Dossier de presse de Christine Angelard
VIVRE AUTREMENT
Participation à l émission de MARIO PROULX: «Vivre autrement»: www.radiocanada/vivre autrement.Séries de 5h d enregistrement sur le thème de la santé, faisant intervenir une cinquantaine de participants, patients, médecins, philosophes, psychologues, etc sur le thème de la santé.Diffusée du 6au 10 octobre sur les ondes de Radio Canada
Participation au livre qui a été tiré de ces émissions: sélections de 11 participants: David Servan Schreiber, Mathieu Ricard, Martin Juneau, et bien d autres.
Titre : VIVRE AUTREMENT
Media LIVRE ; EMISSION RADIO-CANADA
Date : 06 10 2008
Avoir les reins solides….
Chez l’être humain, l’argent est lié à des fonctionnements archaiques qui sont profondément enfouis dans nos inconscients.
Certains le perçoivent comme un pouvoir, d’autres comme une force, certains le voient comme un outil alors que pour d’autres, l’argent est une chose vil, méprisable.
Pourquoi toutes ses différences?
Titre : Avoir les reins solides….
Media Magazine vivre
Date : 01 03 2008
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L’acidité: ” je brûle de l’intérieur”
Quoi de plus désagréable que de sentir notre repas remonter dans l’oesophage??
comment la médecine chinoise envisage l’acidité??
conseils pratiques
Titre : l’acidité: ” je brûle de l’intérieur”
Media Magazine vivre
Date : 01 03 2008
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J ai le frisson
Ça y est je vais avoir la grippe!!
quoi faire selon les principes de lla médecine traditionnelle chinoise, pour passer au travers…
Titre : J ai le frisson
Media Magazine vivre
Date : 01 01 2008
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QU’EST-CE QU’UN CORPS ?
L’an dernier, en mars 2006 je co animais un atelier avec le philosophe Jean Yves Leloup sur la notion du corps : comment le médecin et le philosophe pouvaient se retrouver sur ces notions essentielles ??
Je retranscris ici les grandes lignes de ce travail qui me semble une synthèse importante à une époque où notre corps est traité soit comme un objet à maintenir en performances permanentes, soit comme une juxtaposition d’organes.
Le thérapeute en santé globale que je suis depuis 16 ans, a appris de ses différents maîtres, à travailler dans ce sens, et cet écrit est un témoignage à leurs enseignements.
Lorsqu’on parle de corps, de quoi parlons nous ? L’anatomie d’un sujet n’est pas Le sujet, comme une partition n’est pas la musique.
Nous vibrons sur différents tons. A l’intérieur de nous s’harmonisent plus ou moins bien différentes couleurs ou différents sons qui nous constituent tout entier. Jean Yves Leloup parle d’une harpe à 10 cordes ; et nous avons gardés cette image. Telle une harpe à dix cordes nous résonnons plus ou moins harmonieusement, en fonction des sons prépondérants, ou au contraire à l’unisson retrouvé….
Notre humanité porte au cœur de son incarnation même dix corps ou dix nuances.
Corps de mémoire
Corps d’appétit qui constituent notre corps physique.
Corps de Pulsion
Corps d’émotion
Corps de désir
Corps de parole qui constituent notre corps psychique
Corps de sentiment,
Corps d’imaginal
Corps de louangeCorps de silence qui constituent notre corps spirituel
Sommes nous entiers dans notre corps ? N’ y a-t-il pas un ou plusieurs corps manquants ? Ou du moins un ou plusieurs corps qui ne vibrent plus ?
Mais vous vous souvenez que pour être en santé, c’est-à-dire aussi en paix, il faut être entier : Tenir ensemble tous les climats qui nous constituent, les faire résonner harmonieusement….
Vaste projet, mais fonction ontologique de l’homme.
(Sotéria a donné les 2 mots santé et salut ; et ce mot grec de sotéria tire lui-même ses racines dans l’hébreux : shalom=paix)
Etre en paix, en santé, en harmonie, c’est aussi selon la tradition plurimillénaire chinoise être ce pont entre le Ciel et le Terre : les pieds sur Terre, la tête au Ciel. Etre cette échelle à 10 barreaux qui redonne sa pleine dimension à notre humanité. « L’homme est un être spirituel expérimentant une incarnation terrestre »
Dans notre monde occidental qui a par trop développé parfois le côté matière, ou qui dérive par réaction inverse dans des fuites pseudo éthérées, il est temps de retrouver nos racines terrestres qui ensuite nous permettront de nous verticaliser, et d’ouvrir notre esprit à « plus grand que nous en nous ».
L’homme, telle une harpe à 10 cordes a à retrouver l’échelle de Jacob : pont incessant entre Ciel et Terre.
Quels corps donc, nous constituent.
Corps de mémoire
Outre nos propres antécédents médicaux ou psychologiques qui peuvent avoir laisser des traces, des fragilités, nous sommes aussi porteurs des mémoires de nos ancêtres. Surtout des non dits, des secrets, des problématiques non résolues, qui se transmettent d’inconscient à inconscient, de génération en génération, pour mieux ressortir au niveau clinique quatre générations plus tard. C’est tout le travail d’Anne Ancelin Schutzenberger d’avoir étudié et porter à notre connaissance ces faits. Le génosociogramme permet ainsi parfois de résoudre de façon inattendue des pathologies ou problématiques jusque là incompréhensibles.
Corps de mémoire également biologique : A chaque grossesse se rejoue l’histoire de l’humanité dans l’embryogenèse. Notre espèce porte aussi des codes biologiques de fonctionnement en relation avec le monde animal : ainsi nos problèmes de vessie nous renvoient à des problématiques de territoire et d’autorité dans ces territoires. De même la fonction maternante, nourricière se retrouve dans le sein gauche (pour une droitière) d’une femme lors de soucis majeurs en relation avec ses enfants ou la personne qui est maternée par elle.
Les travaux du Dr HAMER ont montré comment le déclenchement d’une pathologie était liée à un ressenti et à un code biologique : elle se fait du souci pour un enfant ou quelqu’un qu’elle materne, et elle peut déclencher une pathologie plus ou moins importante à ce niveau.
Nous sommes donc constitués de mémoires biologiques, ancestrales et personnelles. Nous sommes un maillon de la grande chaîne humaine, et il est important d’en avoir conscience pour pouvoir au mieux alléger ces paquets de mémoires et ces paquets de chagrins. « Tout ce qui ne parvient pas à la conscience, revient sous forme de destin »JUNG
Corps d’appétit
C’est ce qu’on observe au stade oral de notre développement : l’enfant connaît par le goût.
