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L’Énigme du Temps et des Annales akashiques

Depuis 26 années déjà, Daniel Meurois-Givaudan a établi un pont entre les autres mondes et notre monde de densité. Il est allé à la rencontre de nombreuses sphères de l’espace-temps pour nous en rapporter et perpétuer dans l’encre du papier des enseignements qui ne cessent d’étonner et qui sont toujours d’actualité malgré de vertigineuses plongées au cœur du passé. Depuis « Récits d’un voyageur de l’Astral », publié en 1980, jusqu’à son tout dernier-né, « Les Annales Akashiques », son 26e ouvrage en autant d’années – rythme sans précédent pour un auteur francophone du domaine de la spiritualité – il semble que Daniel Meurois soit revenu aux sources.

En effet, son dernier livre traite justement de la méthode qu’il a utilisée pendant plus d’un quart de siècle afin de recueillir une multitude d’informations au cœur d’autres dimensions et les partager avec chacun, à l’échelle planétaire.

1- Daniel Meurois-Givaudan, dans votre dernier ouvrage, « Les Annales akashiques » paru récemment aux Éditions Le Passe-Monde , vous nous donnez avec précision les clefs de votre étonnante méthode de travail. Pourquoi acceptez-vous de nous livrer maintenant votre méthode d’investigation de l’Espace-Temps ?

En réalité, j’ai toujours parlé très ouvertement de la façon dont je m’y prends pour consulter les Annales akashiques ainsi que des caractéristiques de ce type de lecture du passé. Ceux qui m’ont écouté en conférence ou en séminaire ont pu recevoir beaucoup d’informations sur ce sujet au fil des années car, pour moi, il n’y a jamais eu de mystère à entretenir ni de secret à garder. Au contraire, j’ai toujours eu la conviction que nous sommes arrivés à un point de notre réflexion où il faut faire éclater les vieux concepts d’autrefois et oser parler de ce qui, hier encore, était apparemment insensé. C’est vital dans la zone d’asphyxie spirituelle où notre monde se trouve actuellement. Évidemment, avec ce dernier livre, j’entre dans des détails que je n’avais jamais abordés auparavant… tout simplement parce qu’il y a tellement à dire sur la question que je n’avais pas eu l’opportunité de franchir un certain seuil.

Ce sont les questions répétées de mes lecteurs qui m’ont finalement poussé à porter par écrit l’essentiel de mon expérience et de mes déductions dans ce domaine. À mon sens, l’heure de le faire était venue.

En effet, les concepts d’espace-temps, de mondes virtuels et d’hologrammes sont aujourd’hui devenus des sujets avec lesquels notre société est de plus en plus familiarisée et qui nous invitent à redéfinir notre approche du « réel ».

Il faut dire aussi que les dernières découvertes de la physique quantique relativement aux rapports énergie-matière sont de plus en plus diffusées et qu’elles rejoignent étonnamment bon nombre d’expériences mystiques dont je témoigne entre autre dans mes ouvrages.

En évoquant l’Akasha en tant qu’élément majeur constitutif de notre univers, je suis très heureux de pouvoir participer activement au fait de briser la notion d’ésotérisme, une notion qui faisait peur depuis des siècles et qui dressait des murs entre les différentes facettes de ce qui Est et qui entravait ainsi une vaste réflexion globale sur la nature de la Conscience.

2- Dans vos deux derniers ouvrages : « Les Enseignements Premiers du Christ » paru aux Éditions Le Perséa et votre dernier livre , « Les Annales Akashiques » présenté, quant à lui,  dans votre toute nouvelle Maison d’Édition, vous témoignez à la première personne du singulier. Pourquoi ce ‘’je’’ personnel ?

Tout simplement parce que jusqu’à présent il était primordial pour moi de m’effacer totalement derrière le message que certains Maîtres de Sagesse me chargeaient de retransmettre. Ma propre personne avait  forcément moins d’importance que l’enseignement à délivrer. Bien évidemment, cela l’est encore et le sera toujours. Ce qui me fait cependant parler davantage aujourd’hui en tant que Daniel Meurois, c’est véritablement une invitation, une sorte de « feu vert »  que j’ai reçu  de Ceux dont j’ai jusqu’à présent retransmis la parole. Après trente cinq ans de contacts avec eux – mes premières expériences remontent à 1971 –  ils ont du estimer que j’étais suffisamment préparé pour cela !

