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Extraits de livres – Anne Givaudan

Pratiques esséniennes pour une nouvelle Terre “À travers ce petit livre, je propose au lecteur de retrouver des “rituels” et des “méditations” pratiqués par les Esséniens d’il y a deux mille ans – et cependant toujours d’actualité, je dirais même “futuristes”. Vous retrouverez quelques rituels et méditations que j’avais consignés dans l’Agenda essénien, ainsi que […]

Pratiques esséniennes pour une nouvelle Terre

“À travers ce petit livre, je propose au lecteur de retrouver des “rituels” et des “méditations” pratiqués par les Esséniens d’il y a deux mille ans – et cependant toujours d’actualité, je dirais même “futuristes”.
Vous retrouverez quelques rituels et méditations que j’avais consignés dans l’Agenda essénien, ainsi que d’autres éléments qui font de ce livre un “outil pratique” pour notre époque actuelle qui est un moment de transition entre deux mondes.
Il est des lois cosmiques immuables et qui se rient du temps qui passe. Elles ne sont pas soumises aux contingences humaines et le fait d’être en harmonie avec elles n’est pas une histoire du passé bien au contraire… il s’agit là de dépoussiérer tout ce qui a été créé par certains humains pour en dominer d’autres, à travers des croyances qui s’avèrent aujourd’hui obsolètes.
Mon objectif est que vous puissiez, à travers la connaissance essénienne, retrouver l’Essence des enseignements à l’aide de pratiques simples qui vous relient non pas à des “vérités” mais plus simplement à la Vie.
L’être humain a l’art de compliquer son chemin et de le rendre plus lourd que nécessaire. Nous sommes aujourd’hui à un moment d’une extrême importance où nous pouvons retrouver une simplicité qui n’a rien à voir avec la pauvreté ou la naïveté. Il est plus que temps d’aller à l’Essentiel et de débarrasser notre vie de tous les “fatras” accumulés au fil des siècles passés.
La vie humaine est ponctuée de moments forts durant lesquels nous n’avons pas simplement envie de partager un repas mais aussi d’être reliés au niveau de notre âme. Il est d’autres instants où nous avons besoin de faire le point avec nous-mêmes et ce que nous vivons, ou avec ceux qui nous sont proches.
Là encore, une pause pour notre corps, notre âme et notre esprit, s’avère nécessaire.
Dans la vie d’aujourd’hui où tout doit aller de plus en plus vite, et dans laquelle s’agiter semble mériter plus de reconnaissance que de rêver ou d’être simplement présent, les méditations quotidiennes proposées offriront une aide efficace pour se recentrer.
Un conseil: ne faites ces “pratiques” que si vous en avez réellement envie. Il n’y a aucune nécessité à cela et vous n’irez pas en “enfer” si vous n’y souscrivez pas… Il est donc nécessaire que ce soit apaisant, plaisant et que vous sentiez qu’à travers elles, vous vous reconnectez avec une énergie joyeuse et sacrée qui est en vous depuis toujours mais à laquelle nous ne faisons plus assez appel.”

 

Ils voulaient un garçon

…« Ta vie, Gina, est comme celle de beaucoup d’autres, une vie où il est grand temps de retrouver la Force qui l’habite. Tu ne manqueras pas d’obstacles qui pourraient te faire perdre pied, mais n’oublie jamais que tu es bien plus que le rôle que tu es venue momentanément jouer. Tu es l’une des gouttes d’eau qui compose l’océan et sans lesquelles il n’existerait pas. Tu es et chaque être humain est puissant.
Choisis, choisissez de sortir de ce bocal dans lequel vous vous êtes enfermés. C’est une opportunité que la marche des mondes vous offre aujourd’hui et nous, êtres des étoiles, vous aiderons si vous le souhaitez ainsi. Nous avons pu venir parmi vous parce que déjà sur votre Terre un changement lumineux se déploie. Il est des êtres, publics ou non, simples ou cultivés, de tous âges, de toutes races et de tous milieux qui ont un jour choisi d’aller dans le sens de leur âme et
de leur coeur. Ils permettent à une nouvelle Terre de voir le jour. Toi, en tant que journaliste, tu peux et tu t’es donné pour objectif d’y contribuer. N’oublies pas que chacun choisit sa vie, qu’il est des rendez-vous prévus depuis longtemps, que tu ne peux éviter et accepte ! »

 

Nos Mémoires: des prisons ou des ailes II.
NOS DIFFÉRENTES MÉMOIRES
Nous naissons tous avec un bagage de naissance qui nous rattache à une famille, à des croyances, à un milieu, à un environnement géographique, à des rites avec lesquels nous aurons à naviguer toute une partie de notre vie avant de comprendre comment nous en libérer. Sri Aurobindo (dans Records of Yoga, 11 janvier 1914, Ashram Press, 2001 – Traduction française à paraître en
2009) écrit à ce propos :
« Selon le yoga, il y a principalement deux sortes de mémoires : les mémoires (samskara) de la nature inférieure qui proviennent du processus de l’évolution et la mémoire (smriti) de notre nature divine qui se révèle peu à peu à nous au cours du processus évolutif de ce que nous sommes à l’origine. » Samskara signifie « impressions, formations mentales, notions fixes, réactions habituelles formées par notre passé ». Ce sont toutes les choses qui nous enchaînent, nous rendent esclaves, malades… et qui nous lient au passé mais aussi de vie en vie. Elles se trouvent sur trois
niveaux inférieurs de l’être : le mental, l’émotionnel et le physique avec leurs subconscients respectifs… les trois plans sont imbriqués et s’influencent les uns les autres, ils sont universels autant qu’individuels, avec des résonances personnelles en chacun de nous. Les habitudes du corps, les sensations, le vieillissement et la mort sont du même ordre et toutes associées à des samskaras. On peut dire que la maladie, la vieillesse et la mort sont le manque de souvenir de notre nature divine, oubli (avidya) imposé par le processus même de la création, mais qui n’est pas inéluctable. Certainement, un être humain est essentiellement composé de mémoires échelonnées sur de nombreux niveaux. Ces mémoires génèrent toutes sortes de mouvements associés,
désirs, attentes, peurs, ambitions etc. pour les mémoires de nature inférieure, mais aussi une aspiration au vrai, au beau, au vaste, au divin, pour la mémoire de la nature supérieure.

1. LES MÉMOIRES FAMILIALES
Elles donnent une empreinte non négligeable à notre être et préfigurent déjà les nouvelles cartes avec lesquelles nous allons jouer sur la scène de notre vie.
La naissance dans une famille riche ou pauvre, musulmane ou hindouiste, chrétienne, athée, bouddhiste ou encore juive, ne laissera pas les mêmes traces en nous.
De même, que nous soyons attendus, voulus, rejetés, ou que nous arrivions au mauvais moment, fera toute la différence. C’est tout ce début de notre parcours que notre mémoire va engranger, et nous restituer par petites touches durant notre vie.
La façon dont notre mère nous a portés, la joie ou la douleur dans laquelle elle a accouché, notre sortie au monde, tout cela va être déterminant dans notre histoire.
Notre terrain de base, notre environnement crée déjà l’impact qui nous permettra, quel qu’il soit, d’être et de devenir ce que nous sommes. Nos traumatismes oubliés ou non, notre naissance, notre avant-naissance, notre enfance, toutes ces mémoires se rassemblent en nous. Ajoutons à cela les mémoires de nos parents, de nos grands-parents, leur vécu, leurs capacités ou incapacités, notre pays avec ses paysages et ses musiques, notre race de persécuteurs ou persécutés, de serviteurs ou de guerriers et nous mesurerons l’étendue de ce qui agit encore en nous aujourd’hui.
Nous serons tour à tour des guérisseurs, des guerriers, des chercheurs, des victimes ou des tortionnaires. Les cartes sont données, mais le Jeu n’est pas fait, ni perdu ni gagné, il est entièrement à faire. Alors, à nous de jouer…

 

FORMES-PENSEES – Tome 2
Le Chemin de la Transmutation

PRÉFACE :
Ce deuxième volume est essentiellement consacré aux pratiques et méditations qui vont vous permettre de devenir les alchimistes, les transmutateurs de vos Formes-Pensées.
Pour cela, il est indispensable de comprendre que le premier dialogue à rétablir est celui qui nous conduit vers cette partie de nous, non reconnue, non voulue et délaissée jusqu’à ce jour.
L’enfant que nous portons en nous, que nous le voulions ou non, ne peut être ignoré et ce n’est pas en prenant les autres personnes sur nos épaules que nous le guérirons.
Transformer une Forme-pensée demande à aimer profondément tous les aspects qui font que nous sommes tels aujourd’hui. Ombre et Lumière cheminent ensemble semblables et opposés, au plus profond de nous et en périphérie de notre être, jusqu’à ce que nous dépassions cette dualité pour entrer en communion avec l’Unité. A cet instant, ces énergies opposées s’uniront tel un immense Soleil créé par l’Alchimie de l’Amour.
Lisez simplement ce livre, pratiquez si vous le voulez mais ne jugez rien, ni ce qui est proposé. Il est possible que vous ayez envie de dire après quelque temps d’exercice : “Je suis nulle, je n’arrive à rien”
ou : “Encore un livre qui ne peut pas m’aider, il ne vaut rien”
ou encore : “J’ai essayé pourtant rien ne change !”

Tout simplement parce que ces pratiques ne peuvent s’essayer. Elles sont à vivre au quotidien, sans effort particulier, sans lutter contre quoi que ce soit ni qui que ce soit, sans mesurer son temps, sans se donner un but ou des limites, sans même vouloir atteindre un objectif car “Le but n’est pas extérieur à nous, nous sommes le but”.

Ces exercices sont des pratiques d’auto-guérison et l’énergie qui les habite est transmutatrice. L’usage que vous en ferez vous appartient entièrement car ils sont destinés à chacun de vous individuellement et s’adapteront à ce que vous êtes dans l’instant présent.

Pensez cependant que 21 jours sont nécessaires pour changer la programmation de votre cerveau et pour nettoyer l’ancien “programme” de ses vieux schémas.

INTRODUCTION (extraits)

NOUS SOMMES LA GUERISON
“Vous êtes créateurs par vos pensées ; ce sont ces pensées qui en ce royaume puis en d’autres se doivent de transmuer puis de créer la matière comme escalier de l’Esprit.”(Un pas vers soi)

Nous avons vu dans le livre “Formes-Pensées” tome 1 combien nous sommes d’habiles créateurs de Formes-Pensées dont bien souvent par la suite nous ne savons que faire et que, le temps passant, nous oublions.
Elles seules ne nous oublient pas et comme des enfants en mal de parents, elles crient leur souffrance de ne pas être vues et entendues par nous, parents malheureux toujours en quête d’un “bonheur” extérieur.

