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Réalité, souffrance, joie ! Pourquoi ?

« Un jour, ceci se passait en un lointain pays, sur les bords d’un grand fleuve, un étranger inconnu du lieu entra en « palabre » avec les notables du cru. Il fut d’abord question de bananes et de cocotiers, et l’on s’entendit à merveille. Puis l’étranger inconnu en vint à tenir aux notables des propos de ce genre : Savez-vous que ce fleuve est rempli de forces et de possibilités que vous ne soupçonnez pas, de forces capables d’actionner des espèces de moulins qu’on appelle turbines, lesquelles turbines produisent une autre force qu’on appelle électricité, …

… laquelle électricité, si vous construisiez ces moulins, pourrait vous donner une éclatante lumière dans de petites ampoules transparentes grosses comme des œufs, et, mieux encore, transmettre à l’autre bout du monde vos paroles ou vos images ?…

Les notables, jusqu’alors, s’étaient montrés des plus amènes et des plus courtois. Ils appartenaient à une race pacifique. Mais ils ne pouvaient rien concevoir qui ne se palpe ou soupèse. De plus, ils possédaient un sens aigu de leur dignité.

Cet étranger se moque de nous, finirent-ils par penser. Il nous prend pour des ignorants. Et notre honneur exige vengeance et châtiment Sus ! Sus !…

La minute d’après, l’imprudent se vit culbuté en une énorme marmite d’huile bien bouillante. Puis il ne vit plus rien, à moins que ce ne soit par les lucarnes dont disposeraient les morts pour contempler le monde qu’ils ont quitté…

Cuite à point, sa tendre défroque de chair fut déglutie. Et comme le grand juge du pays se trouvait présent parmi les notables, il articula un bref arrêt, qui servit d’épitaphe :

« Ce menteur avait offensé nos dieux, qui sont dieux de vérité, en formulant des affirmations indiscutablement trop belles pour être vraies… ». »

En jetant un petit regard sur le passé de l’humanité, il nous est facile de trouver des exemples de cette incrédulité maladive condamnant sans remord un humain uniquement coupable parce qu’il a dit la vérité.

REALITES «supérieures non-révélées »
Qu’on le veuille ou non, il y a d’autres réalités présentes non révélées qui existent dans notre univers. S’il n’est pas donné à chacun de les percevoir, il existe moult signes de leur présence.

Il est en effet difficile d’imaginer autre chose que ce que l’on voit, ou croit. Un peu comme si nos vérités se fondaient uniquement sur du tangible, du palpable. Ces convictions nous amènent souvent à souffrir pour vivre ou survivre : « je n’aime pas mon boulot mais je dois payer mes factures… je n’aime plus ma femme ou mon mari mais je ne veux pas perdre tout ce j’ai acquis… je suis une victime des autres,  je suis malheureux(se) parce que les autres m’ont fait du tort… je dors mal, je me sens mal dans mon corps,  je suis angoissé(e), j’ai besoin de médication, j’ai peur, je souffre, je suis seul(e), personne ne me comprend …je me sens exploité(e) … etc. ». Oui, ce sont des situations plus fréquentes qu’on ne le pense ayant pour résultat un malaise permanant, une souffrance intérieure récurrente et rayonnante… et parfois une maladie.

Existe-t-il encore des « cuiseurs » ? Sommes-nous encore dans cette mouvance ? Sommes-nous notre propre « cuiseur » ?  Par notre façon d’exister, par notre attitude, ne sommes-nous pas comme ceux qui, en d’autres temps, refusaient de croire à l’électricité et à la radio ? Y-a-t-il encore des humains qui refusent par principe ou croyance d’admettre que le bonheur c’est  « ici et maintenant » que cela se passe? Ce sont des questions  que je pose en général, chacun de vous pouvant se poser les questions qui lui semblent opportunes.