Nos goûts et nos dégoûts alimentaires sont aussi en relation avec nos mémoires.
Goût, dégoût pour le lait : qu’elle relation avons-nous eu avec la fonction maternante ?
Est-ce que ce corps d’appétit prime sur les autres corps ? Vous vous souvenez comment nos carences affectives peuvent se traduire par des désordres au niveau de nos comportements alimentaires. On se remplit de douceurs pour combler le manque de douceurs affectives…
Est-ce que ce corps résonne plus ou moins ??
Est-ce qu’il y a une telle recherche d’absolu, de pureté qui coupe le sujet de la matière ? : il aspire à une autre nourriture, plus spirituelle, et étant coupé de sa matière évolue vers cet état dangereux qu’est l’anorexie. Jaqueline Kellen a bien compris ce qui habite ces adolescents : une soif d’un autre monde, d’une autre nourriture, celle de l’esprit. Mais l’excès même dans lequel ils tombent est le témoin de leur « désincarnation » quasi volontaire au début et qui se referme malheureusement trop souvent sur eux comme un piège.
Trop ou pas assez de corps d’appétit ?
En médecine traditionnelle chinoise (MTC), le goût est lié à l’énergie de Rate Pancréas : Méridien de la Terre nourricière et du sens de la mesure.
Pour la MTC, il est vital de trouver notre équilibre grâce à cet ensemble Rate pancréas, un des 5 organes trésors de la loi fondamentale des 5élements.
Son déséquilibre entraînera de graves perturbations pour la santé et le psychisme de l’individu.
Corps de Pulsion
Sans pulsion, sans cette énergie qui nous fonde rien ne se crée.
Cette énergie, sise dans les reins est d’abord une énergie sexuelle : corps de désir, corps de pulsion ; comment ça va dans ce corps là ?
L’énergie ancestrale du père et de la mère se réunissent au niveau de nos reins en un point appelé « Ming Men » en MTC : la porte du destin ( !) C’est l’énergie première qui porte en elle tous les possibles du nouvel Etre.
Energie sexuelle d’abord, énergie créatrice ensuite.
Comment sont orientées ces pulsions ? Est-ce que ce sont elles qui dirigent ma vie et la dévorent quasiment ?je pense à certains artistes dont Noureev en particulier, danseur sublime avec une volonté et une énergie extrêmement puissantes dont l’appétit sexuel était aussi exceptionnel que ses performances artistiques.
L’énergie des reins en MTC est le lieu de la volonté de l’énergie créatrice et de la sexualité. Tout l’art est de la maîtriser sous peine d’être détruite par elle par son propre épuisement entraînant alors une perte de l’énergie de vie.
Est-ce que ce corps est en équilibre dans ma vie ?
Est-ce que ce corps est l’unique corps dans lequel la relation à l’autre peut avoir lieu ???
Corps d’émotions
Est-ce nos émotions qui dirigent nos vies ?
Siège de l’élément Foie en MTC, vous savez comment nos émotions peuvent prendre le dessus sur nos comportements. S’il est important de les écouter, il est aussi important de ne pas leur laisser toute la place.
C’est le mythe de la calèche : La calèche représente notre corps physique, tirée par deux chevaux qui représentent eux nos émotions. Ces chevaux (émotions) sont guidés par un cocher (notre mental) ; et cette calèche avance sur la route de la vie, avec ses zones d’ombres, d’incertitudes, de brouillard parfois.
C’est alors que le cocher (mental) a le choix d’aller n’importe où en laissant faire les chevaux, ou bien de se retourner vers le passager intérieur, bien à l’abri, à l’intérieur de la calèche, et que l’on en voit pas de l’extérieur, l’Etre intérieur. Car lui seul sait où l’on va, par quels chemins,et quand on arrive….De la souplesse et de la fermeté du mental envers ses émotions, va dépendre le confort du voyage. De l’attention aux enseignements du maître intérieur, va dépendre la qualité et la réussite du voyage.
Et surtout comme les chevaux de l’allégorie, il est dangereux de brider ses émotions avec un mental super puissant, car un jour ou l’autre elles nous ferons « verser » dans la pathologies. Nos émotions doivent être reconnues, exprimées en paroles, en talents artistiques multiples, mais surtout pas niées ou refoulées : elles sont alors de véritables bombes à retardement. Et l’on retrouve là, la place de toutes ces thérapies de libérations des émotions refoulées, enfouies, qui passent toutes par des exercices ou des touchers corporels.
Donc, corps de mémoire, corps d’appétit, corps de pulsion, corps d’émotions sont les quatre aspects qui représentent la base même de notre incarnation : notre corps physique. Mais nous vibrons aussi à un niveau plus subtil, plus intérieur : c’est parfois là qu’il y a souffrance, ou au contraire réalisation
Corps de Désir :
C’est parfois là qu’il existe un corps manquant…
Qu’est ce que je désire vraiment ? Qu’est ce qui motive ma vie ?
Amputé de ce corps là il n’y a pas de goût de vivre : à quoi bon ? C’est la faille à ce niveau qu’on appelle dépression, et dépression grave.
Situé dans l’énergie des reins (en MTC), ce corps de désir va plus loin que l’énergie sexuelle. C’est la notion de vie même qui est là remise en question.Les patients à qui ce corps fait défaut sont enfermés dans une profonde dépression.
Qu’est ce qui va nourrir ce corps ? Qu’est ce qui va pouvoir le réveiller ?
Sur la grande roue de la santé que représente la loi des 5éléments de la MTC, on voit que c’est le SOUFFLE (l’énergie du poumon) qui va nourrir cette énergie rénale, qui ira elle-même alors nourrir l’élément du foie et donner l’élan créatif à nos émotions, à nos ressentis.
Le mental ne servira de rien face quelqu’un amputé de ce désir là (« raisonne toi.. »)Au contraire il ne fera qu’aggraver les choses. Les règles énergétiques de la MTC qui a bien compris l’inter relation entre nos émotions et nos organes l’enseignent depuis plus de 5000ans….
Ce qui nourrit notre Désir, appartient à l’incréé, au monde invisible, en tout cas sûrement au souffle. Et l’on connaît toute l’importance des techniques de relaxation basées sur le souffle qui vont permettre à la personne de progressivement reprendre pieds.