Des pensées, nous en avons tous, à chaque seconde de notre vie. Les unes se dissoudront comme elles sont venues, après avoir fait souffler sur nos têtes un vent de destruction passager ou un souffle léger empreint de sérénité. Nous ne nous attarderons pas sur les fugitives mais sur celles qui, répétitives et émises avec force, vont devenirdes Formes-Pensées actives qui s’attacheront à nos pas, jusqu’au jour béni où, enfin, nous les prendrons en compte pour décider de les regarder en face.

Nous pensons très souvent que nous sommes libres de tout conditionnement, surtout lorsque nous sommes jeunes et rebelles pour, au fil du temps qui passe, nous apercevoir que chacune de nos attitudes, chacun de nos maux qu’ils soient physiques ou non sont directement activés par ces FP qui sont nôtres.

Nous avons tous des FP et c’est aussi par elles que nous sommes tels aujourd’hui.

Une FP n’est pas une maladie et si après le premier tome “FORMES-PENSEES”, un grand nombre de lecteurs ont écrit parce qu’ils voulaient connaître les FP qui les encombrent et les empêchent d’accéder au “bonheur”, je leur dois des explications.

De la même façon que nous sommes tous entourés par l’air que nous respirons, les FP se promènent autour de nous ou s’accrochent à nous selon l’énergie que nous avons émise pour les créer.

L’objectif n’est donc pas d’éliminer les FP mais avant tout de les comprendre. cette compréhension permet à chacun de nous de reprendre possession de son itinéraire, de faire des choix conscients avant d’accéder à la “guérison”.

Une FP à laquelle d’autres vont s’ajouter durant notre parcours de vie et qui, à leur tour, nourriront un égrégore, ne sont pas nocives en elles-mêmes. Elles sont simplement là pour nous montrer ce qui n’est pas “juste” pour nous et en nous.

Qui a trahi qui ? Quelle partie de nous, que ce soit de notre âme, de notre corps ou de notre Esprit, se sent lésée, non écoutée, peu prise en compte ou complètement rejetée ? Les FP sont là pour nous dire :

“Assieds-toi un moment et cesse de courir ou de chercher autour de toi ce qui te blesse. La blessure est là si proche que tu ne la vois plus. Cette douleur lovée au fond de toi et réveillée par tous ceux qui t’approchent, regarde-là ! Avec quelle partie de toi es-tu en guerre ? Laquelle te demande de respirer ? Où est cet enfant que tu as emmuré et qui ne demande qu’à être aimé, qu’à grandir ?

Il ne s’agit pas de jugement de valeur, de bien ou de mal, de vrai ou de faux. En fait, touc cela n’a que peu d’importance pour la guérison des FP et varie selon les critères fluctuants d’une civilisation en mutation.

Nous sommes nombreux à ressentir que notre vie n’est pas comme nous le souhaiterions et qu’un obstacle sur lequel nous ne pouvons mettre un nom ou un visage alourdit notre avance. La tentation est alors grande de chercher une cause puis une aide extérieure, avant même de regarder en nous…

Il y a un grand nombre de FP qui gravitent, dansent ou stagnent autour de nous, paralysant nos choix, activant nos colères et nos impulsivités, renforçant nos peurs. Pourtant le fait de lutter contre elles ne résoudra en rien notre mal-être et par un effet contraire leur donnera plus de puissance encore. Nous en reparlerons… Les FP nocives pour nous et notre environnement se présentent de deux manières : Soit elles finissent par générer une maladie physique importante, Soit elles nous entraînent à des comportements que certains appellent “déviants” ou “nocifs” pour nous, comme pour notre prochain.

LES SIX ETAPES VERS LE BONHEUR :
I – L’ACCEPTATION
Regarder notre vie telle qu’elle se présente à nous et surtout telle que nous l’avons choisie.

“Avec qui avons-nous pris rendez-vous si ce n’est avec cet atome du fond de notre coeur qui, de toute Eternité a tout compris et qu’incroyablement nous continuons de museler jour après jour ?”(Un pas vers Soi).

Tant que notre mental veut réformer le monde, notre monde, nous nous contentons de porter un masque de plus, le masque du sauveur ou de l’Etre parfait “sous tout rapport”, auquel rien ne peut être reproché. Nous pouvons aussi être le rebelle qui cherche l’attention et veut qu’on le regarde… et derrière ces multiples identités, nous espérons un peu de reconnaissance, une justification à notre présence sur terre et surtout un peu d’amour… tout en cheminant de désillusions en désillusions. Quoi que nous fassions pour cacher notre blessure, rien n’y fait et le monde continue de tourner comme si nous n’étions pas là !

Personne ne nous reconnaît comme nous aimerions l’être, nous ne sommes pas aimés ou du moins, le croyons-nous et nous sommes loin d’être parfaits.

Puisque la VIE, notre Vie, n’est pas comme nous l’aurions voulue, qu’à cela ne tienne, nous allons nous en inventer une… ainsi, jour après jour, nous contribuons à notre désarroi grandissant et à notre autodestruction programmée.

Dès lors, nous nous confondons avec notre personnalité du moment et avec le rôle que nous avions choisi pour cette vie… et l’acteur s’identifiant à son rôle, glisse doucement vers la folie de l’Oubli de SOI.

Un matin, les informations annonçaient qu’un grand cuisinier venait de se suicider car il avait perdu deux points (qui ne sont pas les étoiles) sur son classement prestigieux habituel.

Etait-il lui aussi à la recherche de cette reconnaissance et de cette perfection qu’il aurait aimé trouver dans le regard des autres mais qu’il était incapable de s’offrir à lui-même ?

Pour reconnaître les Formes-Pernsées qui nous encombrent et ralentissent notre route, un acte d’humilité vraie, demeure indispensable. Il est celui qui va nous permettre enfin d’accepter ce que nous sommes et ce qu’est notre vie, sans orgueil et sans peur. Lorsque nous posons l’acte Sacré d’enlever les masques derrière lesquels nous pensions nous protéger, nous accomplissons un acte de courage et un acte d’amour. C’est cet Amour qui renverse les montagnes et va tout rendre possible.

Il est le premier témoin de ce face à Face avec nous-mêmes que nous craignons tant. Ainsi, l’enfant que nous étions, indépendamment de notre âge et qui se déplaçait à quatre pattes, décide un jour de se tenir debout.

Nous ne sommes pas des être parfaits (même si cette perfection est en nous) et tant que nous refuserons de voir les zones d’ombre que nous portons ou qui font partie de notre vie, nous ne pourrons les éclairer d’une lumière nouvelle.

Comme la plupart, nous nous réfugions derrière un mécanisme simple : celui de l’oubli de ce pourquoi nous avons dit Oui à la Vie.

Enfants, lorsqu’il nous était impossible d’agir devant les souffrances que nus éprouvions ou faisions éprouver, submergés ou incapables du mondre recul dû à notre âge et à notre état de dépendance, il ne nous restait que la fuite dans l’oubli ou dans l’imaginaire.

Nos parents ne nous désirent pas, ils ne s’aiment pas ou plus, ils sont trop vieux ou trop jeunes, nous arrivons en fille alors qu’ils souhaitent un garçon, nous sommes le septième d’une longue tribu, nous remplaçons l’enfant mort avant nous. Bref ! nous ne sommes pas attendus, voire rejetés ou encore abandonnés. Derrière cette terrible souffrance qui est la nôtre, derrière cette colère fondamentale qui nous envahit et qui se dirige autant envers eux, les “mal aimants”, qu’envers nous les “coupables”, les “non adéquats”, les “mal aimés”, nous préférons changer le scénario tout en sachant qu’il repose sur le vent de la rébellion et de la non-acceptation.

Dès ce moment, nous décidons de croire que nous n’avons pas choisi cette vie, que nous voulons retourner d’où nous venons, que nous ne voulons plus vivre et que nous en voulons au monde entier. De victime en coupable nous naviguons en eaux troubles où l’avance est difficile… parce que, en nous trompant d’histoire, en refusant le scénario pour lequel nous sommes là, en entrant en guerre, nous tahissons celui ou celle qui en nous sait que nous avons dit OUI.

Dès cette instant, nous voilà aux prises avec une histoire de vie qui peut n’avoir aucune réalité objective mais qui n’en existe pas moins, pour nous. cette “réalité” que nous venons de fabriquer en tant que “mal aimés” vient de créer en nous l’impact qui va nous suivre toute notre vie et faire de nous des êtres réactifs à tout.

Aidés par les somnifères, les drogues ou les alcools mis à notre disposition par cette société que nous formons et qui a peur de la souffrance, notre vie devient peu à peu une course d’obstacle où la seule surfie est à l’ordre du jour. Nous sommes presque toujours mal à l’aise ou malade et nos actions ne sont guère plus que des réactions dont l’objectif est de nous aider à trouver le “bonheur” ou un peu moins de “malheur” ou peut-être “un peu plus d’amour”mais en vain.

La quête du bonheur, que dans notre mal être nous situons à la périphérie de notre vie, demeure toujours inaccessible.

Dieu, que nous accusons souvent, n’y est pour rien. Il n’est pas celui qui nous laisse tomber.

La vie n’est pas injuste, et les Autres ne sont pas les fautifs de notre malheur. Eux aussi ont dit OU pour faire partie de la même pièce de théâtre…

Un jour, après un tel constat, épuisés d’avoir joué et rejoué la même scène, n’ayant plus rien à quoi nous raccrocher, nous nous apercevons que, quoi que nous fassions, nous souffrons et nous décidons de revoir le scénario. Nous commençons, dès cet instant, nos premiers pas vers la Liberation.

Ce moment n’a ni lieu ni règle et peut survenir à n’importe quel instant de notre vie, souvent là où nous l’attendons le moins et où notre mental surpris n’oppose plus de résistance.

“Nous n’avions pas lu toute la pièce et ce passage-là, si douloureux lorsque nous l’avons joué dans cette vie, paraissait beaucoup moins dramatique lors de la première lecture.” Dirons-nous pour toute excuse !

“Vu de plus haut, avant que nous n’entrions dans le ventre de notre mère, tout semblait plus facile et réalisable.”