Albert Einstein a donné son opinion sur les négateurs de cette espèce. « Ce sont des gens qui n’ont pas davantage le sens du possible que du merveilleux, des êtres qui ne possèdent pas le sens du mystère… l’illustre physicien ajouta, afin qu’il n’y eût aucune équivoque sur la nature et la portée de son opinion : Ces gens sont des infirmes : je les plains… »

J’aimerai faire une nuance entre faux et vrai incrédule. Pour les vrais on ne peut qu’avoir que de l’empathie pour leur manque conscience  de  l’existence de la beauté de cette intelligence universelle qui régit  notre univers. Pour les faux incrédules, il est peut-être bon de se poser la question du pourquoi. Ne serait-ce pas pour mieux contrôler et manipuler le reste de l’humanité. Mais là est une autre réflexion…

Est-ce avoir du « Pouvoir » que de laisser son Être chercher et percevoir ces réalités ? Du pouvoir sur qui ou quoi ?

Est-ce une fatalité? Peut-on se sortir de cette vision restrictive? Par quoi suis-je limité? Pourquoi est-ce si difficile d’être heureux et de vivre dans la joie, la paix, l’harmonie?  Quelle en est la cause?

On dirait que plus nous nous éloignons de notre naissance plus cela devient compliqué d’être heureux. Notre ouverture, notre perception de la vie se limitant pour ne laisser place qu’aux systèmes de croyance ou de vie mis en place par les sociétés. On devient  des « mèmes ».

On sait que les premières années de la vie d’un enfant sont d’une importance capitale dans la construction de sa structure de pensée, dans la construction des valeurs sur lesquelles il va fonder sa vérité et préparer inconsciemment son futur. Combien il sera difficile de contrer ou d’oublier les « traumatismes » subits durant cette période. Traumatismes renforcés par de nouvelles expériences devenues parfois des patterns que nous vivrons ou revivrons au cours de notre vie. Un cycle infernal, un peu comme une eau de source teintée à vie par la couleur de la souffrance.

Depuis des millénaires, depuis fort longtemps on nous parle, de bonheur, de paix, d’amour. C’est sans doute  la partie la plus importante de la littérature toutes langues et civilisations confondues.   Les ouvrages sur la sagesse, sur la conscience, sur la paix intérieure… se comptent par million.  « Ouais !» Lire ne semble pas suffisant.  Cette misère et cette souffrance se retrouvent tant au niveau individuel humain (microcosme) que collectif humanité (macrocosme).  Que faut-il donc faire pour changer cet état? Faire une révolution? Combattre ou comprendre les origines de nos souffrances ou de ces patterns? Renaître?

Je suis bien d’accord qu’il faille changer cet état de souffrance par un état de bonheur permanent. Faire une révolution collective? Peut-être, ça ne serait pas la première et encore moins la dernière. Est-ce concluant? Je n’en suis pas convaincu au regard de l’histoire. Il y a 2000 ans un dénommé Spartacus a mené une rébellion au sein de l’empire romain contre l’esclavage. 1000 ans plus tard au moyen âge l’humain était toujours aussi esclave. Aujourd’hui l’esclavagisme existe toujours… bref, une révolution, temporairement cela peut soulager mais à long terme cela ne semble pas très efficace.  ou comprendre les origines de nos souffrances ou de ces patterns? Encore la je n’en suis pas convaincu. Au fil des entretiens que j’ai eu avec de nombreuses personnes qui sont venues me consulter j’étais stupéfait et attristé de voir que certains essayaient d’être en paix avec leur passé depuis 10, 20 voire 30 ans aux travers de différentes thérapies ou sessions de toutes sortes, sans doute aussi intéressantes les unes que les autres. Ils sont toujours aussi souffrants. Renaître? Naître à nouveau ? Si l’enfant naît de chair à la matière, il est néanmoins inconscient. Inconscient car la matière qui le constitue n’est pas à pleine maturité. Sa conscience a besoin de  grandir pour prendre forme, un peu comme les ailes d’un papillon qui ont besoin de se rigidifier pour lui permettre d’être pleinement papillon. La naissance de la chair à la matière, c’est la 1ere naissance. Généralement c’est la seule naissance que l’humain reconnait. Il y a une  seconde naissance qui serait de naitre de la conscience à l’esprit. Ce que l’on retrouve dans les différentes traditions qu’elles soient religieuses, ésotériques ou spirituelles, sous différentes appellations : réintégration, éveil, initiation…