L’assommer de médicaments ou de paroles ne traitera véritablement rien en profondeur. On commence en occident à s’intéresser à d’autres techniques pour traiter ces dépressions et des techniques corporelles ! « Troquer votre Prozac contre des Adidas »David Servan Schreiber dans son livre « guérir ».
Le corps est la partie matérielle de ce qui nous constitue, et c’est l’élément en résonance avec notre intériorité, sur lequel nous pouvons inter agir.
Corps de parole
Parfois c’est dans nos corps de paroles, qu’il y a faille :
La parole nous structure. Quelles bonnes paroles m’ont construites, ou quelles mauvaises paroles m’ont détruites ? A-t-on été béni(bien dire) ou maudit (mal dire) ?
Quels tabous, interdits ou injonction de l’enfance pèsent encore sur moi, sur mon comportement ?
Est-ce que dans ce corps je suis à l’aise ou au contraire enfermé ? « Les filles c’est fait pour torcher les enfants »a entendu toute sa jeunesse cette femme, première née d’une famille nombreuse, et dont le corps s’interdit d’enfanter, alors que son plus cher désir est d’avoir des enfants….
Vous sentez bien comment les paroles ont un impact important sur nos vies et même sur notre physiologie. On a vu des personnes développer des acouphènes, pire perdre l’audition à la suite de chocs émotionnels puissants vécus sur le mode auditif. Qu’ont-ils entendus que leur corps préfèrent fermer ou parasiter l’audition….
Une parole peut guérir ou tuer…
Les conflits démarrent toujours au départ par une parole de trop ou une mauvaise parole.
Alors qu’ontologiquement la parole nous a été donnée pour glorifier….
Est-ce que je communie dans ce corps de parole avec l’autre, ou est ce que je me noie dedans pour ne pas entendre l’autre ????
Paradoxalement, ce ne sera pas parce que 2 personnes se parlent beaucoup qu’elles seront forcément bien ensemble…Parole = échange ? ou parole =logorrhée ?
C’est lorsque 2 personnes peuvent rester ensemble en silence qu’une véritable communion a lieu.
La parole non dite est peut être, sûrement même source de problématiques ;
La parole mal dite est aussi source de conflits, mais
La parole incessante est aussi perturbante car c’est l’encre qu’envoie la pieuvre pour masquer sa fuite.
Comment équilibrer nos corps de paroles ? Peut être par l’écoute.
Corps de Sentiments
Est-ce que ce corps vibre en nous ?
Est-ce que je lui laisse encore de la place ?
Le corps de sentiment c’est celui qui me permet d’entrer en empathie avec l’autre.
Ce corps ne peut s’éveiller que si l’écoute, l’attention à l’autre est présente.
Il ne s’agit pas d’émotions là, on est à un degré plus subtil. Si je me laisse entraîner dans les émotions de l’autre, je ne pourrai pas l’aider. Mais si j’ai le cœur suffisamment ouvert pour l’entendre, là je pourrai peut être quelque chose.
J’ai l’habitude de dire que dans une consultation médicale, nous ne sommes pas deux, mais trois : le sujet qui consulte, le thérapeute, et la relation.
De la qualité de la relation dépendra la qualité de consultation. C’est dans ce corps là que va avoir lieu la rencontre qui va permettre au thérapeute d’aider au mieux son patient à trouver la voie juste qui le conduira au « passager intérieur de la calèche ».
Quelque soit le traitement engagé, la voie juste est celle qui ramènera le sujet en son centre.
Est-ce que notre société moderne, individualiste et centrée sur le développement personnel (!!…) n’oublie pas ce corps qui nous fait nous dépasser, et passer de notre condition d’ « humanoïde » à une condition d’Humain ??
C’est dans ce corps de sentiments qu’on lieu des échanges d’une subtilité inouïe entre deux êtres.
Qu’ils soient mari et femme, et la relation de couple s’envole dans des tendresses et un amour plus subtils. Passe à un autre niveau.
Qu’ils soient patient thérapeute, et cette qualité de sentiment outre le fait de les grandir tous les deux, va permettre d’aller plus loin, mieux.
Qu’ils soient simples rencontres, et cette rencontre n’aura pas été inutile, mais ciment de quelque chose qui est en devenir à l’intérieur de chacun.
C’est enfin dans ce corps là qu’on peut aussi accompagner l’autre pour son dernier voyage : tout l’art de l’accompagnement. Dans nos corps de sentiments, nous nous apercevons que c’est en accompagnant l’autre, (ami, malade, mourant) en étant à son écoute que l’on grandit soi même. L’amour se multiplie et nous nourrit lorsqu’on le laisse couler en nous. C’est la seule chose qui s’accroît quand on la donne.
Comment ça va dans nos corps de sentiments ? Est ce que la peur ne l’a pas totalement fossilisé ce corps là ? Est ce que l’on peut encore respirer, échanger dans ce corps là ??? Et la fossilisation de nos corps de sentiments donne des troubles psychiatriques graves à l’échelle humaine, et des comportements aussi graves d’exclusions et d’intégrismes à l’échelle d’une société.
Lorsqu’on est amputé de corps là, la joie, le rire ne font plus partie du quotidien. Apparemment on va bien, mais on n’aime plus !!!!
Et aimer dans ce corps là c’est pouvoir aimer sans le corps de pulsion, sans le corps d’émotion, sans les difficultés de ces corps là. Aimer dans le corps de sentiment, c’est aimer l’autre dans sa différence. C’est peut être le corps qui continue à aimer quand les corps d’émotions et de pulsions sont un peu fatigués par la vie.
Le corps imaginal :
Quelles images m’habitent ?
Comment s’est construit mon imaginaire ? Est-ce que je peux échanger avec ce corps là ?
Quels rêves m’habitent ?
C’est à partir de ses rêves que l’homme a aussi grandit.
Est-ce que je rêve encore ?
Est-ce que je suis capable d’imagination ??
Le corps imaginal est celui qui va me permettre d’avoir un autre regard sur ma maladie, sur la vie, sur la mort.
C’est par le corps imaginal qu’on entre en relation avec les symboles. L’image le symbole fait appel à une lecture au niveau de nos deux hémisphères cérébraux enfin réunis….Le mot parle à notre corps de paroles, l’image parle à tous, lettrés ou pas, érudits ou non.