Les excuses se profilent, mais cette fois nous ne les acceptons plus, car nous n’y croyons plus…
Anne Givaudan

 

LE VOYAGE A SHAMBHALLA
Un pélérinage vers soi

Ce livre est une histoire d’amour…
S’il nous fallait le définir, sans doute éprouverions-nous quelque difficultés à le faire plus précisément. En effet, le récit de cet ouvrage n’est rien d’autre qu’un appel de l’Homme à l’homme, le souffle d’un envol qui dura toute une nuit quelque part dans l’Himalaya. A l’image de ceux qui le précèdent, ce livre est un témoignage. C’est aussi la transmission d’un cri ou d’un chant recueilli en un point de notre monde que les Traditions ont appelé Shambhalla, Shangri-la et encore de maints autres noms.
Shambhalla n’est cependant pas à proprement parler une contrée de notre terre physique, aussi les pages qui composent ce livre sont-elles le fruit d’un travail de projection de la conscience hors du corps physique, ou si l’on préfère de voyages astraux dirigés en toute volonté.
Peu de choses jusqu’à présent ont été écrites sur ce que l’on a coutume d’appeler le “royaume des Maîtres de sagesse”. Après que ce travail de rédaction nous fût confié par les Etres qui l’animent, nous nous sommes efforcés de ne rien lire de ce qui avait déjà été imprimé sur le sujet afin de rester vierges de toute influence, consciente ou non. Aucune des Ecoles spiritualistes existant à ce jour n’a donc influencé si peu soit-il notre narration. Il fallait que cela soit précisé car la neutralité était indispensable afin de préserver le témoignage. A peine connaissions-nous les noms et la vie de Nicolas Roerich et d’Apollonius de Tyane réputés pour avoir eu des contacts répétés avec Shambhalla, le premier mettant surtout en évidence son rôle essentiel en tant que “gouvernement” invisible de la planète.
Car la réalité est bien là, telle que nous l’avons nous-mêmes vécue en l’espace d’une nuit où le temps nous prouva sa souplesse.
Shambhalla nous est apparue, bien tangible, dégagée du mythe, peuplée d’Etres réalisés, certains diront ascensionnés, qui depuis des temps très reculés, guident pas à pas la race humaine, tout en préservant son libre arbitre. Certains ésotéristes ont employé le terme de “gouvernement occulte” de la terre. Quant à nous, ce terme ne nous paraît plus adéquat actuellement car il ne rend pas compte de la transparence et de la pureté de l’état de conscience que nous avons pu y trouver.
Tout au long de la rédaction de cet ouvrage, force nous fut cependant de constater que le nom de Shambhalla, son existence, étaient peu connus, voire totalement inconnus. Le virage que connaissent aujourd’hui nos civilisations demande à ce que cela change.
Pas plus qu’auparavant pourtant, nous n’espérons prouver quoi que ce soit. Il y a des “choses” qui ne peuvent que se vivre.
Notre but est uniquement d’interpeller, de provoquer une méditation pour enfin, ainsi que la Fraternité himalayenne le souhaite, appeler à l’action. A ce titre, les douze chapitres de ce livre ne seront pas une nourriture pour les amateurs de révélations. Nous espérons simplement avoir été suffisamment bons interprètes pour réveiller la volonté d’agir chez tous ceux qui refusent de baisser les bras devant l’ombre de cette fin de cycle.
Nous espérons également que ce livre ne sera pas compris comme un document de plus, matière à extrapoler. Le problème s’il y en a un se résume à une transmission d’énergie.
Pour ce faire, les paroles des Etres qui sont le coeur de cet ouvrage n’ont pas été reproduites “à peu près”, mais avec un soin extrême.
Si au fil des pages les lecteurs ressentent un appel, ce sera le leur et ce sera vers eux, eux les véritables auteurs de ce travail, que leurs remerciements devront aller, eux qui refusent le titre de maître et qui, avec un incroyable amour, viennent nous secouer de notre torpeur.
Nous faisant l’écho de leurs paroles, nous nourrissons l’espoir qu’à cette heure où nombreux sont ceux qui se complaisent à parler d’Apocalypse, de plus en plus d’êtres soient aptes à prendre conscience de leur responsabilité…
“Car en réalité, il n’y a qu’un remède, avons-nous si souvent entendu à Shambhalla, il n’y a qu’un remède : L’AMOUR.”

Daniel Meurois & Anne Givaudan

 

FORMES-PENSEES Tome 1
découvrir et comprendre leurs influences sur notre santé et sur vie

SOMMES-NOUS NOS FORMES-PENSÉES?
Qui sommes-nous? sommes-nous le résultat d’un patrimoine génétique,d’une éducation,d’une religion, d’un milieu culturel ou artistique ou encore le résumé de nos vies antérieures? Tout cele n’est-il pas un masque de plus derrière lequel nous évitons d’être nous- mêmes? Sommes-nous ces pensées qui nous font être et agir d’une manière ou d’une autre?
Il est évident que nous ne sommes pas tout cela et que même, si nous sommes les créateurs de notre vie telle qu’elle est , et des pensées qui nous entourent,nous ne pouvons nous identifier à elles… Pas plus que des parents ne penvent s’identifier à leurs enfants!

 

 

WALK IN
La femme qui changea de corps

… “Le vaisseau glisse à grande vitesse, sur un tapis de lapis bleuté, les étoiles défilent dans une spirale glacée les entourant d’une étrange musique. La vitesse du petit véhicule semble tout à coup ralentir… une sensation étrange s’empare alors d’Aloha. Quelque chose de subtil en elle, un peu comme une sonnette d’alarme, lui signale de ne pas ouvrir toutes les portes de son âme.

Elle sait que sur Terre, de nouvelles philosophies ont véhiculé des concepts d’ouverture, d’Amour sans condition, de non méfiance. Cela correspond au souvenir d’une Terre idéale mais pour ouvrir les portes de l’âme de façon inconditionnelle, il faut surtout ne pas se raconter d’histoire. Aimer sans condition, sans attente, est une façon de grandir très vite mais la naïveté ne peut faire partie de cette croissance. Croire que tout est bon est une pensée naïve, savoir que tout est juste est une preuve de maturité. Percevoir le meilleur en l’autre est un acte d’amour, ne pas en accepter les failles est une faiblesse.

Aloha interrompt le cours de ses pensées car le petit véhicule spatial s’est posé en douceur sur un paysage désertique qui semble s’étirer à l’infini. Rien ne semble prendre vie sur ce sol sec et craquelé, pas une herbe, pas la moindre petite pousse. Elle se souvient alors d’avoir, il y a longtemps, visité une planète dont la terre était semblable, dure et craquelée, sèche et sans vie. Des êtres, peu amènes, y vivaient sans souhaiter de contact avec les autres planètes. Leur problème semblait être uniquement celui de la survie et non de la Vie. Ils ne souhaitaient aucune aide et cherchaient alors une planète de remplacement sur laquelle ils pourraient continuer à vivre ou du moins à trouver des substances indispensables à leur survie.

Aloha suit son compagnon de voyage qui, sans l’ombre d’une hésitation, se dirige vers un petit bâtiment creusé dans la roche et qui semble posé là “par hasard”. Ils en franchissent le seuil et se retrouve alors dans une pièce sombre et sans ouverture où, seuls une longue table et quelques fauteuils sont disposés, en attente de visiteurs éventuels.

L’attente ne dure guère et par une petite porte difficile à deviner car cachée par une tenture, des êtres rentrent les uns derrière les autres comme en “file indienne”.
Aloha sursaute. Cette fois elle se souvient tout à fait de ces quatre entités au physique surprenant. Les êtres aux membres courts, à l’échine reptilienne et aux yeux petits, fendus et allongés dans une face longue et étroite, ne semblent pas heureux de cette visite apparemment inattendue. D’un geste de la main, l’un d’eux fait cependant signe aux visiteurs de prendre place autour de la table.

L’instructeur prend alors la parole. Sa voix chaude et imposante éclaire un instant l’atmosphère lourde qui s’installe. Il s’adresse à celui dont la stature plus imposante et le regard plus aigu donne une apparence de chef.

– “Nous ne venons pas en ennemi, tu le sais, je n’ai jamais combattu qui que ce soit et je comprends que votre planète en voie de disparition nécessite de trouver continuellement de nouvelles terres où les éléments qui vous donnent vie soient en abondance. Comme tu le sais, je n’apprécie guère votre façon de soumettre et de tirer profit de vos conquêtes. Actuellement, la Planète Bleue est l’un de vos enjeux et nous ferons tout pour que vous ne réduisiez pas ses habitants en esclavage pour servir votre appétit de Pouvoir.”

L’Être à qui s’adresse l’instructeur d’Aloha se redresse dans un mouvement mitigé qui semble à la fois empreint de crainte, de respect et de colère. Les trois autres êtres autour de lui se rapprochent comme pour le protéger.

-“Que voulez-vous au juste en venant ici ? Est-ce de la provocation ? Voilà plusieurs fois que tu viens avec des Êtres de ta planète et dont le rôle est de contrecarrer notre action. Que cherches-tu ?”

-“Je veux que ceux qui vont oeuvrer sur la planète Terre ressentent vos énergies de la façon la plus concrète possible. Ainsi, ils seront plus à même de détecter votre présence derrière certains agissements. Vous n’y pouvez rien. Votre action se limite aux êtres de la Terre, ici vous êtes impuissants pour nous toucher, de quelque façon que ce soit.”

Les quatre Êtres s’agitent, secoués de spasmes de colère contenue…

-“Tu as raison, ici nous ne pouvons rien mais nous serons un obstacle pour votre action sur la Terre car là, vous n’êtes pas les plus forts.”

Aloha écoute attentivement. Elle sait qu’elle aura à tenir compte de leur présence mais elle ne les craint pas car ils font aussi partie de la Grande Vie. Elle accepte simplement ces êtres, comme partie intégrante d’une évidente réalité.

C’est alors que tout à coup, un rire glacial emplit le lieu. Il secoue l’échine reptilienne de celui qui semble être le chef. De sa voix rauque il continue :

-“La Terre est perdue, son humanité est trop avide et vous n’y pouvez rien. Regardez-la, cette Terre, pourquoi vous intéresser à elle ? Vous l’aidez depuis si longtemps sans jamais de véritables résultats. L’humain aime l’esclavage malgré ses apparentes rébellions et désirs d’indépendance. Assouvissez ses désirs et il sera votre serviteur.
Nous agissons sur tout ce qu’aime l’homme de la Terre, le pouvoir, l’argent, le sexe, les possessions. Que leur proposez-vous en contre partie ? Ceux qui vous écoutent sont méprisés, la gloire et l’argent leur sont refusés. Pourquoi vous acharnez-vous à nous retirer cette planète qui nous est utile ? Nous ne sommes pas seuls à la convoiter. Elle possède des éléments qui actuellement nous manquent et nous sont indispensables et tous ceux qui, comme nous, la recherchent pour leur survie et pour étendre leur pouvoir, sont prêts à tout.

-“Ce dont tu parles n’est qu’un aspect de ce qu’est la Terre. Elle est aussi beaucoup plus que cela. Le Grand Être qui est l’âme de cette planète est Amour, Sagesse et Compassion. Ces qualités font partie de lui depuis des temps si lointains que la mémoire humaine en a effacé la trace… Les humains sont en apprentissage de liberté et de réveil de ces énergies, endormies, mais bien présentes, dans la race des terriens.