Ceci ne signifie pourtant absolument pas que j’entende continuer sur ce mode d’expression. Je ne le ferai que si c’est c’est nécessaire et si les circonstances s’y prêtent. Par ailleurs, le livre auquel je suis attelé actuellement fait abstraction d’une écriture au « je »  personnel. Il requiert une méthode de travail très proche de celle qui m’a fait écrire « Ce clou que j’ai enfoncé ». 

3- Daniel, est-il dangereux de chevaucher l’espace-temps ? Est-ce que nous avons tous en nous la capacité de visiter le Livre du Temps ?

Au rythme où je le fais et avec l’intensité que je m’efforce de maintenir, je dois dire qu’il y a un certain danger… Ce danger réside dans l’équilibre de la personnalité  qu’il faut maintenir au quotidien. Lorsque tous les paramètres du Temps et de ce qu’on estime classiquement être la réalité explosent, il faut être solide à la fois sur le plan physique et psychologique pour ne pas aller à la dérive. C’est tout l’être qui est secoué, pas simplement spirituellement ou intellectuellement… Les cellules du corps – leur aspect vibratoire –  subissent un réajustement qui est loin d’être anodin et qui peut aller jusqu’à faire vivre des phénomènes troublants. Personnellement, je dois régulièrement lutter contre la sensation – devrais-je dire la certitude ? – d’être en grande partie étranger à ce monde… et à ce Temps.

En théorie, nous avons tous la possibilité de visiter les Annales. Il s’agit d’une faculté humaine parmi d’autres, comme celle de jouer d’un instrument de musique, par exemple. Dans la pratique, chacun n’en a cependant pas la capacité. Fort heureusement !

Pourquoi ? Pour toutes les raisons que je viens d’évoquer. Notre espèce est encore infiniment trop fragile, trop peu stable et pas assez maître d’elle-même pour que soit déverrouillée dans sa conscience la possibilité de visiter à souhait la non linéarité du Temps. Il y a beaucoup de ménage à faire sur les plans émotionnel, mental et psychique. Apprendre à bien diriger la vie quotidienne n’est-ce déjà pas un défi à relever pour la plupart d’entre nous ?

4- Vous écrivez ci à la page 47 des Annales Akashiques : «L’Akasha imprègne tout. Il couronne les quatre éléments et les nourrit de par sa proximité avec le Divin. Faut- il voir en lui la Quintessence – c’est-à-dire – la cinquième essence de toute chose ? »  Pourriez-vous développer ?

Mon propre vécu – surtout celui qui n’est pas retranscriptible avec des mots – me pousse de plus en plus clairement à percevoir l’Akasha comme étant l’Esprit divin perpétuellement en action et insufflant la Vie dans tout ce qui est, animé ou inanimé. Il m’est difficile de dire mieux… C’est la Lumière absolue, immanente, le Souffle ineffable dans lequel tout baigne constamment et que nous respirons à chaque nano-seconde de notre existence. On a bien sûr envie de penser à « quelque chose » de très subtil quand on l’évoque mais ce n’est vraiment pas assez. Je dois dire que, pour moi, l’Akasha est aussi très concret. Il est le moule par excellence au sein duquel notre univers est façonné. Esprit et Matière se confondent en lui… tout comme passé, présent et futur. Approcher sa réalité en nous, c’est comme caresser ce qu’il y a de plus sacré, c’est effleurer le Divin.

5- Daniel, vivons-nous finalement un présent totalement virtuel ? Serait-il possible, comme vous le suggérez dans votre livre, que nous vivions en fait toutes nos vies simultanément ?

À mes yeux, il est certain que notre perception du présent est totalement illusoire donc erronée. Lorsque je me réfère à mon propre vécu à travers les Annales akashiques, force m’est d’admettre que, dans l’absolu, je me sens et me sais aussi vivant il y a, par exemple, trois mille cinq cents ans ou deux mille ans que maintenant, ici, au Québec. Il ne s’agit pas d’un échafaudage intellectuel mais du résultat d’une expérimentation très concrète.

Je touche cela de l’âme, si j’ose dire. La réflexion philosophique ou métaphysique ne vient qu’après, en ce qui me concerne. Je suis persuadé que ce « moi-je » qui pense et agit dans cet instant que l’on dit présent n’est qu’une toute petite facette de notre réalité suprême, l’expression très parcellaire de la Conscience que nous sommes dans le « réellement Réel ».