Lorsqu’on développe cette lecture de notre corps et de la vie, on prend un peu plus de hauteur et en même temps de simplicité dans la vie.
C’est vital l’imagination….sans imagination, rien de nouveau.
Et ça se retrouve au niveau scientifique : la recherche a besoin d’imagination.
Mais sans aller chercher si loin, notre corps, notre être a besoin d’imagination. L’image mentale est créatrice : on le sait bien en thérapeutique. C’est la méthode Simonton : qui permet à travers des images de modifier le processus cellulaire.
Et il en existe bien d’autres.
Si ce corps est manquant, c’est grave, le sujet ne peut plus re créer.
La visualisation est une technique prodigieusement efficace, et encore trop mal utilisée. Par contre elle est utilisée à contrario par tous les scénarios catastrophes qui laissent dans l’imaginal du patient des images néfastes .Ces images iront créer leurs champs énergétiques quelque part….dans le corps du patient. La pensée, mais encore plus l’image est créatrice. D’où l’importance en médecine de véhiculer des images positives, ce qui ne semble pas être le cas de nos systèmes de santé, qui sous couvert de faire de la prévention, véhiculent des images de peur….Ce que j’appelle un contre sens profond. On peut très bien soigner les personnes en étant simplement vrai, sans faire peur ou menacer des pires complications.
Si nous reprenions le contrôle de nos corps imaginaux en choisissant avec quoi nous l’alimentons au quotidien….
Il y a aussi parfois désordre dans le corps imaginal, et là on retrouve les pathologies psychotiques, où les patients sont complètement dans leurs images, et ont perdu pied avec la réalité. Ils sont enfermés dans leurs images…Comment leur refaire prendre pied dans ce monde ci. Car la « réalité » n’est que relative. Reprendre pied dans ce monde ci passera peut être en faisant appel aux autres corps physiques : corps de mémoire à alléger, corps d’appétit à redécouvrir, corps de pulsion à équilibrer, corps d’émotions à apaiser….Dure tâche de faire redescendre un peu au bas de l’échelle celui qui s’est enfuit trop vite ailleurs, en haut. JYLeloup a l’habitude de dire que les psychotiques sont des gens dont l’initiation à dévié : ils ne sont pas suffisamment ancrés et leurs corps imaginal, les a totalement absorbés.
Donc là nos corps de désir, de paroles, de sentiments, imaginal : forment notre corps psychique. Et sommes nous entiers dans ces corps ? quelles nuances tristes ou gaies dans ces corps. Et notre harpe arrive t’elle à faire entendre toutes ces cordes ???
La maladie, c’est un corps manquant, ou éteint, ou simplement « grippé ».Parfois il n’y a que quelques cordes qui jouent et plusieurs éteintes. C’est tout l’art du thérapeute d’aller essayer de refaire circuler la Vie dans son patient, de l’aider à faire vibrer toutes ses cordes…
Corps de Louange :
Là, nous entrons dans les corps lumineux.
Le corps de louange, c’est le corps de La Joie pure.
C’est le corps du chant : l’énergie du Cœur. Le chant gratuit pour rien, pour le plaisir, pour le sourire. Le rire, le chant, la joie, appartiennent en MTC à l’énergie du Cœur. Et la grande richesse de la médecine chinoise est d’avoir compris qu’il existe un cœur empereur : reflet de l’énergie céleste dans notre incorporation : c’est la pure énergie spirituelle qui appartient au monde incréé ; et un cœur ministre qui obéit au premier et est responsable de notre circulation de vie.La louange, la joie sont des émanations de notre corps spirituel, et nous permettent à l’inverse de le retrouver lorsque nous nous y abandonnons.
Da,s les dialogues avec l’ange, il est écrit :que la joie soit votre guide !Et il y en a pour qui ce corps manque. Ils ont de beaux sentiments, de grandes images, mais c’est comme une lame de fond de tristesse. Et c’est le cas d’ailleurs parfois de certains thérapeutes ou autres accompagnants, prêtre ou moine, parfois de capter cette tristesse de notre terre, de nos frères humains : que font ils !!! Alors là lorsque ce corps manque, ou faiblit, comment le retrouver ??Peut être justement par le silence de la méditation, par l’isolement momentanée au cœur de notre sacré, par le chant, par la joie d’un enfant, le sourire de l’ami. Au contraire vous avez vu aussi des personnes qui s’isolent complètement dans une béatitude nouvellement découverte, ou dans un ordre soit disant spirituel mais en fait sectaire du fait de la rupture avec les préoccupations des autres. Elles sont dans une émotion de béatitude nous dit JYLeloup, pas dans une vraie béatitude. Les êtres qui sont totalement dans ce sentiment ne sont pas exclus des préoccupations de ce monde, même s’ils vivent parfois retirés du monde. Retités du monde, mais ouvert à lui.Effectivement, la vie nous malmène, malmène nos patients et garder le cap de ce corps de louange est parfois difficile, mais y revenir régulièrement nous permet de nous ressourcer et …de continuer. Ce corps de louange nous y touchons aussi parfois dans certaines consultations qui sont de vrais moments de grâce. Où, l’on a le pressentiment de quelque chose de plus grand qui vient d’être atteint, qui vient d’émerger. Et là effectivement : on a qu’un seul mot qui nous vient à nous thérapeute, c’est : MERCI MON DIEU.
Corps de louange, qui nous fait pressentir plus grand, plus beau et qui donne des ailes. Quand nous le contactons, c’est un pur bonheur.
Mais il fait parti de cordes subtiles de notre harpe….
Corps de Silence :
C’est celui qui est atteint quand les neufs autres sont à peu prés en équilibre.
Ce corps là nous permet d’être présents encore quand les autre corps sont en équilibre, certes et c’est une grâce supplémentaire, mais il nous permet aussi d’être présent quand les autres corps de paroles, de sentiments ne peuvent plus s’exprimer. Rester en silence à côté de quelqu’un qui souffre, est mille fois plus utile que de déverser des flots de paroles qui se veulent rassurantes. Rassurantes pour celui qui les dit, certainement pas pour celui qui les entend.Lorsqu’on peut rester en silence à côté de quelqu’un qui souffre c’est déjà l’aider beaucoup.
Lorsqu’on peut partager des moments de silence à deux, on entre aussi dans une plus grande intimité qui dépasse les corps physiques et dont le souvenir est inaltérable avec les ans, ou par la disparition de l’un deux. Ces moments de silence partagés nous nourrissent profondément puisqu’ils nourrissent notre corps spirituel, c’est à dire notre essence même.