Le tournant du Grand Cycle est proche et c’est à l’humanité de faire son choix, à elle seule. Nous veillerons donc au respect de cette Loi. Nous ne pouvons rien forcer ni provoquer mais nous pouvons suggérer et aider. Tout sera mis en oeuvre pour que la Terre retrouve sa place et que sa tonalité soit à nouveau accordée à l’ensemble de l’harmonie que forment les autres planètes. Le choix définitif sera celui de l’ensemble des hommes qui oublient si souvent qu’ils ne forment pour nous qu’une seule entité munie de nombreuses personnalités.”

L’Être à la peau recouverte d’écailles ne peut s’empêcher de réagir à ces derniers mots. Sa voix dénote une incrédulité certaine et un mépris de tout ce qui touche à l’homme :

-“L’humain n’a aucune solidarité, il est simple de le monter contre ses congénères en lui faisant miroiter un intérêt très personnel. Il y a peu, nous avons utilisé cette faiblesse pour fomenter des guerres. Chacun des gouvernants avait la naïveté de croire qu’il était le seul à détenir l’avance technologique proposée par certains êtres de notre groupement. Ils se sont ainsi lancés dans des conquêtes assassines qui ont fortement déstabilisé leurs pays.”

L’Être est cette fois secoué par un rire de satisfaction évidente. Il continue :

-“Ceux d’entre les chefs de différents pays qui ont voulu contrecarrer notre action ou qui ont pris parti de la rendre publique, ont été assassinés ou rendus impuissants. Nous remplaçons qui nous voulons, comme nous le voulons.”

Les quatre entités respirent le contentement devant un tel tableau de réussites concrètes. Elles semblent se détendre et bombent leurs torses rugueux tout en se calant au fond des larges fauteuils. L’un d’eux prend alors la parole pour simplement ajouter :

-“Et vous, qu’avez-vous fait en dehors de faire germer des idées ? Vous craignez peut-être que si la Terre explose par trop de conflits, la fissure de l’atome ne vous atteigne aussi ? Est-ce pour cela que vous agissez ?”

Cette fois, la voix de l’instructeur s’élève avec une grande fermeté et semble occuper tout l’espace, un peu comme si des hauts-parleurs avaient été placés dans différents angles de la pièce.

-“Vous ne pouvez comprendre nos raisons car le concept d’Amour n’est pas encore développé en vos coeurs. Vous expliquer cela serait une pure perte de temps. C’est une langue étrangère à laquelle vous n’êtes pas sensibles, pour le moment. Sachez simplement que dans le coeur des Hommes, ce concept est en place et qu’il ne demande qu’à croître. Cette semence, vous pouvez l’endormir, mais rien ne peut la détruire et sa croissance est inévitable.”

Ce dernier mot est appuyé de telle manière que les quatre Êtres eux-mêmes en semblent perturbés. Le Vénusien continue :

-“L’Humanité n’est pas uniquement ce que vous en dites. Votre description ne touche que quelques Êtres qui comme vous, ont choisi d’oeuvrer pour eux seuls. Ils commencent cependant à se rendre compte que tout effondrement les touchera de près même, si dans un premier temps, ils ne sont pas directement concernés.

Quant aux effets de la fission de l’atome, nous sommes à même de nous en protéger bien que cela soit effectivement un danger mais ce danger vous concerne également. Que ferez-vous d’une planète éclatée et d’une population réduite à néant ? Même si par la suite vous occupiez les lieux ? Les avantages que vous en recherchez ne seront plus aussi évidents.”

Sur ces mots, l’instructeur se lève indiquant à Aloha de le suivre. Sur un signe, il prend congé de ses hôtes peu hospitaliers et sort du bâtiment laissant derrière lui, quatre Êtres grommelants mais perplexes. …/…

 

LE PEUPLE ANIMAL
…les animaux ont-ils une âme ?

A notre connaissance, il existe à ce jour bien peu d’ouvrages traitant de l’âme animale. L’espèce humaine qui s’est depuis toujours penchée sur l’origine, le sens et le but de la vie, a généralement fait cela, il faut en convenir, avec un certain nombrilisme. Elle ne s’est donc intéressée qu’à son propre cas et s’est ainsi mise en marge de toute une partie de la Création.
Ce n’est cependant pas pour remédier d’une volonté toute personnelle à cet état de fait que nous avons résolu d’écrire ce livre. En vérité, comme les précédents, cet ouvrage s’est imposé à nous.
Il est le récit, strict, sans édulcorant, d’une aventure vécue en “terre animale” pendant plus de six mois.
Bien sûr, depuis longtemps déjà, nous souhaitions avoir la possibilité de porter semblable témoignage car nous nous sommes toujours sentis très proches du coeur des animaux.
Cependant, jamais nous n’avions espéré y être invités à ce point, jamais nous n’avions pensé pouvoir communiquer avec une telle intensité avec nos “plus jeunes frères”.
Si ce terme de “frères” est venu prendre forme sous notre plume, ce n’est certes pas par “convention spiritualiste” mais bien spontanément. La nature de notre expérience, vous en conviendrez tout au long de ces pages, nous empêche de penser autrement qu’en termes de fraternité.
Hors de notre corps physique (sorties astrales), nous sommes donc entrés en contact intime avec le monde animal, uniquement habités par le souci constant de ne rien trahir d’une expérience à la fois troublante et émouvante. Ne surtout rien trahir ! Car il s’agit d’un appel qui nous est lancé par un univers réellement ignoré de l’homme.
Nous imaginons aisément, bien sûr, les légitimes questions qui se présenteront au lecteur. Celui-ci s’interrogera, nous le comprenons, sur l’origine, la nature et la justesse des termes employés pour la retranscription des informations recueillies auprès des dévas ou des âmes-groupes rencontrés. La vérité est qu’il existe un langage universel, parfaitement commun à toutes les consciences et le problème qui se pose n’est pas un problème de communication, mais un problème de concepts. De toute évidence, un concept ne se traduit pas par un simple mot lorsqu’il n’existe pas d’emblée dans le monde où l’on veut l’introduire.
Notre difficulté s’est située dans l’apprentissage d’une sensibilité “autre”. Nous l’affirmons donc, tous les enseignements retranscrits dans cet ouvrage sont, mots pour mots, ceux qu’ils nous a été donné d’entendre. Tout au plus avons-nous jugé bon, parfois, d’en éviter les répétitions, d’en retoucher la syntaxe afin d’en faciliter la lecture et par conséquent la compréhension.
On nous déclarera peut-être que les informations recueillies mettent en évidence un antropomorphisme qui suffit à lui seul à les rendre erronées. A cette réflexion, nous répondrons simplement : les entités directrices de l’univers animal manifestent infiniment plus d’intelligence, au sens plein du terme, et de finesse, que nous ne saurions le supposer. Ainsi, en se présentant à nous, elles ont reflété une sagesse et une connaissance qui nous ont surpris parce qu’elles se situent au-delà de la moyenne humaine. Ces qualités ne sont évidemment à ce degré dans un simple animal incarné, mais elles révèlent néanmoins qu’elles sont à l’état latent chez lui, dans son espèce.
A titre personnel et après des mois d’immersion dans “l’âme animale”, nous pouvons aujourd’hui affirmer que l’expérience relatée dans ce livre nous a conduits à un émerveillement total. Elle nous a prouvé une fois de plus, si besoin était encore, la beauté et l’immensité de la Vie… l’universalité de l’Intelligence également.
Par Intelligence, nous n’entendons pas seulement un ensemble de capacités mentales ou intellectuelles mais aussi une profonde sagesse et une richesse de coeur inouïes.
Face à tout cela, le sentiment que nous éprouvons est celui d’une immense gratitude envers des êtres qui nous tendent “les bras”, qui ont besoin de nous, tout comme nous avons besoin d’eux.
Le privilège qui a été le nôtre est désormais vôtre. Notre espoir réside dans le fait que l’amour que nous avons nous-mêmes reçu sera recueilli par certains d’entre vous et à nouveau redistribué.
Il faut dès à présent que la grandeur et la noblesse du monde animal soient enfin clamées. Il faut que sa lumière nous touche. Nous sommes persuadés que celle-ci est un des chemins par lesquels nous pouvons aussi grandir. La Création est un Tout, un seul Etre, et nous ne saurions nous élever en oubliant nos plus jeunes frères.
La Divinité réside en eux tout autant qu’en nous !
Par ce témoignage, par ce livre, c’est à une véritable expansion des coeurs que nous appelons… car de cette expansion doit germer sans attendre une action concrète.

Daniel Meurois & Anne Givaudan

 

CELUI QUI VIENT
Tome 1

Depuis ces jours où nous avons achevé la rédaction de ce douzième ouvrage, nous parviennent bien souvent des réflexions du style : “Comment savoir si je peux faire confiance à ce sage, si je peux croire ces conférenciers ou cet écrivain, si je peux m’impliquer dans telle démarche… car… on abuse peut-être de ma bonne foi ?”
C’est ainsi que, remplie de doutes et d’hésitations, une armée d’êtres craintifs attend des jours meilleurs. Elle n’attend pas inactive, certes, car en son sein on se réunit, on critique, on “psychologise”. Chacun selon ses critères de la “spiritualité vraie”, bien sûr. Et surtout, surtout on se demande si celui qu’on lit ou qu’on écoute ne fait pas, après tout, partie d’une secte !
Nous y voilà, le grand mot est lancé. Les médias l’entretiennent si bien que tout le monde ou presque se demande avec effroi si son voisin de palier n’est pas associé à quelque mouvement qui pourrait être… qui serait bien… qui ressemble, si l’on veut bien approfondir… à une secte. Et un vent de méfiance et de panique commence à souffler… Alors notre souhait est que “Celui qui vient” aide chacun non seulement à se poser de vraies questions, mais à se trouver un registre de réforme et d’action sans se soucier des “qu’en dira-t-on”.
Vous qui nous lisez, nous écoutez, nous écrivez parfois depuis des années, nous savons les attentes mais aussi les possibilités et la lumière qui sont en vous. Certains parmi vous agissent déjà, à leur façon, là où ils se trouvent. D’autres sont prêts et voudraient aider. Alors ne soyons plus de ceux qui s’économisent, qui protègent leur illusoire confort intérieur avec la crainte qu”on” leur en demande trop. Passons résolument du côté de ceux qui sont prêts à renoncer “sans condition” à une pseudo-quiétude pour que s’instaure enfin la VIE.
Quiconque demeure dans son jardin à réciter de belles phrases est semblable à un arbre fruitier dont personne, jamais, ne goûtera les fruits.
Cette fois encore, nous avons pris le risque que l’on rejette la véracité de notre récit mais, ce risque-là nous est familier car nous l’avons accepté dès notre premier jour d’écriture. Tout comme nous avons aussi pris l’habitude d’être jugés, aimés, condamnés, admirés, rejetés selon les attentes, les déceptions, les critères de chacun. A cela aussi nous sommes accoutumés. La confiance totale que nous avons dans ce que nous vivons et dans ce qui nous est enseigné sur les plans subtils nous a toujours aidés à garder notre route. Ici, pourtant, le risque est autre.
Nous n’ignorons pas que ce que nous rapportons dans certaines pages de ce livre sera porté à la connaissance de ceux qui y sont évoqués. Les êtres qui participent aux réunions que nous décrivons dans la dernière partie de cet ouvrage savent maintenant que nous les avons observés et que certains visages restent gravés dans nos mémoires.
Alors… il y a plusieurs manières de brider des écrits et leurs auteurs. Il est des façons subtiles de réduire à néant ce qu’un écrivain rapporte : on le discrédite par des faits créées de toutes pièces (les médias ont un tel impact !), on tente d’affaiblir sa Maison d’Edition. La rumeur est si facile à faire passer dans les rangs ! Et puis il y a sans doute une infinité de choses auxquelles nous ne pensons pas.
Tous ceux qui cherchent la lumière sont plus fragiles que ceux qui se “mettent à l’ombre”, plus fragiles parce que moins solidaires, parce que plus enclins à écouter ce qui se dit que prompts à vérifier à la source, parce que connaissant le but mais y mettant des conditions et des “oui mais”. Nous formulons donc un deuxième souhait :
Puissent les enseignements contenus dans cet ouvrage réveiller les possibilités latentes endormies en chacun et faire de vous, comme de nous lorsque nous avons reçu ces paroles, non pas des lutteurs ou des guerriers mais des éveillés-conscients, des redécouvreurs, des insoumis par Amour de la Vie, car c’est maintenant plus que jamais que tout se joue…
Anne Givaudan & Daniel Meurois

