Oser être SOI, c’est oser être QUI ?
Le « Connais-toi toi-même » se traduit donc par le « Écoute-toi toi-même »
Mais dans le tohu-bohu de nos vies, écouter « la petite voix en Soi » présuppose que l’on soit « déstressé», qu’on ait fait le vide. Même chose pour les enfants, il faut leur apprendre à se mettre à l’écoute de leurs propres intentions. C’est essentiel : ce qui monte de chacun lui est strictement personnel. Chacun de nous est absolument UNIQUE, comme le confirment d’ailleurs les recherches en neuro-psycho-immunologie.
Mais pour oser être soi – et être heureux – il ne suffit pas de se savoir unique : il faut s’estimer. L’ESTIME DE SOI repose sur trois piliers : l’amour de soi (insubmersible quoi qu’il advienne), la vision positive de soi (qui permet de se projeter dans l’avenir) et la confiance en soi (indépendante du regard d’autrui). Celui qui ne s’estime pas ne peut être heureux. Ce trésor dépend des nourritures affectives que l’on a reçu de ses parents (et de ses copains, de ses profs etc.) et que l’on sera capable d’offrir à son tour à ses propres enfants – par exemple en prenant subtilement au sérieux leurs doutes sur eux-mêmes.
Comment trouver ce trésor quand on a rien reçu ? Pas facile…Il faut du cran. Avoir le COURAGE de soi, c’est d’abord celui de se voir, de s’accepter tel qu’on est. De pleurer. La route est longue. Voir ses naissances (à la jalousie, à l’amitié, à la créativité), ses deuils (blessures, renoncements), ses parts de lumière et ses parts d’ombre. Accepter ses faiblesse, médiocrité, fatigue, petitesse. S’aimer quand même.
L’autre courage c’est celui de dire non. Notre lâcheté n’est pas toujours manifeste. Combien de gens se retrouvent empêtrés, parce qu’ils ont cru devoir être « gentils ». « L’amour inconditionnel dit Élizabeth Kubler-Ross, est celui qui sait dire non ». Car pour être soi, il faut savoir se couper de ses parasites et se dégager de l’ectoplasme familial quand celui-ci est contraignant.
Seul le LÂCHER PRISE peut mettre le petit moi isolé en rapport avec le tout, le faire entrer dans la grande danse de la synchronicité. « Être soi disait le visionnaire russe Joseph Goldin, c’est monter une expédition vers d’extraordinaires ressources cachées à l’intérieur de soi-même ». Mais accéder au grand soi ne peut se faire qu’avec humilité en se méfiant autant de ceux qui prétendent n’avoir plus d’ego que de ceux qui affichent la modestie car celle-ci est cousine de la vanité.
Ce qui est paradoxal, c’est que plus le soi s’affirme plus il s’estompe. Pour les bouddhistes, la personne est une pure illusion. Pour les chrétiens, elle est à l’image de Dieu. Pour les agnostiques le soi existe le temps d’une vie. Mais tous se rejoignent sur un point de fulgurance : l’axe ultime est l’AMOUR.
© Guy Hauray, Ph.D. coach-consultant international
Fondateur de l’institut de Neuro-Coaching
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