Donc ces corps de louange et corps de silence, nous font toucher au sublime qui habite l’homme mais que l’on oublie trop souvent parfois, ou qu’on néglige sans se souvenir que la vraie guérison se fait des corps les plus subtils vers les corps les plus denses .
Ce sont ces corps qui font entrer la Lumière dans notre matière…
Qu’est ce qu’un corps…..une harmonie à retrouver. Et nos pathologies, nos souffrances viennent nous montrer les cordes faibles…
Avec beaucoup de patience et d’amour apprenons à revisiter toutes nos cordes
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Christine Angelard
514 276 3697
Conférences et cours sur le langage du corps
Consultations en santé globale à Outremont
Titre : Qu’est ce qu’un corps
Media Article:
Date : 10 04 2007
Semaine de la Paix 2007.
On m’a demandé de donner mon point de vue en tant que thérapeute en santé globale sur la paix : comment un thérapeute envisage t il cette réalité ???
Je répondrai peut être en thérapeute, car c’est la passion qui m’anime au quotidien dans ma pratique, mais je répondrai avant tout aussi comme femme du 21ème siècle, mère et professionnelle de santé.
Qu’est ce que c’est qu’être en paix ?
L’étymologie nous apporte une réponse : Etre en paix, et être en santé c’est la même chose. Du Grec « Sotéria » sont issus les 2 mots : salut et santé. Eux-mêmes dérivant de l’hébreux : Shalom qui veut dire paix.
Etre en santé ou en paix, c’est avant tout être entier ; c’est-à-dire habiter son corps, tout son corps, tous ses corps même comme on le verra un peu plus tard. C’est tenir le haut et le bas ensemble, comme nous l’apprend la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). L’homme est un pont entre le Ciel et la Terre.
Il sera capital d’avoir de bonnes racines :
Savoir d’où l’on vient : son histoire, celle de sa famille, de son pays. Etre bien « enraciné » Et vous savez toutes les pathologies qui naissent de ces carences là…
Mais aussi avoir de bonnes racines, c’est prendre soin de sa matière. Le corps est le temple de l’Etre qui s’est incarné.
Le corps est l’instrument avec le quel nous expérimentons le Monde et la Vie. Le malmener n’est jamais sans dommage pour notre apprentissage de la vie, pour notre réalisation personnelle. Sans en faire un culte excessif, prendre soin de notre corps est le début d’un chemin vers l’autre :si je ne me respecte pas moi-même comment pourrai je respecter autrui ???
Mais il sera aussi important de grandir dans sa verticalité, qui est la vraie dimension de l’homme. Ouvrir son esprit et le nourrir. De pensées certes, mais aussi de beau, d’éphémère de subtil, de Silence, de grâces.
Le lieu d’équilibre de ce « pont » se trouvant au niveau du Cœur de l’homme. C’est là que l’homme trouvera sa vraie richesse qui grandira en se donnant….
C’est là la seule solution, malheureusement trop souvent oubliée au profit d’une sur enchère intellectuelle…. On reste au niveau de l’intellect et on passe à côté de la dimension sacrée de l’individu, seule source de paix.
L’homme comme l’arbre ont ce privilège d’avoir leurs racines en Terre, et d’étendre leurs « branches » vers le Ciel…Parfois, l’humain a un peu perdu de vue ses « frondaisons »et reste embourbé dans le monde matériel, ou au contraire, coupé de ses racines (ancestrales, socio culturelles, historiques) décolle dans toutes sortes de directions plus ou moins pathologiques car coupées de la réalité qui l’entoure.
Tout l’art du thérapeute est de redonner son équilibre à son patient et de l’amener à retrouver son axe : vertical ; puis son centre…. Et vous savez combien de patients souffrent par manque de structure, manque de direction : dans quel sens va ma vie ???? Qui les soutient ? Qui les a fait grandir ???? Qui les habite ???
Si je suis en paix à l’intérieur de moi, avec mes différents corps qui me constituent, alors je pourrai rayonner la paix autour de moi.
Comment puis je porter la paix, si je suis moi-même cassé, abîmé dans mon corps ??? Je pourrai parler de mes souffrances, de mes blessures, porter témoignage de ma reconstruction certes,et du chemin en cours, mais la paix si elle m’habite viendra toujours de l’intérieur, pas d’une quelconque situation extérieure.
Être en paix à l’intérieur de moi c’est avant tout être en harmonie avec toutes les nuances qui m’habitent : tous mes corps….
Et par là je veux parler de la richesse et aussi de la complexité qui fait l’humain.
Un corps humain ce n’est pas qu’une juxtaposition d’organes, mais bien différents climats qui résonnent et interfèrent entre eux :
Corps de mémoires
Corps d’appétits
Corps de pulsions
Corps d’émotions
Qui constituent notre corps physique
Corps de Désirs
Corps de Paroles
Corps de Sentiments
Corps imaginal, de rêves
Qui constituent notre corps psychique
Et enfin Corps de louange
Corps de silence
Qui constituent notre corps spirituel
Car l’homme est avant tout un Etre spirituel. D’une façon consciente ou inconsciente, il a toujours cherché depuis la nuit des temps une réponse à ses questions existentielles : « pourquoi suis-je là ?? » « Pourquoi la vie, plutôt que rien ?? »
Tout un tas de réponses variées et différentes sont venues, de différentes cultures, depuis la nuit des temps essayer d’apporter une réponse à ces questions….
Ce questionnement même place l’homme dans une quête spirituelle.
C’est par un approfondissement du regard intérieur que l’homme apaise sa soif de savoir. Il trouve dans le silence et le souffle un calme à son mental, et une ouverture à plus grand que lui en Lui ; début d’apaisement.
Sans ce retournement vers l’intérieur l’homme court toujours après quelque chose d’essentiel qui lui échappe tout le temps parce qu’il court justement au lieu de s’arrêter…. Et parfois c’est la maladie qui l’oblige à s’arrêter. J’ai l’habitude de dire : la maladie est le dernier moyen qu’à trouver l’Etre qui nous habite pour se manifester, et nous obliger à le re contacter….
Le thérapeute, outre soulager son patient, aura pour mission véritable de transformer ce patient en Sujet de sa maladie et non plus en objet subissant ; de reconnecter ce sujet à son intériorité. Philon D’Alexandrie, il y a 2000ans disait déjà qu’être thérapeute c’est « prendre soin de l’Être».