 

ALLIANCE

“La grande baie vitrée du vaisseau s’éclaire tout à coup. À nouveau, je me sens collée au fond de mon siège, avec cette sensation d’être propulsée en avant. Mes yeux hypnotisés suivent la traînée des étoiles, des planètes, des galaxies. Des jaillissements de lumière nous entourent, nous sommes au coeur d’un fantastique éclat de lumière qui me fait aussitôt perdre la notion de l’espace et du temps. Des sons tourbillonnent en moi, les lumières résonnent, je n’ai plus aucun point de repère…

Après un temps dont je n’ai aucune idée, l’encre bleue de la nuit nous entoure à nouveau dans un calme épais, dense, presque palpable. Une boule énorme et d’une luminosité un peu froide occupe tout à coup l’écran de la baie vitrée. Je sursaute… Que peut-il nous arriver si nous continuons vers elle de la sorte ? Allons-nous la traverser comme précédemment avec la pyramide sur Terre ?

Le vaisseau glisse à la même allure et sans même que je puisse m’en rendre compte, la sphère géante est contournée.

“Oh ! Mais elle ressemble à…”

J’ose à peine y penser, lorsqu’une main se pose sur mon épaule avec ces mots :
” À la lune, et tu as raison ! Cet astre qui exerce une influence sur tout ce qui touche à l’élément eau en vous et autour de vous, a aussi pour nous et pour d’autres une grande importance. Il fut une époque où il était en mouvement sur lui-même puis vint un moment où, avec son accord et plus précisément avec l’accord du grand être qui l’habite, nous l’avons immobilisé.

Votre lune est depuis longtemps maintenue artificiellement sur son axe, ainsi, vous voyez toujours l’une de ses faces tandis que l’autre que vous nommez parfois “la face cachée” sert de point de rencontre aux différents vaisseaux venant des planètes confédérées. Ces bases permettent des regroupements et des départs vers des mondes, tels que le vôtre par exemple.”

Comme si nous étions à bord d’un avion, nous approchons maintenant d’une série de bâtiments, et de là où je suis maintenant, je perçois de larges traces sur le sol qui pourraient faire penser à des pistes d’atterrissage. Sans un bruit, nous nous posons un peu à la manière d’un hélicoptère, dans un mouvement vertical… Tout autour de nous, la nature est aride, presque inhospitalière. Des rochers sont creusés, semblables à d’immenses garages, où des véhicules aux formes diverses et inconnues de moi, paraissent attendre leur équipage. Aucune autre vie n’apparaît ici.

“La lune de votre terre a aussi une autre fonction, sur un plan plus subtil. Ainsi, lorsqu’une planète a terminé un cycle de son évolution et se transforme, elle passe sur un autre niveau de vibration et ses habitants font de même. Tu n’ignores cependant pas que certains êtres avancent plus lentement. Une lune qui est en quelque sorte comparable à un satellite d’une terre en évolution se crée alors. Elle offre ainsi son corps pour que des êtres puissent évoluer à leur rythme et connaître les expériences nécessaires à leur croissance.
Chaque planète a une ou plusieurs lunes établies sur ce même principe. De vos “véhicules”, vous pouvez voir nos bases qui sont assez densifiées pour cela, mais la vie qui y règne ne peut vous apparaître, car elle est à un niveau trop éloigné du vôtre pour que vos yeux physiques la perçoivent.”

Mes compagnons se lèvent et je les suis en direction d’une ouverture pratiquée à même le sol. En un instant, et sous leur regard amical, je suis aspirée dans un cône de lumière qui me dépose en douceur sur le sol, juste entre les pattes métalliques du vaisseau.
L’un des êtres qui m’accompagne pose sa main sur mon épaule et nous avançons ensemble vers une destination qui m’est encore inconnue. Dans nos déplacements, j’ai toujours davantage la sensation de glisser, que celle de marcher, et cette manière de se propulser ne m’étonne plus guère. Nous gravissons ainsi avec facilité une montagne rocailleuse et sèche. Mes pieds, bien que non physiques, sentent les petits caillous qui roulent et glissent sous eux et cela me surprend.

“Pour venir sur ces mondes, ton corps a gardé une certaine densité… C’est ce qui explique que tu puisses parfois éprouver des sensations plus physiques sur un monde qui n’est pas uniquement à un niveau subtil.”

La voix familière de mon guide parle à mon âme, et j’aime cette communication directe de coeur à coeur.

Sans m’en apercevoir, nous sommes arrivés près de l’ouverture d’un cratère qui semble être au sommet de la montagne que nous gravissions. C’est alors qu’en moi j’entends, au centre de mon être, une petite voix, légère, presque imperceptible, comme un souffle léger et printanier. Je ne la reconnais pas :

“Retourne-toi et regarde !”

J’obéis volontiers et le spectacle me laisse sans voix. Le souffle léger continue :

“C’est la planète Terre ! Regarde-la bien.”

Magnifique, ronde et bleutée, la Terre s’offre à mon regard et à cet instant même, je comprends pourquoi elle est si souvent appelée la planète bleue. Le bleu qui en émane n’est pas simplement le bleu de ses mers, mais aussi celui de son coeur. Elle est là, comme suspendue dans un espace sans limite. Je la regarde avec les yeux de l’âme et avec tout l’amour dont je suis capable à cet instant… C’est alors très précisément qu’elle accepte de me dévoiler son âme : des volutes de couleur entourent son corps. Ce sont des émanations bleues, vertes et oranges, avec du blanc aussi par endroit et l’ensemble serait d’une beauté extrême si… un halo gris n’opacifiait pas ces couleurs, ne les rendait plus ternes… Si par endroits n’existaient pas ces taches d’un brun rouge que l’on peut percevoir sur des organes cancéreux… Si des lignes plus sombres n’encombraient pas sa surface marquant ainsi un manque de fluidité dans la circulation de ses énergies. Je me surprends à penser en thérapeute, comme lorsque je me trouve en présence d’un être en difficulté qui me demande de l’aide.

La Terre me paraît si belle et en même temps si fatiguée, si malade à certains endroits que je ne sais que faire.

La petite voix fine et inconnue reprend alors à l’intérieur de moi :

“La Terre ne peut mourir mais elle peut se secouer, se transformer, changer pour nettoyer son corps et son âme qui souffrent. Le grand être de la Terre a offert son corps et son âme, pour permettre à ceux qui l’habitent d’expérimenter la Vie qu’elle propose. Aujourd’hui, elle a du mal à respirer. Ainsi, elle attend votre transformation mais elle suit aussi les grandes lois cosmiques et elle sait qu’à un moment précis, elle ne pourra plus retarder son évolution propre en fonction de la vôtre.

Ce moment n’est pas très éloigné, dans vos temps terrestres. La planète va prendre une nouvelle grande inspiration suivie d’une aussi longue expiration. Dans ces moments-là, son axe va se modifier, mais il vous est encore possible de le vivre de différentes façons. Le bouleversement, le changement pourra être total, tant sur les plans physiques que subtils si rien n’a réellement changé en vous. Si une transformation s’est opérée sur vos corps subtils, vous ressentirez alors ce changement comme un grand pas en avant pour votre humanité, votre Terre et vous-même. Vos vibrations feront alors que tous vos corps seront sur un plan moins dense. Votre rythme vibratoire, accordé à celui de la planète Terre vous permettra de passer ensemble vers un champ de Vie plus vaste.

Avant que vous ne puissiez en arriver là, vous laisserez beaucoup de ce qui vous encombre et que vous croyez être votre force. Vos faux dogmes, vos fausses sécurités s’effriteront les uns après les autres jusqu’à ce que vous reveniez enfin vers vous.”

“J’aimerais connaître la provenance de cette voix dont l’assurance et la légèreté me troublent. C’est alors qu’arrive la réponse limpide et claire :

“Mon personnage n’a guère d’importance, sache seulement que je suis d’une planète très éloignée de la tienne et où notre aspect physique te surprendrait, tant il a peu de rapport avec vos normes actuelles. Ma fonction essentielle réside dans l’aide apportée à la transition et à la transformation des grands êtres des planètes de ce système solaire, et d’autres plus éloignés. C’est cela qui me permet de t’apporter ces informations… Je ne suis pas seul, bien sûr, dans cette tache ; et avec d’autres, nous pensons que le moment est venu de vous informer avec plus de précisions de l’évolution qui vous attend. Les moyens pour cela sont divers, mais nous n’en négligeons aucun. Il est urgent que vous sachiez combien la Terre est proche d’une grande transformation ; mais que cela n’ajoute pas à vos peurs déjà si nombreuses ! Toute transformation en vue d’une croissance est belle et souvenez-vous de la phrase de l’un de vos sages : “Ce que la chenille appelle la fin du monde, le maître l’appelle papillon” !

