petites morts quotidiennes qui parsèment notre chemin de vie de maintenant pour arriver à mieux les accepter (perte d’un être cher) (perte d’emploi) (divorce, séparation) (maladie etc…).

Enfin, bien identifier pour soi ce qui pourrait être cause de blessures d’incarnation.

Le séminaire se déroulera sur deux jours de 9 heures le matin à 18 heures, le 3 et 4 Juin 2006

Déroulement type:

Présentations et exposés par Anne Givaudan accompagnée en musique par Patrick Bernard

Périodes d’introspection (méditations et visualisations guidées avec Anne G.et Patrick B.)

Périodes de questions / réponses et témoignages des praticiens présents.

Un séminaire extraordinaire, réservez maintenant, les places sont limitées. Faites vite !

Date: Samedi et dimanche le 3 et 4 juin 2006
Lieu : Auditorium du CEGEP  F-X Garneau , 1660 Boul. de l’Entente, Québec
Heure: 9 heures à 18 heures
Prix:   275$  (dépôt de 125$ exigé pour réserver, par chèque ou mandat poste)
          
           
Réservations: (418) 990-7888 poste 4
[email protected]

Ou directement via la Boutique Alchymed   

Veuillez poster votre inscription au :
Casier Postal 25014
CSP Jean-Gauvin
Québec, Qc
G1X 5A3

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