Repositionner l’Atlas, un cadeau pour notre temps

Qu’est-ce que c’est cette histoire d’os Atlas déplacé chez pratiquement tout le monde? Arrivons-nous donc bancal en ce monde, dès le départ de notre fabuleuse aventure? Je vous invite tout d’abord, à un petit tour d’anatomie assaisonné d’un peu d’anthropologie et de paléontologie. La charnière occiput, atlas, axis est pour les ostéopathes la première clé principale qui nous permet de nous tenir debout.

Grâce à elle l’animal a pu s’ériger, développer son avant tête ou prendra place le néocortex, c’est-à-dire le ‘’nouveau cerveau’’ des premiers humanoïdes, et libérer ses bras qui dotés de mains de plus en plus sophistiquées, vont permettre l’aménagement du monde matériel. Par cette clé nous défions la gravité et dans cette tension de verticalité nous assurons la liaison terre ciel.

La deuxième clé principale se situe au niveau de l’articulation sacrum-iliaque qui, en accord avec les lois de la gravité, nous permet  d’être bien stable sur le sol et de nous déplacer. Cette deuxième clé travaille toujours en synergie avec la première, toute problématique sur l’une ayant des répercussions,  parfois dramatiques, sur l’autre. Et réciproquement, toute tension soulagée sur l’une donnera à l’autre un espace de respiration bienfaisant. Ceci explique la raison pour laquelle les zones d’intervention de l’ostéopathe sur son client, seront toujours prioritairement le crâne et le bassin, et très souvent aussi les pieds en complément, en tant que zone réflexe fabuleuse pour tout le corps.

Cependant l’os Atlas, première vertèbre cervicale, est en subluxation, peut être dans de rares cas en vraie luxation, rotation droite, inclinaison droite, sous l’occiput. Curieusement du même coté chez tout le monde. Cette situation est mise en place pendant la gestation  dans le ventre de la maman. Ceci signifie que cette mal position de l’atlas sous occiput se transmet de génération en génération et comme une malformation héréditaire. Comme nous sommes tous concernés et que ma mère et votre mère, ma grand-mère et votre grand-mère, etc. avaient cet atlas de travers, le processus a démarré très haut dans la pyramide des âges et donc remonte assez loin dans le temps, puisqu’au dernières nouvelles Homo Sapiens-Sapiens aurait quelques 300 000 à 500 000 ans d’âge, et non plus une trentaine de mille comme on le pensait encore récemment, et que notre planète aurait traversé un certains nombre de cataclysmes entre temps.

Comme pour toute maladie ou malformation héréditaire, la personne au départ de la chaine est en bonne santé mais à la suite d’un évènement traumatisant, de quelqu’ordre qu’il soit, cette personne, pour X raisons, ne peut gérer correctement la situation et une information pathologique s’inscrit dans ses mémoires, qui sont transmises à sa descendance. Le ou les descendants ne pourront régler leur propre mal être qu’en retrouvant et traitant ce qui fut à l’origine de cette information tout en utilisant, de façon complémentaire, les techniques et procédés médicaux de leur époque pour améliorer leur état. Tout ceci est maintenant bien établi.

Que s’est-il donc passé à un certain moment de notre histoire pour nous mettre notre Atlas de travers? A quel défi l’Humanité, avec un grand H, n’a-t’elle pas su répondre? N’est-il pas en résonnance et parenté  avec notre problématique contemporaine ou tous ensembles, nous l’Humanité, devons redéfinir sans trop tardé, la façon dont nous voulons vivre au niveau individuel et social sous peine de disparaitre inéluctablement. Ce Oui ou Non à  l’amour.

A partir de l’imagerie  par résonnance magnétique en trois dimensions nous constatons donc que l’Atlas est subluxé sous Occiput, mais pas sur Axis, la vertèbre en dessous. Donc quand l’Atlas tourne, les cervicales l’accompagnent dans son mouvement, ainsi que les dorsales, les lombaires et le sacrum, ce qui oblige le corps à compenser par des torsions d’adaptations, d’abord au niveau des iliaques, bassin basculé chez la plupart, et souvent de la ceinture scapulaire, épaule plus haute d’un côté par exemple. Dans certain cas une bosse se forme ou une scoliose se met en place, parfois avant la naissance, quand les deux clés sont verrouillées dès le sein maternel. De plus la position extrême des transverses de l’Atlas surtout à gauche, gène les circulations sanguines,  nerveuses et rachidienne présentes dans cette zone cruciale, avec les conséquences que l’on peut imaginer sur le fonctionnement  du centre de commandement et de la périphérie.

Par ailleurs le crâne n’est pas correctement assis sur la colonne cervicale puisque le condyle de l’Occiput à gauche ne repose pas correctement dans la facette gauche de l’Atlas. Lui aussi se met en torsions d’adaptation, torsions au pluriel, car sans arrêt le crâne cherche un équilibre dynamique, à la suite duquel le discours ostéopathique croit déceler  8 ou 16 formes de lésions crâniennes, selon les écoles, qui ne sont en fait que différentes positions de confort que le crâne met en place pour assurer son  bon fonctionnement propre.

Tant que nous marchions, c’est-à-dire les générations avant nous autres, que nous nous nourrissions correctement, du moins pour ceux qui n’étaient pas en situation de famine, que nous buvions de l’eau saine et que notre mental et notre affectivité n’étaient point trop perturbés par les discours et les images malsaines que nous avons multipliés dans notre inconscience, les perturbations induites par un Atlas déplacé étaient, pour la plupart, aisément compensées par notre organisme. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Beaucoup de malaises et de fragilités physiques et psychiques marquent le quotidien de nos histoires car nous avons dépassé le seuil des stress admissibles.

C’est pourquoi une technique qui permet au corps de repositionner son Atlas correctement et de se retrouver sur son axe originel, telle que le propose la méthode Atlasprofilax, mise au point il y a une quinzaine d’années par un Suise René Claudius Schümperli lui-même très gravement accidenté, est une bonne nouvelle pour nous.

Mais n’oublions surtout pas , après être venu se faire repositionner son atlas par un(e) atlasprof compétent(e), de persévérer dans notre remise en ordre intérieur pour le plus grand bien de tous, car nous sommes tous inter dépendants, une seule Humanité, et tout travail sur nous même, chacun dans les chemins qui lui conviennent, profite à tous, et en particulier à ceux avec lesquels nous sommes, quelquefois mystérieusement, plus spécialement reliés. De cette façon nous contribueront, humblement chacun dans notre service spécifique, à régler la problématique des origines, et retrouver un homme et une femme debout, comme prévu depuis toujours, dans l’axe de la création.

Pierre Dominique Grivot
Atlasprof  diplomé de l’Atlasprofilax  Academy  Switzerland

Je reçois en consultation à Montréal, à l’Instant Présent, 9823 St Laurent, coin Sauvé,

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