De votre confiance en la vie, de votre transparence, de votre non-attachement à des valeurs usées, viendra la fluidité de votre transformation.”

La voix s’est tue un instant, puis reprend presque dans un chuchotement :

“La plupart de vos gouvernants et ceux qui les dirigent connaissent l’existence de nos bases sur la face cachée de la Lune. Penses-tu que les programmes d’exploration aient été interrompus par hasard ? Il ne peut simplement y avoir de tels programmes sans notre accord et pour cela, il faudrait simplement que vos explorateurs cessent d’être des conquérants…”

 

PAR L’ESPRIT DU SOLEIL

Présenter un tel livre n’est guère chose facile. La première tentation serait de ne pas le présenter du tout mais de le livrer au lecteur tel quel, c’est-à-dire comme il a été reçu.
Pouvons-nous dire que nous l’avons écrit ? Certainement pas, et c’est bien ce qui en fait le caractère particulier, puis qui en fera, nous n’en doutons pas, hélas, un objet de polémique.
Les faits sont pourtant fort simples, si simples que c’est leur transcription qui pose problème… ou plutôt l’aveu de ce qui est à leur origine… En effet, comment dire ce qui a été, comment oser avancer une signature en évitant le ridicule, les haussements d’épaules ou les sourires en coin ? Comment écrire : “Ces lignes nous ont été confiées par Lui”, sans attirer vers soi la foule des regards hostiles ? Peu importe, de cela nous avons pris notre parti il y a longtemps. Seul le souci de ne pas créer d’obstacle à ce qui doit être nous tient à coeur, dussions-nous passer pour de savants mystificateurs aux yeux d’une certaine intelligentsia de la spiritualité.
Les voici donc, ces faits qui sont si simples : un Souffle nous a portés vers la Syrie, dans la chaleur torride de son plein été et de ses tensions politiques. Un Souffle qui disait que nous devions y recueillir “quelque chose” ; sans plus.
En fait de “quelque chose”, c’est plutôt une Lumière qui est venue vers nous. Et quelle Lumière ! Et quelle Présence ! Durant onze jours sa force nous a suivi pas à pas, de villes en déserts, prodiguant de la même voix si ferme et si paisible, son enseignement. Qu’ajouter d’autre sinon qu’elle nous renvoya à la robe blanche qui parcourut, un jour, les chemins de Palestine ? (voir De mémoire d’Essénien)
Car les faits semblent bien être là : il est de nouveau parmi nous, non pas encore le Christ en tant que réalité physique, mais le Maître Jésus qui lui prêta son corps.
A partir de cette affirmation, tout est dit ou presque. Ou l’on se gausse, ou l’on porte la main sur son coeur et l’on réfléchit.
En effet, que signifie cela ?
Nous n’avons pas la prétention de résumer en quelques lignes l’impact que nous avons reçu de plein fouet pendant près de deux semaines. Chacun pourra en estimer la teneur à la lecture de ce livre. Nous tenons simplement à souligner que nous avons pleinement conscience de la responsabilité que nous endossons ici.
Lorsque l’on retranscrit semblable texte, le souci premier est et reste celui de la fidélité par rapport à lui. Dès lors, comment demeurer transparent durant sa rédaction, au mot près ? Notre méthode de travail, il faut bien en parler, n’a pas été celle du “channeling”, pour reprendre un terme à la mode désignant une faculté de médiumnité contrôlée.
Quelques mois après leur déroulement, les contacts ont été revécus par le biais d’une série de lectures dans les Annales Akashiques. Une telle méthode s’avérait indispensable pour retranscrire le message avec précision et dans des conditions matérielles souples. Il n’y a donc pas d’ “à peu près” dans les lignes que nous livrons ici, pour autant que notre être ait pu demeurer “à disposition” de la Source.
Il reste à chacun, maintenant, en son âme et conscience, d’apprécier ou de rejeter le contenu de ce livre, d’en admettre ou non l’origine.
Quant à nous, nous n’entendons pas entrer dans des joutes oratoires afin de prouver l’actuelle présence de Jésus sur Terre. Ce serait pure perte d’énergie et d’emblée ne pas comprendre le message reçu.
Au-delà des discussions, puissent ces pages vous inspirer une Paix, et une volonté de vous retrouver à travers les instants de silence que nous avons eu le bonheur d’accueillir en nous… sans chercher à juger.
Anne Givaudan & Daniel Meurois

 

LES NEUF MARCHES
Histoire de naître et de renaître

On a évidemment souvent parlé de la Naissance et du mystère de l’incarnation. Sans doute a-t-on, d’ailleurs, écrit une infinité de volumes sur le sujet. Notre but n’était certes pas d’en ajouter un de plus afin d’apporter notre propre quote-part à une somme déjà impressionnante d’informations tant psychologiques, religieuses que biologiques.
Ce livre résulte tout simplement d’une expérience dont le moins que l’on puisse dire est qu’elle mérite l’épithète d’étrange… Une expérience que nous n’avons pas recherchée mais qui s’est offerte à nous spontanément et que nous nous sommes scrupuleusement attachés à relater au jour le jour.
Jusqu’à présent, notre faculté naturelle à provoquer la décorporation (voyage astral) nous a amenés à investiguer les “mondes de l’après-vie” ainsi que d’autres univers plus subtils encore.
Cependant, jamais les circonstances ne nous avaient permis d’entreprendre pleinement le voyage “inverse”, c’est-à-dire celui qui mène des mondes de lumière vers la Terre.
Expliquons-nous. En termes clairs, nous avons été solicités afin de suivre, pas à pas, l’itinéraire d’un être en train de s’incarner.
Que se passe-t-il au juste pour une âme qui s’apprête à prendre un corps de chair et qui fait donc sien le ventre d’une mère ? Par quelles phases d’évolution passe-t-elle ? Comment son psychisme se modifie-t-il ? Que se passe-t-il au niveau de son foetus et que les yeux physiques ne perçoivent pas ?
Autant de questions que les neuf mois nécessaires à la rédaction de ce livre permettent, entre autres, d’aborder.
Disons-le d’emblée, nous n’avons pas choisi l’âme qui s’incarne et qui demeure bien évidemment le centre de ce travail. Celle-ci s’est présentée à nous, en quelque sorte “mandatée” par une Volonté lumineuse. Peut-être d’ailleurs ne la rencontrerons-nous jamais physiquement.
Il ne s’agit pas d’un être exceptionnel destiné à marquer son temps. Le jeu aurait été faussé. Il ne s’agit pas non plus d’une âme encore engluée dans tous les pièges de la matérialité. Selon ses propres termes, elle est seulement une goutte parmi des milliers et des milliers d’autres qui ont compris que “la véritable force et le germe de toute vérité résident dans le coeur”. Son but est de Servir.
Les informations qu’elle nous a fournies pendant toute la grossesse de sa mère, sa propre métamorphose et celle de l’embryon puis du foetus qu’elle a appris à habiter ne constituent donc pas les enseignements d’un Maître de Sagesse. Leur valeur est tout autre. Nous la qualifierions d’ “humaine” au sens noble et enrichissant du terme. C’est à ce titre qu’elle nous a touchés en tant que témoins et parfois aussi un peu acteurs de son aventure.
Car il s’agit bien ici d’une aventure que de naître ou de renaître en conscience à la Terre.
S’il aborde bien évidemment un certain nombre de sujets métaphysiques dont celui de la réincarnation, ce livre, on l’aura sans doute déjà deviné, n’est ni un traité d’ésotérisme ni un récit répondant à une mode “nouvel âge”.
Il ne veut être qu’un reportage, dénué d’artifices, mais tout vibrant d’une certaine lumière qui mène au respect de la Vie et à la conscience de la chance que celle-ci représente. C’est cette lumière que nous avons tenté de recueillir puis de refléter aussi fidèlement que possible.
Si les pages de ce livre parviennent à faire éclore un peu plus d’amour, de tendresse et de joie à la surface de ce monde, alors elles auront chanté juste.
Anne Givaudan & Daniel Meurois

 

CHRONIQUE D’UN DÉPART
Afin de guider ceux qui nous quittent

On a déjà beaucoup écrit et lu sur le thème de la mort. Aujourd’hui, les récits de N.D.E. ou de contacts médiumniques foisonnent plus que jamais. Cependant, s’il nous a paru utile d’offrir ce témoignage sur le sujet, c’est parce que sa nature est peut-être un peu différente. En effet, grâce à une capacité de décorporation (voyage astral) que nous utilisons depuis presque 30 ans, il nous a été possible de suivre pas à pas l’itinéraire d’un être qu’une maladie grave vouait, à brève échéance, à la mort.
Ce livre est donc le récit de son approche vécue “de l’intérieur”, semaine après semaine, sans édulcorant. C’est peut-être avant tout le livre d’une métamorphose, celle d’un être qui, comme tant d’autres, a souffert, s’est révolté contre sa déchéance puis a appris à découvrir au fond de lui-même une source de lumière et d’espoir qu’il croyait tarie.
Sujet délicat s’il en est… Dès que l’on aborde semblable matière, nos sociétés voient ressurgir leurs vieilles peurs, ouvrent leurs réservoirs d’émotions incontrôlées, leurs blocages… bref, refusent de vouloir y voir clair et de se rendre à certaines évidences.
C’est en vue d’activer un peu plus le désamorçage de tout cela que nous nous sommes donc efforcés d’accompagner du mieux possible, pendant les cinq derniers mois de sa vie, Elisabeth, une femme comme il en existe tant, atteinte d’un cancer.
Nous ne connaissions pas Elisabeth… Il a fallu que nous nous apprivoisions mutuellement et, sans l’amitié née entre nous, sans sa solide volonté d’ouvrir son coeur, ce livre n’aurait jamais vu le jour. C’est pour cela aussi qu’il est un peu le sien, au-delà de ce que l’on appelle de façon ignorante et plate “la mort”.
Qu’Elisabeth soit donc remerciée, car son désir de nous offrir les mutations de son âme jusque dans les semaines qui ont suivi son départ, a été constamment motivé par une indéfectible volonté de servir l’humanité. En effet, son témoignage au seuil de la mort se révèle avant tout être une marche vers l’Amour et vers la Vie au sens plein du terme.
Ainsi, pendant les mois passés en sa compagnie, nous avons assisté à l’éclosion d’une âme bien plus qu’à une mort. C’est cela que nous tenons à souligner, car les paroles que nous a confiées Elisabeth n’ont pour but que de générer l’espérance, loin de tout contexte morbide. Nous les avons ressenties, nous les avons consignées comme une marche supplémentaire afin de mieux aider ceux qui nous quittent mais aussi afin de mieux vivre notre présent, de mieux apprécier le sens de la vie qui nous est offerte.
Puissent leur authenticité et l’amour dont elles ont été imprégnées aider chacun de nous à devenir un peu plus humain… en n’oubliant pas la part du Divin qui demande à éclore.
Anne Givaudan & Daniel Meurois

