Vaincre la peur en avion, c’est possible.

Si vous faites partie des gens qui sont inconfortables dans l’avion ou qui sont profondément terrorisés, sachez que vous n’êtes pas seul, environ 10,0 % de la population ne prendra jamais l’avion, 28,0 % s’aventurera malgré la peur en absorbant des médicaments et 30,0 % sont inconfortables à bord.

Selon un sondage de Léger marketing en 2001, près de 40,0 % des Canadiens ont peur de prendre l’avion. Vous avez les moyens de vous en libérer.

Cette peur provient de différentes sources, le manque d’information, l’inconnu, l’incapacité de maîtriser la situation et la peur de mourir.

Pour certains d’entre vous, la connaissance de l’aviation sera l’antidote à la peur et pourra s’avérer être un bon moyen de régler votre problème.

Voici quelques notions qui répondront à vos interrogations :
MÉTÉOROLOGIE

Les intempéries, tels les orages, les éclairs, la neige, le verglas ou tout simplement les vents qui provoquent les turbulences, peuvent créer une insécurité, quand vient le temps de prendre l’avion.

La météorologie joue un rôle important dans le plan de vol des pilotes, elle détermine souvent la route à suivre. Établie par des spécialistes, elle est la priorité des Cies aériennes pour assurer la sécurité des passagers et celle de l’avion.

Dans l’univers, tout tend vers l’équilibre, donc lorsqu’une masse d’air chaud rencontre une masse d’air froid, ces deux masses chercheront à s’équilibrer, créant ainsi des perturbations appelées turbulence. Celle-ci, n’est rien de plus que l’aile de l’avion qui entre en contact à très grande vitesse avec des courants d’air inhospitalier. Cela peut modifier considérablement la stabilité de l’avion ainsi que votre confort, mais pas au point de briser l’avion ou de mettre votre vie en danger… Elle peut aussi se comparer au mouvement d’un bateau qui frappe des vagues à grande vitesse. Les avions sont conçus pour résister aux plus grandes forces de la nature connues sur terre. Les compagnies manufacturières d’appareils doivent répondre à des exigences très sévères dans la construction d’avions. Avez-vous déjà entendu parler d’un avion qui a perdu une aile? Les statistiques démontrent clairement que la turbulence n’a jamais, dans l’histoire de l’aviation commerciale, causé un écrasement d’avion. Les ingénieurs qui conçoivent ceux-ci ont un mandat bien précis : prendre la force de vent la plus élevée qu’un avion puisse rencontrer en vol et y ajouter 50%! Avec cette information, ils doivent construire une aile qui puisse supporter une telle force sans briser. Cette marge de sécurité est extrêmement élevée et c’est pourquoi les ailes d’avions n’arrachent pas en vol !

Et aucune compagnie aérienne n’accepterait de perdre un avion du type Airbus 380 d’une valeur de 325.000.000 $ US. 
 
LES PILOTES LES EXIGENCES DE L’EMPLOI
L’aspect le plus important dans n’importe quelle compagnie aérienne est la sécurité. En tout temps, il y a quelques milliers de postulants qui espèrent devenir pilotes de ligne. Ils doivent pour se faire, suivre les cours dans une école collégiale accréditée pendant trois ans et cumuler 250 heures de vol. Ceci leur donne une licence commerciale pour piloter des avions deux moteurs. Si le pilote licencié est chanceux et qu’il est engagé par une petite compagnie aérienne, il pourra effectuer une moyenne de 500 heures de vol par année. Pour devenir pilote sur les gros porteurs, il devra avoir à son acquis 4.000 heures de vol. Donc, il aura s’il arrive à faire chaque année 500 heures de vol, 8 années à faire pour pouvoir être premier officier. Il est prêt alors à être embauché dans une grande compagnie aérienne. Cependant, il faut qu’une compagnie ait besoin d’un nouveau pilote et qu’il soit sélectionné et embauché parmi tous les candidats. Après, pour pouvoir postuler comme commandant de bord, il lui faudra encore effectuer 4.000 heures de vol et donc 8 autres années à 500 heures de vol par année dans la même compagnie, à titre de premier officier. Dans un scénario idéal, un pilote pourrait faire carrière dans l’aviation à condition qu’il soit chanceux et que les conditions soient favorables à son embauche. Les pilotes qui persistent avec le temps sont les plus passionnés et les plus déterminés. Lorsque vous êtes à bord d’un gros porteur, vous êtes donc en parfaite sécurité. D’autant que chaque pilote doit deux fois par année, remettre sa licence en jeu, en passant les tests dans un simulateur reproduisant des situations problématiques de tout genre, afin d’évaluer sa compétence. La licence du pilote peut aussi être révoquée suite à un examen médical échoué. Aucune autre profession n’a ces exigences.

Comme vous pouvez constater rien n’est laissé au hasard dans le domaine de l’aviation.

DE LA CONNAISSANCE À LA LIBÉRATION
Cependant pour plusieurs personnes, la connaissance théorique de l’aviation ne sera pas suffisante pour se libérer de la peur. Si suite à ces informations, vous persistez à être inconfortable ou à avoir peur de prendre l’avion, c’est que votre peur est logée profondément dans votre inconscient et dans votre mémoire cellulaire et que celle-ci s’est immiscée insidieusement dans votre vie. Il faudra alors faire remonter à la conscience l’origine de votre malaise.

