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Les vaches heureuses : l’effet bœuf du Nouvel An !

Il est toujours charmant et agréable de recevoir des vœux. Il est bon de s’en échanger. C’est comme des prières positives ou des intentions bénéfiques. Bonne Année en mars? Pourquoi pas? Nous vous présentons à notre tour les nôtres à notre manière, en profitant de ce nouvel an asiatique : nous sommes entrés depuis quelques semaines dans l’année du bœuf. Si nous disons asiatique plutôt que chinois, c’est par respect pour les vietnamiens, malais, coréens etc. qui fêtent le même nouvel an aussi en cette période.

Pour la plupart des personnes vivant sur cette planète, nous sommes en 2009 et ce numérotage calendaire est largement admis comme une référence.

Être d’accord planétairement sur une date de calendrier est pratique. Cependant il est arbitraire de compter ce nombre-là, car nous pourrions dire aussi «Bonne Année 4707». Nous expliquerions ce nombre par le début du règne de l’Empereur Huangdi, créateur de la nation chinoise. «Bonne Année 5769» serait selon le calendrier juif qui compte depuis la Nouvelle Alliance, soit après le déluge et la destruction de l’Atlantide. «Bonne Année 1430» serait selon la naissance du prophète Mahomet, «Bonne Année 5123», pour les Mayas et «Bonne année 5111» pour les Hindous. Il ne faut pas oublier non plus les Égyptiens, les Grecs, les Celtes, les Sumériens, les divers peuples kamites d’Afrique, les bouddhistes et d’autres que je n’ai pas nommés et qui ont chacun un calendrier différent du nôtre avec un jour de référence, 1er janvier pour nous, qui diffère le plus souvent aussi.

Pour les anciens chinois qui comptent la nouvelle année depuis la deuxième nouvelle lune après le solstice d’hiver, le temps n’a ni commencement ni fin. Intéressant.

Il est donc arbitraire que de suivre le calendrier grégorien et de privilégier la naissance de Jésus (du moins prétendue, car nul n’est assuré qu’historiquement la date soit la bonne), pour le comptage du temps et de disposer d’un repère pour nous situer quelque part dans son infinité. Nous pourrions par exemple compter depuis Pythagore (père du Triangle), Hippocrate (père du Serment) ou Démocrite (père de l’Atome) ou encore de faire démarrer notre calendrier depuis un événement neutre et pacifique plus récent : l’année de la création de l’ONU par exemple. Ou bien nous baser sur le tour complet de l’axe de rotation de la Terre qui s’effectue en 25 800 ans, que l’on pourrait éventuellement subdiviser aussi…

Donc les vœux du Nouvel An, quelle que soit sa date, (on pourrait décider que le 2 mars en soit une) , sont une bonne occasion pour amorcer une réflexion sur l’infinité du temps et sa nature cyclique, sur le yin-yang cosmique ou l’essence vibratoire du Monde telle que les anciens Grecs nous l’ont transmise avant qu’Aristote ne  vienne y mettre son grain de sel. En fait, le temps n’existe pas. Ce n’est pas le temps qui passe, c’est juste nous qui passons dans le temps. Et au passage justement, des astrophysiciens ont aussi revu tout récemment notre vitesse de rotation par rapport au centre de la Voie Lactée : Mark Reid et ses confrères scientifiques du centre d’astrophysique du Harvard-Smithsonian (USA), ont pu grâce à des mesures de haute précision, corriger les anciennes données de vitesse de rotation galactique en les relevant à la hausse : nous tournons à 965 600 km/h. Ça, c’est sans compter la vitesse de rotation de la Terre sur elle-même et autour du Soleil ainsi que la rotation du Système Solaire sur lui-même, en sachant que toutes ces vitesses de rotation s’ajoutent les unes aux autres. Avez-vous le vertige? Notre Galaxie tourne aussi autour d’un autre objet céleste, accompagnée de ses sœurs cosmiques…

En résumé, nous tournons à une vitesse infinie, dans un univers infini ou supposé tel par les adaptes de l’Univers fractal… Voilà un bon sujet de réflexion pythagoricienne. Rappelons que le Maître enseignait la pratique des sons pour se mettre en Harmonie avec le Cosmos et son infinitude et que nous avons réactivé cet enseignement depuis 21 ans, au moyen de la Sonologie, science des sons et des vibrations thérapeutiques .

Alors Bonne Année… 5769, 4707, 1430, 5123, 5111, ou 2009 pour du Bœuf si vous voulez! Et si vous en avez un, nommez-le, car il semble qu’il sera plus heureux et sa viande sera meilleure!… Et parler des bœufs nous amène à vous parler des vaches car elles produisent plus de lait si on les nomme… En effet, une équipe de la Newcastle University’s School of Agriculture a découvert qu’en nommant leurs vaches, les fermiers augmenteraient leur production laitière jusqu’à 280 litres par an. Même si le lait n’est pas bon pour la santé, cette histoire de  vaches heureuses tombe à pic pour fêter la nouvelle année du bœuf, afin de suivre une nouvelle voie lactée…

Merci
À bientôt
Chaleureusement
Emmanuel
medson.net

© 2009 Emmanuel Comte

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