 

WÉSAK
L’heure de la Réconcilitation

Le témoignage que vous trouverez consigné dans les pages de ce livre se passe sans doute de commentaire…
Nous tenions néanmoins à l’accompagner de ces quelques mots afin que chacun en suive plus aisément le fil d’Ariane.
Disons tout d’abord, pour davantage de clarté, que nous ne nous sentons pas les auteurs directs des chapitres de ce livre mais simplement les courroies de transmission d’une Force qui nous dépasse… Une Force qui sera sans doute muette à toute lecture étrangère à celle du coeur, une Force aussi parfois dérangeante, mais surtout incroyablement aimante.
Dans tous les cas, les paroles que vous allez découvrir vous ont été rapportées avec la plus grande fidélité possible, sans édulcorant.
Ainsi que pour nos précédents ouvrages, elles ne sont aucunement le fruit d’un travail de “channeling”, pour employer un terme à la mode, mais d’une faculté de “projection de conscience” dont nous avons déjà longuement parlé dans d’autres ouvrages.
Quoi qu’il en soit, nous souhaitons à chacun d’y trouver la moelle qui lui convient. Surtout, nous y espérons, pour tous, autant de points d’eau désaltérants que nous avons éprouvé d’instants de bonheur à vivre l’expérience.
Le Wésak que vous allez découvrir dans ce livre n’est peut-être pas conforme à celui que les traditions ont perpétué jusqu’à présent, aussi suscitera-t-il sans doute quelques réactions. Disons-nous bien que la Vie, dans ses innombrables expansions, n’est jamais figée…
En ce qui nous concerne, nous sommes heureux que nous soit confiée la tâche de pouvoir offrir de la grande fête du Wésak un visage renouvelé. Quoi de plus beau qu’un horizon plus large que celui auquel nous sommes accoutumés ? Partant de la célébration himalayenne du Wésak, c’est en effet à la découverte des prolongements intérieurs de cette même fête que nous convie l’être dont nous rapportons ici les enseignements.
Dans notre monde déstabilisé, nous ressentons l’universalité de cette nouvelle vision comme un instrument concret qui nous est proposé pour le quotidien, un instrument dont le maître-mot est Espoir.
Quant à nous, il nous reste à vous l’offrir simplement ainsi que nous l’avons reçu, c’est-à-dire comme un cadeau inattendu, un pas de plus pour nous réconcilier avec nous-même.

Daniel Meurois & Anne Givaudan

 

CHEMINS DE CE TEMPS-LÀ
De mémoire d’Essénien – Tome 2

Après la publication de “De Mémoire d’Essénien”, beaucoup de fleurs se sont épanouies. Aussi, ce n’est pas sans émotion que nous te présentons aujourd’hui, ami-lecteur, se second tome d’un travail, fruit lui aussi d’un grand nombre de “lectures” dans les Annales Akashiques”, grand livre du Temps auquel nous accédons par “décorporation”.
Plus qu’une suite du premier, il en est le développement. L’approfondissement qu’il constitue nous a amenés à pénétrer à nouveau dans la Gaule des quelques années faisant suite à la crucifixion, sur les traces de Joseph D’Arimathie et de Marie-Madeleine.
Pas plus qu’auparavant les personnalités de Myriam et de Simon ne doivent constituer le pivot de ce récit. Hier comme aujourd’hui, elles sont les témoins de réalités méconnues – ou totalement ignorées – à qui est confiée la tâche de s’exprimer. De ce fait, rien dans ce livre n’a été romancé ou déformé de quelque façon que ce soit. Il s’agit donc d’un reportage aussi précis que possible, en quelque sorte le “journal de voyage” de deux êtres qui ont traversé la Gaule du premier siècle. Les Annales Akashiques que nous n’avons pu lire qu’avec beaucoup de respect nous y parlent d’un temps où le concept de spiritualité n’existait pas réellement puisque le sacré y était quotidien. Il ne s’agissait surtout pas, selon l’expression consacrée, de “noircir du papier” mais au contraire de l’éclairer.
Une telle tâche suppose une responsabilité dont nous restons bien persuadés eu égard aux événements et aux êtres évoqués dans les pages de ce livre. Le but d’un tel ouvrage, précisons-le, n’est pas d’entretenir un peu plus la nostalgie stérile d’un temps combien beau et fort mais si rude à vivre. Il a au contraire pour objectif d’actualiser un propos que trop de nos contemporains considèrent à tort comme archaïque.
Après cette plongée de deux mille ans dans le “passé”, il nous semble que ce que l’on appelle “les temps évangéliques” ne sont pas de l’Histoire ancienne juste bonne à servir certaines imageries. Il nous apparait au contraire que l’énergie qui les anima et qui les grava – que nous le voulions ou non – jusque dans nos cellules, est aujourd’hui plus que jamais présente. Nous ne parlons pas des faits marquants ou même apparemment de second ordre cités dans cet ouvrage et qui ont pu influencer l’histoire de nos civilisations. (Un certain nombre d’entre eux, d’ailleurs, seront sans doute de nature à faire se cabrer historiens et théologiens.) Nous parlons bien d’énergie, tout autant en ce qui concerne les êtres à nouveau présents dans notre monde, qu’en ce qui concerne un “air du temps” porteur d’un Souffle identique.
Les chapitres que nous nous sommes appliqués à retranscrire n’ont donc pas, soulignons-le à nouveau, voccation passéiste. Ils présentent des situations d’hier qui, à maints égards, survivent dans celles d’aujourd’hui et sont susceptibles de mieux nous pointer du doigt, de mieux nous préparer à l’imminence d’une gigantesque prise de conscience.
En quelques mots, ils n’ont d’autre intention que de privilégier et de servir la prodigieuse énergie d’Amour qui nous tend aujourd’hui la main avec insistance.
Les Esséniens, Nazarites, Nazaréens et chefs celtes qui se montrèrent à leur façon les artisans de cette époque, sont bien morts en tant que tels, n’en doutons pas. Ce qu’ils furent d’ailleurs au juste importe peu. Nous devrions tous être las des querelles intellectuelles et doctrinales. Ce sont leurs forces, leurs âmes, qui sont présentes aujourd’hui et c’est par elles que nous devons nous réconcilier avec les visages multiples de la Vie Une.
Si de ce livre naît, non seulement un peu plus d’éveil, mais aussi un peu plus d’action et de volonté dans l’Eternel Présent, alors il n’aura pas été vain.

Daniel Meurois & Anne Givaudan.

 

DE MÉMOIRE D’ESSÉNIEN
L’autre visage de Jésus (Tome 1)

Les Esséniens … un nom qui aujourd’hui revient souvent sous les yeux de ceux qui s’interrogent. Depuis la découverte des Manuscrits de la Mer Morte, il a été mentionné dans le monde entier, suscitant beaucoup de questions laissées sans réponses.
Qui était les Esséniens ? Malgré le travail le plus récent effectué par les archéologues, theologistes et antropologistes, l’histoire officielle est encore bien avare de renseignements.
On parle d’une secte religieuse, avec laquelle certains associent parfois le nom de Jésus… Mais qu’en est-il exactement ? A cela nous nous proposons, à travers ce livre, d’apporter une réponse… ou un début de réponse car ce domaine est immense !
Ce n’est pas un travail d’historien que nous présentons dans les chapitres de ce livre, mais un récit, un témoignage vécu. En effet, aucun document, quel qu’il soit, n’a servi à sa rédaction.
La raison se refuse bien sûr à admettre que l’on puisse fouiller le passé en dehors des methodes traditionnelles d’investigation.
Et pourtant… est-il raisonnable de poser des limites aux horizons qui s’offrent aujourd’hui à l’homme ? Les frontières de l’ “impossible” ne reculent-elles pas sans cesse ?
Ce n’est cependant pas une technique de travail révolutionnaire qui nous a permis de mener à bien cet ouvrage, mais une méthode dont l’origine se perd dans la nuit des temps.
Ce livre a été élaboré à partir d’une technique héritée des Anciens Egyptiens et des mystiques de l’Himalaya ; il est le fruit d’une longue lecture des Annales Akashiques.
Que sont les Annales Akashiques ? Nous pourrions dire qu’elles sont la Mémoire de l’Univers, mais cela resterait encore bien vague.
Penchons-nous donc sur le mot Akasha, d’origine sanscrite. Ce terme désigne un des éléments constitutifs de la nature au même titre que la terre, l’eau, le feu et l’air. Les anciennes traditions nous apprennent qu’il s’agit d’une substance infiniment subtile, d’une forme d’énergie dans laquelle baigne l’Univers et qui a la propriété de garder la mémoire visuelle et auditive de tout ce qui vit. L’Akasha serait donc la “plaque sensible” de l’Univers ou encore, pour employer un terme très contemporain, un gigantesque “film magnétoscopique” mis en place par la Nature elle-même et capable de nous révéler dans certaines conditions la “mémoire du passé”.
Il convient de signaler que la consultation de ces Annales a eu lieu hors de notre monde physique et au cours d’une série de “voyages astraux” ou “voyages hors du corps”.
Ce type de lecture n’a rien à voir avec ce que l’on peut appeler “phénomènes spontanés de vision”. Il nécessite le long apprentissage d’une méthode précise soutenue par un travail personnel d’ordre spirituel. En effet, et nous tenons à insister tout particulièrement sur ce point, une technique est loin d’être suffisante. Elle n’est que le coup de pouce à une longue préparation, à un nettoyage des divers corps qu’aucun mode d’emploi ne pourra remplacer car elle est fondée sur l’amour.
La lecture des Annales Akashiques suppose, par ailleurs, une autorisation de la part des entités spirituelles qui en ont la garde. Ces derniers s’assurent de la pureté d’intention des “voyageurs” et de leurs capacités d’assimilation. Enfin, les recherches en question ne doivent jamais être menées dans un but personnel.
Le récit de ce livre nous emmène il y a quelque deux mille ans en Palestine au sein même de la société esénienne. Il n’est guère facile de revivre le passé, aussi ne nous a-t-il pas toujours été agréable de parler de nous. Nos personnes n’ont d’ailleurs qu’une importance relative dans ce témoignage.
A travers cette existence au coeur de la Fraternité essénienne et de ses enseignements, il sera souvent question de la personnalité et de la pensée de Jésus ainsi que des détails relatifs à sa vie, à son entourage.
Nous n’ignorons pas que quelques-uns de ces aspects pourront surprendre voire choquer, et nous sommes conscients de la responsabilité que leur diffusion implique. Toutefois, le temps est venu de lever certains voiles.
Nous n’avons pas la prétention d’apporter exclusivement de l’inédit mais une pierre de plus à un édifice qui se met en place. Nous ne prétendons pas non plus rapporter la totalité des faits cachés dans ce domaine jusqu’ici, le moment de leur révélation n’étant pas encore venu. (ce livre ayant été écrit en 1983-84. Il va de soi que certaines de ces choses non-révélées dans cet ouvrage, l’ont été dans les nombreux livres qui ont suivis depuis – voir liste).
Il nous paraît aussi important d’insister sur un point : rien n’a été romancé ou déformé dans un but quelconque. Le lecteur sera peut-être surpris de trouver une foule de détails concernant aussi bien des paysages, des portraits que des discours… La mémoire astrale est douée d’une grande fidélité, les yeux de l’âme perçoivent plus intensément que ceux de la chair.
Ainsi, rien de ce qui a été écrit ne l’a été approximativement. Nos efforts ont toujours tendu vers la plus grande fidélité par rapport au vécu, au mot près lorsqu’il s’agit de paroles rapportées.
Nous tenons enfin à préciser de quelle façon la lecture des Annales Akashiques s’effectue : les scènes sont revécues avec une netteté absolue, les paroles sont perçues dans la langue de l’époque mais comprises instantanément comme si nous en possédions la maîtrise. En ce qui nous concerne, la sensation de vécu fut telle qu’elle nous a fait retrouver des émotions, des perceptions étrangères à notre personnalité actuelle.
Certains verront peut-être dans ce livre un roman et d’autres seront tentés de le qualifier de délire mystique. Peu importe ! Nous l’avons écrit avec le coeur, tel que les épisodes s’en imprégnèrent en nous au jour le jour pendant près de deux années. Nous le confions donc aux êtres de coeur !
Certains savent déjà ce qu’il en est et le temps décidera… Si temps il y a !

