Vous êtes ici: Accueil » ARTICLES » Manchette » Est-ce vraiment si difficile de changer ?

Est-ce vraiment si difficile de changer ?

Le changement fait partie de la vie. Il est inévitable, nous pousse constamment en avant et nous fait évoluer. On veut changer, être plus heureux, on veut maigrir, cesser de fumer, faire de l’exercice, apprendre l’anglais, réussir en affaires, avoir plus d’argent, une relation amoureuse harmonieuse, développer sa vie spirituelle, etc., etc.. On fait un pas en avant, puis un autre dans la direction de notre objectif ; parfois on réussit à se rendre assez près du but, puis on fait deux pas en arrière… Connaissez-vous ce scénario ?

Souvent, le message retourné par notre entourage, si ce n’est par nous-même, est que notre niveau d’engagement n’est pas assez élevé, ou qu’on ne respecte pas une promesse qu’on s’est faite à soi-même (par rapport à une résolution du Jour de l’An, par exemple!). On voudrait bien être fidèle à son engagement, mais on n’y arrive pas. Alors, on se tape sur la tête, on se dénigre, on se traite de paresseux, de perdant, de personne de peu de volonté. On entre dans un cercle vicieux, on a le sentiment de tourner en rond et on oscille entre succès et échecs.

Dans de nombreuses approches portant sur la fixation d’objectifs, la notion d’engagement est un concept majeur. On étudie les gens qui réussissent, on constate qu’ils ont cet engagement et on conclut que c’est l’engagement qui entraîne le changement. Cependant, ce qu’on décrit dans ces cas, ce sont les effets des comportements et non les causes.

Si l’engagement n’est pas la cause du changement, alors qu’elle en est la véritable cause ? C’est une motivation liée à un but fortement désiré qui est à l’origine de tout changement durable. Cependant, un nouveau comportement ne peut être maintenu si la motivation en est une d’évitement, c’est-à-dire si on veut éviter une conséquence désagréable, si on fuit une peur ou si on est dans un conflit de manipulation. Par exemple, on décide de perdre du poids parce qu’on n’aime pas sa silhouette, parce qu’on a peur de la maladie, ou on vise un meilleur revenu parce qu’on veut éliminer l’anxiété causée par l’accumulation de dettes.

Si ma motivation est une motivation d’évitement, je me débats dans un conflit, je me manipule moi-même dans le but de régler ce conflit. Ainsi, j’entreprends une diète et je m’inscris à un programme d’exercices parce que j’ai lu des informations effrayantes sur les maladies potentielles liées à un surplus de poids. Je poursuis le programme et j’obtiens des résultats. À mesure que je me rapproche du poids que je me suis fixé, ma tension intérieure diminue. Je me sens mieux, je ne ressens plus le conflit intérieur aussi intensément, ma santé s’améliore et par le fait même, ma peur de la maladie diminue. C’est à cette période que j’abandonne les nouveaux comportements, car je perds ma motivation qui était basée sur l’évitement des conséquences négatives. Forcément, je reprends graduellement le poids perdu, puis après un certain temps je reviens à ma motivation d’évitement, je retrouve les mêmes peurs, la même tension intérieure. Je vis dans un scénario d’oscillation où je peux me promener d’un pôle à l’autre pendant très longtemps. C’est ainsi que s’installe le cercle vicieux duquel je n’arrive pas à m’extirper. Je suis convaincue que plusieurs personnes se reconnaissent dans un tel  scénario : perdre du poids et le reprendre, cesser de fumer et recommencer, bâtir une entreprise et faire faillite…

Une action motivée par un conflit ne peut perdurer. Elle nous entraîne toujours dans une structure d’oscillation car à mesure que la tension reliée au conflit diminue, la motivation tend à décroître et même à disparaître. Cela ne se produit pas parce qu’on est faible ou qu’on est né pour l’échec. C’est simplement que notre motivation de départ n’est pas la bonne. Le changement visé doit être motivé par le désir plutôt que par ce qu’on ne veut pas.