Elles nous enseignent qu’il est nécessaire de  comprendre et de « réaliser » ce qu’est la position de l’humain au sein de l’Univers. Elles nous enseignent aussi qu’il est vital de sortir de cet état hypnotique dans lequel nous sommes plongés involontairement ou volontairement et par quoi notre vision se trouve devenue si sophistiquée et compliquée que tout effort semble  vain.

II faut prendre de soi-même une conscience globale, synthétique, une conscience qui ne soit plus fonction de l’extérieur et du relatif, mais de l’intérieur et de l’Absolu… En d’autres termes, de l’âme, de l’Être, de ce que toutes créations ont en commun : La Vie.

« II faut donc parvenir, en conséquence à « s’éveiller », c’est-à-dire : à se soustraire à l’action de l’hypnose et des chocs, des « envoûtements » périphériques et à prendre en mains ses propres leviers de commande. ».

Beaucoup affirment que c’est de et par la souffrance que l’on peut y arriver. Je dirai que ce qu’ils obtiennent par la souffrance nous pouvons l’obtenir beaucoup plus rapidement par et dans joie.

Comment ?  Un bébé né de chair dans la matière commence par se laisser vivre, il ne devient pas un sprinter de 100 m ou un champion de tennis le lendemain de sa naissance. Il va d’abord se découvrir…  Naitre de la conscience à l’esprit c’est pareil. Cela commence par des petits choses simples dès le matin au réveil, prendre conscience que l’on est vivant, nous sommes une expression de la vie, on  s’étire, on se réveille à nous, en amour avec nous. Vous avez déjà aimé ? Vous savez de quoi je veux parler ? Alors aimez-vous autant sinon plus ? S’aimer en se regardant dans le miroir, prendre conscience de l’être que nous sommes, prendre le temps de s’aimer, se dorloter, nourrir avec amour son corps. « Comment est-ce que je sens aujourd’hui ? Si des pensées « m’assaillent » je les stoppe car ma priorité c’est moi et moi  je m’aime comme personne ne pourra m’aimer. Non pas qu’ils en soient incapables mais tout simplement parce que je suis Moi 24h sur 24. Si je suis dans une situation inconfortable, j’ai plein d’outils à ma disposition, mon intelligence, mes forces, mes faiblesses, mon mental… pour me sortir de là et j’ai beaucoup d’amour à me donner ». Mais commencez par des choses simples… la suite viendra d’elle-même. Il faut « s‘entrainer » à être heureux comme le dit si bien Mathieu Ricard.  J’ai bien parlé d’outils en parlant d’intelligence, forces… mental. Souvent on s’identifie à  ces outils. Non l’Être n’est pas cela, ce que nous sommes est bien plus que cela, nous sommes la Vie.

Giulio Fioravanti – Conférencier

L’atelier que je vous propose de suivre va en ce sens… il est fait pour naitre de la conscience à l’esprit. Sans grand éclat, juste simplement.

Initiation à l’INSTANT PRÉSENT
Du 16 – 17 Juillet 2011
à Montréal, 23 – 23 juillet à Québec

Avertissement : Vous allez entreprendre un voyage au cœur de la vie sans filet ou presque. Vous allez passer dans un court laps de temps différentes épreuves ou étapes afin d’arriver au « seuil de la porte ». Seuil de porte que vous franchirez seul(e)…

Inscriptions :    514-792-1199        ou   http://bit.ly/gt9XnJ



A propos de l'auteur

Ancien homme d’affaires et formateur sur les problèmes de santé liés à l’amiante pour le GRETA(1) en France, formateur,conférencier, thérapeute en énergies humaines, plus particulièrement ...

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