Daniel Meurois & Anne Givaudan

Nota. – Bien que chacun des auteurs ait rédigé plus particulièrement une partie de cet ouvrage, la grande majorité des scènes a été revécue en commun.

 

RÉCITS D’UN VOYAGEUR DE L’ASTRAL

Je me rappelerai toujours cette fameuse soirée d’avril où, m’étant abandonné à cet état qui est à la frontière de la veille et du sommeil, je me vis soudain étendu sur mon lit.
Comment décrire les impressions d’un être qui se voit pour la première fois de l’extérieur ?
Non, je ne parle pas d’une projection sur un écran de cinéma ou de télévision. Cela, chacun en a déjà fait l’expérience. Elle n’est pas, d’ailleurs, toujours très agréable : n’est pas photogénique qui veut ! Quand je dis se voir de l’extérieur, je veux dire se voir… en chair et en os !
Lequel est moi ? Suis-je lui ou moi ? Sommes-nous moi ? En un éclair, ces questions fusent dans l’esprit.
Le choc des premières secondes passé, on en vient à se demander si la mort ce n’est pas cela, si l’on a pas franchi la porte et, en se regardant ainsi les yeux clos, les membres abandonnés nochalamment, on se prend à penser qu’on est pas bien beau.
Un peu inquiet, on continue de se demander qui on est. “Je ne suis pas lui, puisque je le regarde !”
C’est alors qu’on s’aperçoit qu’on est qu’une paire d’yeux qui voient l’autre qui est allongé, mais qu’on est aussi un corps, qu’on est nu comme un ver et que ce corps se met à flotter à droite et à gauche, de bas en haut, comme s’il venait d’absorber quelques bonnes doses d’alcool. Et puis, brusquement, dans une secousse, tout est terminé. On se trouve être lui, ce corps gauche et pas trop asthétique allongé sur le lit. Combien de temps cela a-t-il duré ? Une minute probablement, deux tout au plus.
En lisant le prologue de ce livre, beaucoup m’auront pris pour un illuminé. Quand un être ne peut en comprendre un autre, il a tôt fait de dire que celui-ci est fou ou qu’il fabule. Pourquoi ne lui viendrait-il pas à l’idée qu’il ne parle pas la même langue que lui ?
Lorsqu’un Chinois s’adresse à un Français, le Français ne traitera pas le Chinois de fou parce qu’il ne peut saisir le sens de ses paroles ! De la même façon, un étudiant en Lettres ne traitera pas de fou l’auteur d’un traité de Mathématiques supérieures parce qu’il ne parvient pas à comprendre son ouvrage.
Alors, indiquons tout de suite au lecteur quelle sera notre longueur d’ondes.
Cet ouvrage, pour les raisons qui ont été exposées dans les premières pages du livre, se propose de traiter des choses de l’Esprit, des origines et des devenirs de l’homme.
Quel rapport entre tout cela ? me demanderez-vous. Il y en a un, vous pourrez en juger.
En abordant les choses de l’Esprit, on en vient nécessairement à aborder tôt ou tard les religions ; c’est pourquoi cet ouvrage tentera de combler, selon les modestes possibilités de ses auteurs, le fossé qui sépare encore ce que l’on appelle la Tradition orientale et la Tradition occidentale. Pour cela, un moyen a été mis à la disposition de l’un puis des deux co-auteurs de ce livre. Ce moyen, je l’appellerai la sortie astrale.
Il peut être considéré comme une technique et j’en ai décrit les premier effets ci-dessus. Ce qui fut accompli un soir d’avril, accidentellement, peut être répété à souhait, et a été effectivement répété.
Que l’on n’accuse aucune drogue, aucun des auteurs n’en connaît le goût. Il s’agit, je le répète, d’une technique. Cela s’apprend de la même façon qu’on apprend à lire ou à rouler à bicyclette, c’est-à-dire avec un peu de volonté et de patience.
Ce livre relatera donc une série de sorties astrales qui, espérons-le, lèveront quelque peu le voile qui couvre certains problèmes cruciaux pour l’humanité ou, plus simplement, pour l’homme lui-même.
Daniel Meurois & Anne Givaudan

 

TERRE D’ÉMERAUDE
Témoignages d’outre-corps

“… Que l’âme existe après la mort de l’homme et qu’elle conserve une certaine activité et la pensée, cela demande à être confirmé et démontré à fond”.
Ainsi s’exprimait Platon quelques siècles avant notre ère… et si l’on veut bien croire les questions qui se posent encore à l’homme de notre époque, le problème n’a toujours pas été résolu. Ou plutôt, si ! Il a toujours été résolu d’emblée et avec des conclusions opposées par ceux qui, d’une part, ont adopté une religion et par ceux qui, d’autres part, ont choisi l’athéisme. Les convitions intimes ne se discutent pas,
elles sont ce qu’elles sont et nous devons les respecter.
Mais après tout, que savons-nous réellement de précis et de concret sur la question ?
En fait, pratiquement rien… ou si peu ! Les postulats personnels et péremptoires prévalent bien souvent sur l’analyse objective… et l’expérimentation.
Notre ouvrage ne prétend pas, bien sûr, résoudre le problème à lui seul. Il s’offre seulement à tous, en tant que témoignage. Qui dit témoignage, dit évidemment expérience vécue ; et c’est bien de cela dont il s’agit ici, au sens plein des termes. Pour pouvoir parler de la mort et de ce qui existe au-delà de ses portes, il faut, nous semble-t-il, avoir vécu cette mort en question.
Pourrions-nous avec honnêteté parler d’une contrée éloignée sans l’avoir même visitée ? Ce serait se perdre en suppositions et en affirmations indignes de foi.
Avons-nous donc été victimes d’un terrible accident ? Avons-nous été plongés dans un profond coma ? Avons-nous enfin été malencontreusement amenés jusqu’au seuil ultime de la vie pour pouvoir parler d’un hypothétique au-delà ? RIEN DE TOUT CELA ! Et c’est ici sans doute que réside un des points capitaux de notre témoignage.
“Sipiritisme, alors !”, penserez-vous. NON PLUS !
Et pourtant, il s’agit d’une technique, d’un procédé vieux comme le monde et enseigné régulièrement à quelques privilégiés, quelques initiés dirons-nous.
Allons-nous, ici, trahir les secrets de quelque secte mystérieuse, bizarre et malsaine ? Rien de tout cela non plus ! Il n’y a d’ailleurs pas de secret, et encore moins de secte.
Il n’y a, répétons-le, qu’une technique parfaitement naturelle, et nous insisterons tout spécialement sur ce mot : naturelle. Aucune drogue, quelle qu’elle soit, n’a jamais été absorbée par les auteurs.
Nous croyons cette précision importante car le récit constitué par les chapitres de ce livre est parfois d’une nature telle que certains lecteurs pourraient être amenés à émettre des opinions erronées.
Mais, ne restons plus dans le vague. Qu’est donc cette technique et que permet-elle exactement ?
Elle n’est autre qu’un procédé basé essentiellement sur des méthodes de respiration et qui permet au conscient d’un individu de quitter à volonté son corps. Où va ce conscient, ce potentiel d’énergie dans lequel continuent de demeurer l’intelligence, la raison, bref, la personnalité toute entière ? Dans un autre univers inaccessible à nos cinq sens. Mais n’en disons pas plus ici.
Quoi qu’on en pense, c’est à la raison vraie que nous désirons nous adresser au travers de cet ouvrage, à celle qui accepte – au nom de la curiosité constructive, de l’absence de préjugés et de la volonté de progresser – la remise en cause d’un grand nombre de conceptions.
Nous ne désirons pas convaincre mais, nous l’avons dit, simplement témoigner, offrir une sorte de reportage totalement authentique sur un phénomène capable de proposer une autre vision du monde et de la vie. En effet, au-delà du problème de la mort, ce sera celui de la Vie et de quelques-uns de ses mystères qui dominera.
Nous citions précédemment Platon qui parlait d’âme. Ce terme nous a gênés en fonction des connotations religieuses qu’il apporte avec lui. En entreprenant ce travail, nous avons désiré nous extraire de tout parti pris religieux ou athée. Si, par conséquent, quelques terme de ce type sont relevés, ce sera en raison de leur côté pratique.
Le sujet que nous traitons dans ce livre a déjà été, nous le savons, abordé plus ou moins précisément par certains ésotéristes. Nous ne désirons cependant pas ajouter notre travail au leur, espérant nous adresser non pas à une minorité d’êtres sensibilisés à des faits particuliers, mais à un maximum d’hommes et de femmes qui ne sont pas ligotés par la somme de ce qui est officiellement proclamé et quantifié.
Comme toute chose vécue, pourtant, ce livre ne saurait avoir la sécheresse d’un exposé… le coeur saura donc y parler.

 

 

A propos de l'auteur

Voilà déjà plus de 21 ans que Anne Givaudan écrit des ouvrages traduits et vendus dans de nombreuses langues… ouvrages novateurs puisqu’à l’époque des tous premiers livres, les mots de " ...

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