Il est donc d’une grande importance de bien identifier son désir et de l’intégrer ensuite dans une structure de changement qui fonctionne. Cela signifie qu’il nous faut créer une nouvelle structure, un nouveau scénario où l’on va se déplacer vers son but sans y intégrer ce qu’on veut éviter. Le changement est un processus qui mène à un résultat précis. Trop souvent les gens n’ont pas le but final en tête lorsqu’ils entreprennent un changement important dans leur vie. Dans leurs pensées, ils reviennent constamment à ce qu’ils ne veulent pas.

Quel est l’objectif que je veux atteindre? Si on revient à l’exemple d’une perte de poids, quel est exactement le but visé, celui qui m’allume, celui que je désire ardemment? En fait, je désire une santé optimale. Avec cette bonne motivation, j’avance vers ce que je désire vraiment plutôt que de m’éloigner de ce que je  ne veux pas. Lorsque j’atteins mon but, celui-ci devient un tremplin vers un objectif encore plus grand : vivre de plus en plus en santé. Je cesse de reculer comme cela se produit immanquablement dans des scénarios d’évitement.

Autre point important à souligner dans notre réflexion, c’est le pouvoir des choix. Une structure de changement gagnante nous permet d’organiser nos choix avec stratégie. Le choix que je nomme primordial est celui qui représente notre désir, qui définit le résultat que nous voulons atteindre. Ce choix doit être assez puissant pour qu’on veuille organiser les choix secondaires autour de lui. C’est beaucoup plus puisant et attirant de viser la Santé que d’agir par peur de la maladie!

Le choix primordial ne doit pas être confondu avec l’engagement. Nous ne débutons pas notre démarche à partir d’un engagement, mais bien à partir d’un choix prioritaire. Nous plaçons le choix en premier, au-dessus des autres choix. C’est lui qui enclenche ensuite une série de choix secondaires.

Dans l’exemple précédent, le choix primordial est la Santé. Les choix secondaires peuvent ressembler à ceci : faire de l’exercice, arrêter de fumer, manger davantage de légumes, consommer moins de café, moins d’alcool, boire plus d’eau, etc.

Je puis ne pas aimer faire de l’exercice. Je choisis quand même d’en faire, non pas parce que j’essaie de me convaincre que je devrais aimer cela ou parce que j’ai peur d’une maladie cardio-vasculaire, mais tout simplement parce que ce choix supporte mon choix principal. Je choisis de faire quelque chose que je n’aime pas en support à un choix plus important que j’aime. J’aime être en santé. J’aime ressentir ce bien-être dans mon corps.

Maintenant, permettez-moi de vous suggérer un petit exercice pour illustrer mes propos. Pensez à un objectif que vous désirez atteindre.

1. Écrivez-le d’une façon claire et positive.

2. Écrivez une description précise de votre réalité actuelle par rapport à votre objectif. Il est important de ne pas vous mentir, de décrire cette réalité telle qu’elle est.

3. Écrivez ensuite les choix secondaires que vous avez besoin d’accomplir pour atteindre votre objectif. Ces choix représentent le chemin à parcourir entre votre situation actuelle et le but visé.

Vous n’êtes pas obligé de poser toutes les actions que vous avez notées. C’est un choix, rappelez-vous! Un choix, on peut le faire, ou on peut ne pas le faire. Mais si le but visé est plus important que le fait de ne pas aimer certaines actions, il y a de fortes chances que votre grande motivation (rappelez-vous, vous désirez vraiment ce choix!) vous fasse choisir de poser ces actions, ou d’autres qui vous amènent dans la même direction. Qui un jour n’a pas choisi de suivre un cours "plate" parce que ce cours était nécessaire à l’obtention d’un diplôme désiré par-dessus tout?

La véritable motivation à réaliser un désir, si elle est accompagnée d’une série de choix secondaires appropriés, vous entraîne inévitablement dans un changement réussi et durable. Dans un tel scénario, vous savez toujours quel est le prochain pas à faire parce que vous connaissez la situation que vous voulez créer. Vous bougez comme par magie, l’énergie se manifeste en abondance, vous devenez créatif, vous gardez votre enlignement et votre élan est naturel.