En ramenant cela à une image sans doute un peu trop classique, je pourrais dire que cette Conscience est assimilable à la lumière blanche qu’une sorte de prisme temporel décomposerait en un certain nombre de couleurs, chaque couleur ne percevant que sa propre réalité et la figeant dans un présent qui ne signifie rien… puisqu’il fuit constamment à chaque instant qui passe. En effet, dès que nous considérons la seconde où nous vivons, celle-ci appartient déjà au passé. Elle s’est évanouie… Nous sommes ainsi continuellement dans la Maya, la pleine illusion d’un univers qui nous échappe et dont la caractéristique de base est de se modifier en permanence.

Tout me pousse à dire que seule notre Conscience suprême, notre esprit,  représente le pivot, le point de stabilité par lequel notre être est apte à résoudre l’énigme du Temps et peut connaître un « présent expansé ». Dans ce que nous appréhendons classiquement de nous, nous sommes tous des créatures virtuelles et nous le resterons tant que nous n’aurons pas rejoint dans nos profondeurs cet axe primordial que les mystiques nomment le Soi.

6- Croyez-vous qu’un jour notre humanité et ses dirigeants accepteront d’envisager que notre réalité , notre perception du temps sont d’ordre virtuel ?

Pourquoi le feraient-ils ? je ne pense pas qu’il faille attendre quoi que ce soit de nos dirigeants à ce propos. Je vais peut-être paraître sévère mais il faudrait déjà qu’ils comprennent eux-mêmes ce que tout cela signifie… Ceux qui arrivent à de hauts postes de responsabilité dans une société parviennent en général à leur siège parce qu’il sont très « plombés » dans la matière de notre monde et donc totalement sous l’emprise de la Maya. Je ne vois guère que Gandhi qui, dans notre histoire récente, aurait pu spontanément nous rejoindre dans de telles considération. S’il en existe d’autres aujourd’hui, on peut dire qu’ils se cachent bien !

Je crois d’autre part que, d’une manière générale, nos dirigeants sont le reflet direct de notre niveau de conscience collectif et que s’il y a une véritable révolution des mentalités et des comportements à faire, celle-ci ne peut provenir que de la base de la pyramide sociale… et sur la base audacieuse de quelques êtres agissant comme des électrons libres, c’est-à- dire capables de franchir la barrière du « raisonnablement correct ».

Après, peu à peu… il faudra avoir la force d’atteindre une certaine masse critique afin que notre univers soit enfin considéré différemment ainsi que notre réalité, par la même occasion.
Le problème n’est  pas de parler du Temps pour parler du Temps mais pour nous souvenir de notre véritable dimension.

Il y a là tout un programme en perspective et certainement un accouchement de nous-mêmes en douleurs puisque la peur de lâcher le bord de la piscine est encore, de loin, le dénominateur commun de l’immense majorité des êtres humains.

7- Et le futur… Comment définir le futur ? Est-il continuellement modelable ?

Le futur ? Oui, pour moi il est effectivement continuellement modelable, même s’il me semble évident que certains points de rencontre avec nous-mêmes – sur un plan individuel et collectif – soient relativement fixes tels des rendez-vous inévitables. Inévitables parce que correspondant à des phases d’évolution logiques comme le sont, par exemple dans une vie humaine, les transitions entre l’enfance, l’adolescence puis l’état adulte ou encore la vieillesse.

En prenant beaucoup d’altitude, il est cependant incontestable que la notion de futur fait aussi partie du jeu de l’Illusion puisqu’elle nous rattache à une perception linéaire du Temps qui devra être dépassée « un jour ou l’autre ». Voyez comme nous sommes piégés par les mots eux-mêmes !

8- Alors Daniel, si tout se vit simultanément en une seule « Vie au-delà des vies », qu’en est-il du karma ? Est-ce également une illusion ?

Cela peut paraître étrange à dire mais, dans de telles conditions, le karma lui-même devient une illusion. Je comprends que cette affirmation puisse surprendre dans la bouche de quelqu’un qui a beaucoup parlé des vies antérieures et de la réincarnation. Il n’y a cependant pas de contradiction à cela. Tout dépend encore une fois de l’altitude avec laquelle on analyse les choses.

Si on choisit de se placer vers les sommets de la Conscience, tout est Maya en aval de la réalité de l’esprit. On comprend alors que c’est l’esprit qui pilote un certain nombre de ses marionnettes dans les mondes virtuels afin de grandir et de prendre mieux la mesure de sa propre réalité à travers les expériences de la densité. On comprend aussi que la Maya qui caractérise nos mondes virtuels avec, par exemple la loi du karma, est un outil précieux, un instrument de croissance d’une richesse et d’une équité extraordinaires.

Ultimement, il est clair que l’Illusion travaille au service de la Réalité absolue s’expansant au delà du Temps et qu’il faut apprendre à jouer son jeu tout en restant maître de la partie. Une telle connaissance bien intégrée s’appelle sagesse. 