Redonner son axe, son centre à un patient qui souffre, c’est déjà le sortir un peu de sa maladie : il n’est pas « que » sa maladie !! C’est le remettre sur une voie de salut, c’est-à-dire de santé. La guérison pourra s’ancrer à partir de quelque chose de sain, de vivant. La guérison véritable s’opère toujours de l’intérieur vers l’extérieur ; des plans les plus profonds vers les plans superficiels. Est-ce que nos sociétés et nous même privilégions cette approche ???
La paix commence toujours à l’intérieur de nous. De Jésus Christ, à Gandhi, en passant par Nelson Mandela et le Dalai Lama, TOUS nous ont donné la voie à suivre : l’intériorité.
Et si je ne suis pas capable d’être en paix à l’intérieur de moi, de ma famille, de mon village, alors la Paix ne pourra pas se faire dans mon pays, mon village ma famille…
Une trame nous unit et nous relit tous les uns aux autres, et mes pensées, mes énergies, positives ou négatives interfèrent sur mon entourage, sur l’égrégore auquel j’appartiens, mais aussi, et la neuro immunologie ledit maintenant de façon scientifique, sur ma santé. Mon état de stress, ou au contraire de sérénité, par exemple a une incidence sur mon système immunitaire. Ne serait il pas temps de porter attention à cela avant que de « tomber » malade ??
Mais être en paix c’est aussi être porteur de paix ; de quoi sommes nous porteurs dans nos quotidiens ??
Le pouvoir des mots est phénoménal ! Une bonne parole est réparatrice, voire curative ; elle peut guérir : C’est une bénédiction, du latin : béni cité : bien dit.
Au contraire une mauvaise parole (mal dit =maudit) pourra détruire quelqu’un ; et vous sentez bien combien cela est arrivé dans nos existences….
Les mots sont les 1ères armes d’un conflit ; c’est à cause d’eux qu’on prend les armes….et si nous commencions nos propres campagne de désarmements ??? Les mots non dits iront aussi détruire à l’intérieur de nous : ce qui ne s’exprime pas en mots s’exprime en maux….Alors que faisons nous de tous ces mots ????
Là aussi le thérapeute trouvera l’art de faire évacuer ses souffrances au patient avant qu’elles ne prennent le dessus sur sa biologie ; et si c’est le cas, il faudra retrouver l’origine, comprendre avec sa tête, mais écouter dans le silence la voie du cœur qui pourra se faire entendre dans la mesure où la blessure aura été entendue, reconnue. Trouver la solution n’est pas toujours garant de vie retrouvée, mais toujours d’apaisement. Et si le bout du chemin est atteint, le patient qui aura retrouvé la paix en lui, pourra « partir » libéré de ses paquets de chagrins et paquets de mémoires.
Partir en paix est ce qu’un thérapeute doit s’attacher à donner à son patient lorsqu’il l’accompagne pour sa fin de parcours….
Les paroles de paix, mais aussi les pensées….
Nos pensées sont créatrices : ce sont des énergies circulantes : alors, bombes à retardement ?ou au contraire, créations en devenir ??
Nous sommes responsables de la société dans laquelle nous vivons…
Face aux violences, à la bêtise, à la mort, il est urgent de développer et de multiplier la seule énergie qui puisse renverser cet enchaînement morbide : l’AMOUR. L’amour, l’énergie du cœur (reflet de l’énergie céleste dans le corps de l’homme selon la MTC) est la seule capable d’arrêter les horreurs de ce monde.
Mais peut être que l’amour n’est pas encore suffisamment connu ni aimé dans ce monde, pour qu’il puisse grandir dans chaque homme ???? Dans nos sociétés confortables, nous avons souvent perdu notre orientation (notre orient). Ce qui fait grandir l’homme ce sera certes des bons soins et de la nourriture, mais sans amour, on en fera un psychotique profond !
C’est Mère Thérésa qui disait que les pays du tiers monde manquaient de tout, mais que ses enfants étaient capables de rayonner malgré cela, au milieu des bidonvilles, d’une joie extra ordinaire ! Alors que nous autre occidentaux, si nous ne manquons pas de matériels, avons perdu l’essentiel: La joie….
Alors être en paix, être porteur de paix, cela commence par retrouver la joie qui habite en chacun de nous, pour pouvoir ensuite la rayonner autours de soi, comme une magnifique épidémie de Lumière !!!
Ce travail intérieur patient de consolidation de ce que Je Suis, d’harmonisation, sera alors un levier formidable pour être ensuite de vrais porteurs de paix.
Ce n’est qu’à ce prix : retrouver sa paix intérieure, sa santé, son entièreté, qu’on fera vraiment et durablement progresser la paix ; et il appartient à chacun de nous d’en faire sa part.
Je nous souhaite de cultiver au mieux notre paix intérieure, source de santé et de joie afin de faire grandir la lumière dans le monde.
Christine Angelard
Thérapeute en santé globale
Médecin français, homéopathe et diplômée en MTC
Donne des conférences, cours sur le langage du corps, et consulte en santé globale à Montréal.
www.christineangelard.alchymed.com
Titre : Semaine de la paix
Media Article
Date : 12 03 2007
Interview à radio villemarie par marie josée tardiff sur les thémes de la guérison, et de la santé.
Titre : interview
Media Radio villemarie
Date : 26 02 2007
Le cerveau ,organe du 3ème millénaire???
Dr Kristine Angelard
Médecin français, homéopathe,médecine traditionnelle chinoise
Thérapeute en santé globale.
Le cerveau : l’organe du 3ème millénaire ???
Le cerveau est un fabuleux instrument dont nous ne connaissons qu’une toute petite partie du fonctionnement.
C’est un peu l’ordinateur central où se traite toutes les données.
Il est à la fois émetteur et récepteur :
Récepteur, des milliers d’informations qui arrivent, soit de l’extérieur par l’intermédiaire de nos cinq sens, soit de l’intérieur par les fibres nerveuses qui nous renseignent sur l’état de nos organes.
Émetteur : il dirige nos muscles, nos actions, notre langage et l’ensemble des
automatismes de notre vie neurovégétative.
Le cerveau, embryologiquement provient de l’ectoderme, c’est-à-dire du même feuillet embryologique que la peau. Comme la peau qui est spécialisée dans la réception extérieure, le cerveau, lui, est plus spécialisé dans la réceptivité intérieure.