Par contre, quand vous n’êtes pas dans une bonne structure de changement, vous essayez de vous pousser dans le dos, vous vous battez contre une inertie, vous tournez en rond, tout vous apparaît pénible.

Si vous constatez que vous êtes dans une mauvaise structure de changement, avec une motivation inappropriée, changez la structure, changez la dynamique! La créativité et l’énergie reviendront. Partez toujours du désir de ce que vous voulez créer dans votre vie. 

Face à un problème répétitif, la question à poser n’est pas comment je puis le faire disparaître, mais bien : "Qu’est-ce que je veux créer?"

En tant que psychologue, je peux vous accompagner dans l’élaboration d’une stratégie gagnante vers un changement que vous désirez. J’anime des ateliers de groupe en fixation d’objectifs (le prochain atelier aura lieu à l’hiver 2008) et j’offre aussi un accompagnement individuel si vous préférez cette formule.

Si vous désirez poursuivre votre réflexion sur les thèmes du changement et la possibilité de créer sa vie telle une œuvre d’art, Robert Fritz a écrit un très beau livre sur le sujet : "Your Life as Art" (malheureusement, édité en anglais seulement).

Je vous souhaite de belles transformations dans votre vie.
Cordialement,

Gisèle Bourgoin, psychologue
(418) 651-5938
[email protected]
www.giselebourgoin.alchymed.com 

Technique de fixation d’objectifs par l’écriture
25 janvier au 14 mars 2008

Qui d’entre nous ne désire accomplir ses plus chers désirs dans les différentes sphères de sa vie, améliorer sa qualité de vie, et même atteindre ses rêves les plus fous ?

Au moyen de l’atelier TCAP (Technique de croissance et d’accomplissement personnel), nous vous offrons une technique de réalisation d’objectifs de vie par la dynamique de l’écriture!

Nous vous proposons une approche globale qui vous guidera pour vous accomplir dans différents domaines de votre vie: carrière, finances, santé, loisirs, vie sociale et affective, et spiritualité. Vous apprendrez à développer la fierté dans l’accomplissement et la force du leadership personnel.

Les 3 clés de la formation :

1. Écrire tous ses objectifs. Les outils proposés permettent d’identifier facilement plus de 100 objectifs tout en respectant les divers aspects de votre vie tels vos besoins, vos valeurs, vos ambitions et vos rêves.

2. Visualiser les résultats anticipés. L’apprentissage de la visualisation bio-sensorielle, a pour but de faciliter cette projection de soi-même dans un contexte de réalisation favorable.

3. Construire un plan de réalisation par étapes. La réalisation du succès personnel n’est en fait qu’une série consécutive de petites victoires ou succès inter-reliés.

Une ambiance relaxante et des échanges entre participant(e)s enrichissent l’enseignement de notre technique de fixations d’objectifs.

Des outils pédagogiques vous accompagnent tout au long des ateliers:
– une liste complète et confidentielle de vos buts, rêves et aspirations personnelles et professionnelles
– un manuel du participant comprenant des exercices pratiques et des textes de référence utiles
– un plan de réalisation par étapes que vous élaborerez en cours de formation.

8 rencontres: le vendredi après-midi de 13h30 à 16h30
Lieu : 1041 Thomas-Fromont, Québec (secteur Cap-Rouge), G1Y 2H1
Coût : 375$, (340$ si inscription avant le 11 janvier)
Dépôt requis : $50.
Animatrice : Gisèle Bourgoin, psychologue

Aussi autres activités :

– LE COEUR INTUITIF
Exploration de l’intuition
Du 22 janvier au 26 février 2008

– Les rêves, source d’information, outil de transformation !
Du 1er février au 7 mars 2008

Pour Informations :
Gisèle Bourgoin
(418) 651-5938
[email protected]

www.giselebourgoin.alchymed.com

A propos de l'auteur

Alchymed réunit des centaines de spécialistes oeuvrant dans le domaine du développement personnel, des thérapies alternatives, des médecines douces, pour la santé et le bien-être global de ...

Nombre d'entrées : 4140

© 2016 Copyright - Les Productions Alchymed inc.

Retour en haut de la page