C’est pour cela que la peur en avion est complexe et nécessite souvent l’aide d’experts qui savent interpréter l’inconscient et comprennent le fonctionnement du cerveau et de ses deux hémisphères cérébraux.

En règle générale, l’hémisphère gauche raisonne les choses et les événements, il comptabilise et cherche des solutions concrètes et logiques. C’est aussi le centre de la parole et de la volonté. Cet hémisphère on le dépeint comme étant masculin ou énergie yang. C’est celui-ci qui permet d’emmagasiner les informations pertinentes et utiles dans le domaine de l’aviation et évalue à juste titre les risques.

Pour sa part, l’hémisphère droit est coloré d’émotions et de perceptions subjectives. C’est le lieu de l’imaginaire fertile, de la compréhension irrationnelle, intuitive et abstraite. Cet hémisphère on le dépeint comme étant plus féminin ou énergie yin. C’est celui-ci qui est responsable de l’émotion qu’engendre votre peur de prendre l’avion et c’est par lui, que vous accéderez à la conscience de l’origine de votre peur.

«Chacun des deux hémisphères du cerveau a ses sensations, ses perceptions, ses pensées, totalement indépendantes de leurs homologues dans l’autre hémisphère. Sous de nombreux aspects, on peut dire que nos hémisphères représentent deux sphères de conscience distinctes.»     
Docteur Roger Sperry, prix Nobel de médecine 1981.

Avec l’aide d’un thérapeute habile à vous accompagner dans votre ressenti traduisant l’émotion engrammée à la suite d’un événement bien précis de votre passé, vous pourrez accéder au programmant de votre peur.

Votre cerveau est comme un gardien de sécurité, il est programmé exclusivement en termes de survie et il vous protège contre le danger que celui-ci soit réel, imaginaire, symbolique ou virtuel. Par conséquent, si votre stress est intense à l’idée de monter à bord de l’avion, c’est dans un premier temps, la solution parfaite qu’il vous envoie pour vous protéger, même si dans ce cas, le danger n’est pas réel, sachant que c’est le moyen de transport le plus sécuritaire. Votre cerveau envoie tous les symptômes physiologiques correspondant à l’amalgame symbolique que représente l’avion pour vous. Il exécute parfaitement les ordres selon l’information qu’il a reçue à l’origine de l’événement programmant.

Lorsque vous accédez consciemment à la confusion faite entre l’événement à l’origine de votre peur (programmant) et la symbolique associée à l’avion (déclenchant), le cerveau dissocie l’événement de l’amalgame. Ainsi, vous vous libérez de votre peur.

Pour illustrer nos propos, nous vous donnons ici quelques liens entre les programmant et les déclenchant.

Impression de manque d’air dans l’avion et sensation d’étouffement (déclenchant) peuvent survenir suite à la mémoire d’un vécu d’étouffement lors de la naissance, d’enfermement dans une armoire ou dans un tunnel (programmant)…

Malaise lors de la turbulence (déclenchant) représente l’environnement turbulent ou le caractère d’une personne turbulente subit dans l’enfance (programmant)…

La certitude que l’avion peut tomber, basculer en arrière au décollage (déclenchant) rappelle des chutes vécues ou des poids trop lourds à porter lors de son enfance (programmant)…
Pour ne citer que quelques exemples…

DE LA MÉMOIRE CELLULAIRE À VOTRE POUVOIR DE GUÉRISON.
Comme vous l’avez lu, il y a plusieurs chemins qui mènent à la libération de votre peur. Soit vous y arrivé par la l’information sur l’aviation, soit par la prise de conscience de l’émotion refoulée. Cependant, si certaines personnes n’arrivent pas à accéder à la conscience de leur programmant c’est que la mémoire date de leur vie intra-utérine ou que l’événement est si douloureux qu’il en a été occulté. Pour chaque événement vécu, il y a une information cellulaire qui selon l’intensité du choc va se cristalliser dans un endroit précis du corps. Pour libérer les cellules, celles-ci doivent recevoir ce qu’elles sont à l’origine, Joie et Vie, venant d’un amour inconditionnel. Le thérapeute unifié dans sa lumière, permet d’offrir aux cellules, tout l’Amour dont elles ont besoin afin de se libérer définitivement des mémoires. Et en recevant cette lumière, vous pourrez accéder à la conscience de l’être Divin que vous êtes et du Tout et ainsi découvrir votre capacité innée d’auto guérison par la réunification de votre Être.

Nous vous invitons à reprendre votre pouvoir et vous redonner des ailes!
Atelier: Libérer vos peurs et votre inconfort en avion.

Animateurs: Commandant Robert Piché, Florence Béliard et George Wright.
Lieu: Montréal (Air Transat)
Date: 15 et 16 janvier 2011
Pour information ou inscription: 418 622-2000 poste 130 ou 1 877 523-8647 ou [email protected] pour visionner des vidéos à propos de la peur en avion visitez le www.confor.tv sous la rubrique peur en avion