Au niveau symbolique, tout ce qui se passe dans nos pathologies (de la migraine, aux troubles plus invalidants) nous parle de difficultés, de blocage, d’incapacité à gérer les infos reçues et les commandes à effectuer. Nos difficultés, nos incapacités, nos renoncements ( ?..) à garder notre autonomie.
Notre cerveau est également un haut lieu de mémoire.
Tout ce que nous vivons, les événements, mais également leur coloration, comme les odeurs, les sons, s’enregistrent systématiquement dans notre cerveau. Et pour survivre, nous oublions : c’est-à-dire, nous mettons à la trappe les souvenirs douloureux ou dérangeant dans notre inconscient. C’est à la faveur d’une résurgence d’un élément du décor que peut se faire une brèche dans ce fabuleux coffre aux souvenirs. C’est ainsi que fonctionnent nos allergies. En effet, les allergies sont en fait des conflits de mémoires : Chacun de nous a un organe des sens plus développé qui modèlera l’allergie (toucher, vision, olfaction) Un conflit vécu dans une odeur de foin, de fleurs ou d’eau de toilette particulière, pourra entraîner une allergie au foin, fleurs ou eau de toilette concernée.
L’allergie est connue de façon classique comme une réaction à un élément biologique, dans le sens moléculaire. C’est toujours vrai, mais c’est d’abord un phénomène de mémoire. On sait par exemple qu’une photo de l’allergène peut provoquer la réaction allergique !!Ce phénomène de mémorisation nous est bien connu en positif : lorsqu’un parfum, une musique fait remonter un souvenir précis.
De plus dans l’allergie, l’organisme peut développer une réaction en fonction de la symbolique du produit (ex : allergie au lait : relation maternelle en cause ; allergie à la poussière : quelle était l’atmosphère où nous nous trouvions ?)
Le cerveau engramme tout et essaie de relire le film, lorsqu’au cours de son développement s’est déroulé un évènement fort, brutal dramatique, pour essayer d’intégrer des données qu’il n’a pas pu faire au moment où s’est déroulé l’évènement.
Un peu comme si le cerveau stockait l’info,et suivant un rythme très précis la « représentait » sous une autre forme, mais avec le même signifiant x années plus tard, x,correspondant à l’âge des faits initiaux ; comme un « bug » ,pour essayer de résoudre les données initiales. C’est ce que Marc Fréchet a remarquablement étudié sous le nom de cycles biologiques mémorisés. C’est ainsi qu’un enfant de 5 ans qui en rentrant de l’école voit son milieu familial s’effondrer et pour qui « tout se casse » dans son esprit, peut, à 10 ans se casser le bras ; à 15 se casser la jambe ; c’est à ce moment qu’il a été vu, et en lui faisant raconter son ressenti on a pu dérouler l’écheveau emmêlé de ses souvenirs, générateur de ce cycle mémorisé dans son inconscient.
Nous n’avons qu’une petite connaissance de ce qui se passe à l’intérieur de nos fabuleuses circonvolutions….
Nous aurions même hérité de nos ancêtres des comportements, des modes de fonctionnement sur 4 générations. C’est Anne Ancelin-Schutzenberger qui a remarquablement étudié cela dans son livre « aie mes aïeux » . Tous les non dits, les secrets des familles se transmettent de façon remarquable, tant que cela n’est pas parvenu à la conscience.
Car ce qui est remarquable, c’est que la prise de conscience libère instantanément.
De même, dans nos pathologies organiques, on retrouve une relation directe entre psychisme, cerveau, et organe : tel choc émotionnel, vécu seul et dans l’isolement
Va avoir un impact dans telle zone du cerveau, et engendrer dans l’organisme un déséquilibre générateur de pathologie (à un degré plus ou moins important) sur un organe correspondant à la zone cérébrale ébranlée par le choc initial.
Autrement dit, comme « une parole peut tuer », la parole, la prise de conscience libère et pourra aider à la guérison. Ce qui nous rend malade, ce sont nos nœuds de chagrins ruminés dans l’isolement, et nos paquets de mémoires parfois trop lourdes à porter.
Le cerveau est aussi lieu de synthèse :
Si le cerveau a deux hémisphères : droit, intuitif et gauche, rationnel, il ne faut pas oublier qu’ils sont réunis physiologiquement par une sorte de pont qu’on appelle le corps calleux. Et donc, il serait bon de développer chez nos jeunes enfants ces deux potentialités là qui préexistent, au lieu d’en sur développer une au détriment de l’autre.
Il est temps d’arrêter les oppositions : féminin, masculin. Les 2 sont intégrés à l’humain ; à lui de les réunir en son sein, comme la physiologie nous le montre …
Pour avoir accès à la connaissance, (sise dans ce magnifique outil qu’est notre cerveau) il faut utiliser nos deux hémisphères ; et l’on sait bien l’assurance que donne l’intuition si elle s’ajoute aux données rationnelles que l’on a déjà.
Ne travailler qu’avec le rationnel, la logique nous prive d’une bonne partie de vision globale.
Ne travailler qu’avec l’intuition, risque de nous faire dériver faute de racines solides.
Il est intéressant de noter que même architecturalement parlant à l’intérieur de notre charpente se dit la même chose : l’union du féminin et du masculin comme accès à la connaissance : Les 2 premières vertèbres cervicales, à la base du cerveau donc, l’Atlas, pour la première et l’Axis pour la seconde s’articulent entre elles pour soutenir la boite crânienne. L’atlas a une forme plate, creuse en son centre, pour laisser passer l’épiphyse de l’Axis (l’axe) qui pointe vers le cerveau. Cette articulation est vitale pour l’humain.
L’Homme de demain sera celui qui harmonisera ces deux pôles : intuition, logique.
Retrouver sa polarité féminine pour l’homme, sa polarité masculine pour la femme.
Pas dans une androgynie qui restreint, mais bien plutôt dans une complétude qui rassemble.
Kinésiologiquement, apprendre à se servir des 2 cotés de son corps par des gestes simples, lors de jeux d’adresse, peut être très riche pour le développement de l’enfant.
Développer son intuition, son sens de l’écoute, de l’observation,son toucher, ses capacités à voir dans l’espace à 3 dimensions sont tout autant de facultés qu’on développe souvent chez le petit enfant, et qu’on occulte ensuite sous prétexte d’apprendre des « choses sérieuses », plus rationnelles ensuite. Alors qu’il faudrait continuer cet apprentissage.
