Pour mieux répondre à la souffrance humaine …
… et les circonstances qui l’entourent mais elles ont la particularité d’être en constant changement.
Toutefois, il est certaines attitudes, certaines pratiques et certains rappels qui contribuent à faciliter la réponse à la souffrance tout en ayant la particularité d’influencer grandement tout autant le mieux-être intérieur de celui ou de celle qui se retrouve au cœur du passage obligé que de celui qui l’accompagne.
Quels sont-ils vous demandez-vous peut-être ?
Je dirais qu’il s’agit d’expertises dites « intérieures » parce qu’en intellectualisant la souffrance nous ne faisons que mieux la comprendre avec la tête. Nous ne libérons pas les nœuds qui nous empêchent d’avoir accès au mieux-être à l’intérieur de notre être.
Et de cela je suis convaincue puisque ma propre rencontre avec la souffrance ainsi que celle d’un bien grand nombre de gens que j’ai eu le privilège d’accompagner m’a permis de constater qu’il est un chemin qui facilite grandement la transformation de la souffrance. Et… à qui choisit de l’emprunter…. Oh combien il gagne en paix et sérénité et en bonheur durable !
Plusieurs ne sont plus ici pour en témoigner. Toutefois, ils ont fait de moi leur messagère.
« Dis à tous ceux et celles qui veulent bien l’entendre qu’il est vrai que nous possédons tous au cœur de notre être la vérité, NOTRE PROPRE VÉRITÉ. Nous avons tous réponse à nos questions. Toutefois faut-il encore aller voir ! »
« Dis-leur également que même au cœur de l’épreuve la plus accablante personne n’est réduit à l’image de sa souffrance. Dis-leur de se rappeler que nous sommes bien plus que notre souffrance. Car derrière elle se cache notre âme pleinement en possession de ses moyens. »
« Dis-leur que qu’il n’est aucune autre manière de transformer la souffrance que d’avoir le courage de la rencontrer pleinement pour ce qu’elle est et surtout pour ce qu’elle est venue nous dire. Car là se trouve toutes les révélations que la vie cherche à nous dévoiler. »
Dis-leur qu’en route vers le mieux-être il est une étape que nous avons tous eu à franchir qui s’apparente à un désert puisque nous ne sommes plus ce que nous étions et nous ne savons pas qui nous allons être. Cette étape permet la rencontre de plus grand que soi en soi et se fait tout doucement à un rythme que nous avons avantage à accepter dans le lâcher prise accompagné de gestes de confiance renouvelés.
Et je pourrais continuer encore et encore de vous citer de ces témoignages aussi extraordinaires les uns que les autres….
Mais dites-moi, puisqu’un jour ou l’autre, nous serons tous appelés à vivre ou encore à accompagner la fin d’une situation ou d’un état pourquoi attendons-nous plus souvent qu’autrement à la dernière minute pour chercher à mieux la vivre ?
Pourquoi considérons-nous le fait d’investir sur nos compétences dites intérieures comme étant bien loin de nos priorités en termes d’importance ou d’échéance ?
Pourquoi repoussons-nous la quête de sens que provoque l’impermanence en choisissant d’investir dans ce que nous savons au plus profond de nous être éphémère ?
Et… pourquoi peut-être continuer de se considérer comme étant différent de celui qui souffre, se cachant derrière le rôle d’aidant, repoussant peut être ainsi une réalité de laquelle nous souhaitons secrètement être exemptés ?
Aurions-nous oublié que la mort d’une personne ou d’une situation fait partie de la vie et que de savoir bien mourir nous permet de bien vivre ?
Il est de ma croyance pour l’avoir vérifié maintes et maintes fois que de choisir de faire place au développement de nos expertises intérieures nous permet non seulement de mieux vivre et de mieux accompagner la souffrance humaine mais aussi d’investir sur ces qualités de cœur et de l’esprit que nous possédons : qualités qui nous permettent de savoir intuitivement ce qu’il faut dire et faire.
Comme le disait si bien mon mari décédé. « Aujourd’hui le temps est venu de témoigner des ouvertures que ce chemin permet au nom du guérir et du mieux-être car, tous méritent d’y avoir accès de leur vivant.
Croyez-moi, pour avoir pris à peu près tous les chemins de traverses possibles, je suis bien placée pour affirmer avec certitude et humilité qu’il est un chemin qui mène là, au cœur de LA et de NOTRE PROPRE VÉRITÉ et c’est celui du cœur. Le cœur étant la « porte de l’âme » ; le but de notre vie devient alors de s’en rapprocher de plus en plus jusqu’à ce qu’en notre nature première nous habitions pleinement.
Que vous soyez actuellement éprouvés par un passage obligés ou que vous soyez un proche, un bénévole ou encore un intervenant, si ces propos vous rejoignent dans le but d’être accompagnés ou encore de suivre les formations que nous proposons, vous pouvez consulter notre profil dans le portail d’Alchymed.
Nous avons une formation d’accompagnant qui débute à la fin octobre.
Pour toutes informations :
Line M. Asselin M.Sc.
fondatrice, accompagnatrice et formatrice du centre des deuils de vie
Centre des deuils de vie
Mont St-Hilaire, Québec
Cell : 514-249-1383
[email protected]
Je vous laisse avec la citation suivante. Puisse-t-elle vous inspirer !
Vivre dans la nature de notre vérité veut dire accepter de laisser mourir un peu chaque fois notre perception limitée de la réalité. Chaque fois que nous perdons l’équilibre nous mourons à une perception, à une croyance, à une forme d’identité. Mais au même moment où nous nous élevons, nous grandissons de l’intérieur. Tout ce qui nous entoure change et perd son équilibre. Toutefois, l’arrière- plan de chaque situation est toujours en équilibre parfait.
Ainsi donc, lorsque nous oublions qu’il est en arrière plan une réalité en équilibre parfait, tout déséquilibre est associé à la souffrance. Mais lorsque nous comprenons l’existence et son sens réel, nous réalisons que la souffrance en elle-même n’est qu’une manière de vivre et d’interpréter notre perception de la vie.
Citation adaptée et traduction libre
Suzuki Roshi, Maître de l’esprit zen.