9- Se souvenir semble dangereux… Il faut être sérieusement  équilibré comme être humain pour visionner « ses propres vies  » et garder le cap. Pourtant… le but de l’incarnation n’est-il pas de se souvenir ?

C’est exact… Toutes nos existences dans les mondes de la dualité et de la densité n’ont pour raison d’être que de retrouver la Mémoire. Il faut cependant remarquer qu’il s’agit de la Mémoire avec un M majuscule, c’est-à-dire de l’empreinte de notre origine première, de notre appartenance à cet incommensurable Champ de Conscience qu’on appelle un peu schématiquement Dieu. Le souvenir des vies antérieures tel que nous pouvons l’aborder communément est en définitive un instrument épisodique mis en place par la Maya afin de nous labourer et de dilater nos frontières intérieures.

Il faut comprendre que ce type de souvenance est destiné à être finalement intégré, absorbé par notre Mémoire première. La difficulté est de ne pas se laisser piéger  par la somme de nos petites mémoires transitoires comme autant de  points de nostalgie. Derrières nos micro- histoires se cache notre grande Histoire… C’est celle là qu’il nous faut apprendre à décoder. Que faut-il faire ? Vivre pleinement l’instant présent, jouer notre rôle du mieux possible en ne perdant surtout pas de vue qu’ils sont tout aussi fugaces qu’un rêve dont il faudra bien se réveiller.

10- J’aimerais que vous commentiez ce que vous avez écrit à la  dernière page des « Annales akashiques » : « Le moment de séparation voulu et entretenu jusqu’à présent par l’être humain a entraîné dans son sillage les règnes animal, végétal et minéral . L’ascension que représente la sortie du labyrinthe de l’amnésie  ne peut-être totale que si elle est collective ».

Pour moi, il est évident que nous sommes tous intimement liés dans notre univers. Même si la perception du Temps qui passe est le fruit direct du niveau de conscience d’un être et est donc extrêmement variable d’un règne à l’autre, c’est l’espèce humaine qui mène, en quelque sorte, le bal en ce monde.

Puisque c’est notre ordre des choses qui prévaut sur Terre, c’est bien nous, les humains, qui imprimons en premier lieu notre rythme à l’aspect purement linéaire du Temps ainsi qu’à sa conséquence directe : le niveau vibratoire de la matière. De notre avance intérieure dépend donc inévitablement celle des règnes plus jeunes que le nôtre et dont nous avons, de fait,  la responsabilité.

À qui aller faire comprendre cela tandis que l’immense majorité d’entre nous ne parvient encore qu’à entretenir des préoccupations de nature nombrilique ? Croyez-moi, il faut beaucoup de compassion à nos Aînés en conscience, dans d’autres sphères de vie, pour accepter que nous traînions ainsi les pieds !  De la compassion… et de l’humour !

Mais, là encore, peut-on parler de lenteur si on considère que nous sommes en pleine Maya spacio-temporelle ? Il nous faut décidément sortir de notre boite crânienne pour commencer à comprendre…

11- Un nouveau livre pour 2008 ?

Oui, j’essaie de rester fidèle à ma cadence de travail… non pas par défi personnel mais parce qu’il y a encore beaucoup à dire et parce qu’il me semble qu’il y a trop de souffrance pour rester inactif. Mon travail est de toucher les cœurs autant que cela se peut, pas de remplir les têtes… alors j’essaie d’utiliser des mots simples même si les concepts abordés demandent parfois un peu de gymnastique intérieure.

Le livre auquel je travaille actuellement est consacré à François d’Assise. Un regard un peu particulier, vous vous en doutez, puisqu’il passe par celui de Claire, sa sœur en esprit qui le suivit durant toute sa vie. Un regard donc encore une fois un peu hérétique sur deux âmes que je n’hésite pas à qualifier de « couple solaire »… Ce sera, je l’espère, facile et agréable à découvrir.

Et puis… il y aura sans doute une surprise vers Pâques… mais je n’en dis pas plus.

12 –  Un souhait pour l’année 2008, Daniel ?

Il y en aurait beaucoup… Que nous soyons de plus en plus nombreux à aller vers davantage de simplicité et de décrispation… Que chacun reconnaisse aussi son vrai chemin de vie et essaie d’en comprendre la quintessence plutôt que de s’y débattre.  
           
Propos recueillis par Marie Johanne Croteau,
Productions Intus Solaris

Pour en savoir plus sur Daniel Meurois-Givaudan, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.

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