L’individu tendant vers sa propre entièreté, pourra peut être aller vers plus d’altérité, plus de tolérance et d’ouverture
Il est temps de prendre conscience de cette notion de globalité à l’intérieur de notre Etre qui préexiste, et qui, si elle se réalise fait passer l’humain à une autre dimension.
Cette globalité a été depuis longtemps perçue par la médecine traditionnelle chinoise (MTC).
En effet, le Du Mo (appelé aussi vaisseau gouverneur…) : méridien qui longeant la colonne vertébrale, envoie une branche à l’intérieur du cerveau, est effectivement souvent sollicité dans les affections neurologiques. Mais les fonctions psychiques du cerveau se voient dans la MTC, reliées aux cinq organes trésors que sont le foie, la rate, les poumons, le rein et le cœur.
Dans le foie siège l’imagination, dans la rate, l’analyse et la mémoire des faits acquis, au niveau des reins siège la volonté et la peur, dans les poumons nos instincts et automatismes, et au niveau du cœur se trouve l’intelligence globale, l’esprit de synthèse.
Et c’est là peut être que réside une des réponses à nos questionnements :
Le cerveau, magnifique organe de contrôle, d’adaptation, de perception, de mémoire, doit être abordé dans son unicité (droite – gauche, féminin – masculin, conscient – inconscient) pour nous permettre de grandir dans notre humanité, et ainsi se mettre à l’unisson de notre Cœur, lieu de toutes les synthèses, et qui embryologiquement préexiste au fonctionnement du cerveau avec sa propre commande nerveuse auto intégrée…. !!!
Le cerveau, lieu de mystères ?
Si nous regardons un cerveau, il a la forme d’un germe : lieu de commencement.. ?
Le cerveau est protégé par trois enveloppes : à l’extérieur, la dure mère, en dedans par la pie mère (ou pieuse, douce mère)
Et entre les deux¨, l’arachnoïde : comme une fine araignée qui tisse sa toile. Trois aspects de notre relation maternelle à intégrer pour avoir accès à la connaissance ???
Vu de profil, on distingue 3 parties au cerveau : le télencéphale : multiples circonvolutions sous le crâne, dont chaque zone correspond à une partie du corps ; c’est le cerveau de la pensée construite, de la volonté motrice.
Le diencéphale : plus central, enveloppé du tel encéphale ; c’est le siège de nos émotions. C’est aussi à ce niveau que se trouvent les cavités où circulent le liquide céphalo rachidien : ce sont les ventricules. Le plus important de ces ventricules relie d’ailleurs l’épiphyse et l’hypophyse : un espace creux sépare le siège de notre expression extérieur, géré par l’hypophyse, et le siège de notre connaissance intérieur : l’épiphyse. Ce serait là, dans cette vacuité intérieure, et lorsque s’établit le lien entre glande pinéale (épiphyse) et hypophyse, que s’éveillerait notre perception du spirituel.
Le tronc cérébral : mésencéphale, ou cerveau archaïque est situé en arrière : c’est le siège des automatismes de toutes les fonctions qui se passent sans participation consciente (respiration, rythme cardiaque)
Vu de face, le cerveau ressemble à une noix, avec ses 2 hémisphères droit et gauche, réunis par le corps calleux. Et s’il existe un pont entre ses 2 hémisphères, c’est bien que cet organe est appelé à les faire fonctionner ENSEMBLE !!Complémentarité de l’intuition et de la raison.
Pour en revenir au côté encore méconnu du cerveau, rappelons qu’à la base du cervelet (qui en coupe sagittale à le dessin d’une feuille de chêne..), se trouve le nœud vital par excellence : le bulbe rachidien, qui anime tout l’être.
En avant de lui se trouve l’hypophyse, chef d’orchestre de toutes les glandes endocrines qui président à nos adaptations de vie.
En arrière, se trouve l’épiphyse : glande pinéale, dont on connaît mal les fonctions. Pour Me De Souzennelle, cette glande endormie, ne s’est pas encore épanouie dans l’état de conscience actuel de l’humanité.
Comme l’hypophyse, serait dévolue aux fonctions adaptogènes , l’épiphyse serait appelée à être dévolue à la fonction du Verbe, et de la claire voyance.
Très riche en mélatonine, comme le fond de l’œil, c’est à son niveau que sont analysées toutes les perceptions de lumière. Un rythme solaire y existe qui nous met en relation avec le nycthémère ; les égyptiens appelaient déjà cette glande : le soleil dans la tête !!
Enfin dans les domaines à explorer encore du cerveau, notons la part du processus intentionnel, et de l’information à distance :
La nature nous enseigne que lorsqu’une fourmi reine est séparée de sa colonie, la construction du nid continue, tant que la reine est vivante, même éloignée géographiquement ; Cependant si la reine vient à mourir tout le travail de la colonie s’arrête : Le cerveau de la reine envoie des plans de constructions à la conscience du groupe !!
Dans un autre registre, on a réalisé plusieurs expériences avec des maîtres de Qi gong, en leur présentant 3 flacons contenant des cellules cancéreuses, et en leur demandant, soit de les détruire, soit de les faire proliférer, soit de ne pas les affecter.. Le taux de réussite a été excellent !! L’effet du QI, de l’énergie de vie semble relié à l’intention. Le pouvoir de l’intention….Nos pensées sont créatrices.
Il existe des phénomènes chimiques, électriques, et vibratoires, qui sont tous les différents aspects d’une même fonction, que les chercheurs commencent à explorer, et qui promet de belles découvertes….
Le cerveau, organe du 3ème millénaire ?? en tout cas organe en devenir qui n’a pas fini de nous livrer ses secrets, et qui est sûrement appelé à évoluer parallèlement à la conscience réunifiée de l’Etre humain ; Peut être, lorsque le féminin et le masculin seront harmonieusement en équilibre , à l’intérieur d’un même individu . ??
Et pour tenter d’aller vers une paix ou une unité dans notre monde extérieur, toutes les philosophies, et donc, on vient de le voir, la nature aussi, nous enseignent à commencer par maîtriser, l’unité, à l’intérieur de nous même….
Titre : Le cerveau ,organe du 3ème millénaire???
Media article paru dans “VIVRE”
Date : 01 06 2005