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Biographie – Catherine Jalbert

UN PEU D’HISTOIRE Virage à 50 ans et plus Victime d’un cancer du système lymphatique CATHERINE JALBERT A DÛ CHANGER DE VIE Atteinte d’une forme de cancer incurable, Catherine Jalbert a effectué des changements majeurs dans son mode de vie. Elle a dû quitter la pollution de la ville pour s’installer momentanément à Rimouski, sur […]

UN PEU D’HISTOIRE

Virage à 50 ans et plus
Victime d’un cancer du système lymphatique

CATHERINE JALBERT A DÛ CHANGER DE VIE
Atteinte d’une forme de cancer incurable, Catherine Jalbert a effectué des changements majeurs dans son mode de vie. Elle a dû quitter la pollution de la ville pour s’installer momentanément à Rimouski, sur le bord du fleuve. Elle consomme des aliments biologiques et mène une vie saine. Son expérience de trois ans avec la maladie et des dix ans de rémission, elle la partage dans son livre Avez-vous le goût de vivre? paru dans la collection croissance personnelle aux Éditions Québécor (en 2001, revu, corrigé et réédité en 2010). Déjà auteure d’Ouvrir sa conscience (publié en 1993, revu, corrigé et réédité en 2009), elle s’intéresse depuis toujours à l’interprétation des rêves et donne des ateliers sur le sujet. Comme l’écriture et les rêves, la numérologie fait aussi partie de ses intérêts, sans oublier la peinture. « Il faut trouver et permettre à l’artiste en soi de s’exprimer. Je serais morte si je ne l’avais fait, ajoute-t-elle, et c’est en partie grâce à ça que j’ai réussi à m’en sortir. »
Ce second livre, il y avait longtemps qu’on le lui réclamait. On voulait un livre sur les rêves et indirectement c’est un peu ça, dit-elle. Devant une nouvelle semblable, on a le choix : vivre ou mourir! Alors je me suis dit : « Catherine, si tu veux t’en sortir, il faut que tu aies le goût de vivre. Il faut passer du choc à la compréhension, pour arriver à la guérison. Dans mon introspection, l’interprétation des rêves m’a donc été d’un grand secours. »
Catherine a dit oui à la vie, après une période de doute, elle se sent maintenant libre de vivre à son rythme et de réaliser ses rêves. « La joie intérieure est mon baromètre précise-t-elle, c’est le but de l’action qui prime. Si on fait trop de choses à la fois, on oublie son bien-être et par le fait même, on néglige sa santé. »
Elle habite maintenant la rive-sud de Montréal, s’apprête à prendre sa retraite de la Fondation des artistes qu’elle dirige depuis 5 ans et consacre son temps à la consultation, au coaching et particulièrement à l’accompagnement en auto-guérison des personnes atteintes de maladies graves.
Ses trois enfants sont des adultes : Simon 31 ans, Sylvie 37 ans et mère de 2 enfants habite en Australie et Geneviev 38 ans et mère de trois enfants. Je suis mamie de Xavier, Pascale, Benjamin, Nathan et Gabrielle. Ce qui me met dans le plus profond des ravissements.
Catherine est très fière de l’émission “Et si c’était vrai?” diffusée sur Canal vie. Cette émission qui met en lumière sa médiumnité, lui permet d’assumer, d’afficher et de manifester cette partie d’elle-même qui ne demande qu’à prendre encore plus de place dans sa vie.
Son projet le plus concret pour l’instant : écrire un troisième livre… à Paris. Communiquer écrire et peindre sont pour Catherine Jalbert trois moyens privilégiés de se connaître et de partager sa connaissance.
Quant au quotidien, il est composé de consultations en numérologie, en coaching et en accompagnement en auto-guérison.

CATHERINE JALBERT A LE GOÛT DE VIVRE

Avez-vous le goût de vivre? C’est la question que pose Catherine Jalbert dans ce livre qui vient de paraître aux Éditions Québécor.

En ce qui la concerne, elle a assurément le goût de vivre à présent. Et pourtant…
Elle a eu un cancer et ce sont toutes les trois dernières années de sa maladie qu’elle raconte, son cheminement intérieur, l’évolution de sa maladie…
Elle est devant moi avec ses cheveux courts, blonds, son sourire et aussi une certaine joie de vivre. Elle est donc atteinte d’un cancer du système lymphatique. Et elle me dit qu’elle est en rémission parce que son cancer est incurable. « Il en reste toujours des traces dans le système, c’est à moi de gérer ça. Éviter la pollution, le stress, manger autant que possible de la nourriture biologique. » La pollution : c’est difficile de l’éviter. Eh bien, elle a déménagé à Rimouski.
« Quand j’ai demandé au médecin ce qu’il fallait faire pour guérir, il m’a dit : quitter la pollution. Rimouski est une ville stimulante; je demeure sur le bord du fleuve. Je n’ai jamais regretté cette décision : je dirais que c’est un paradis. »
Six heures de route ne lui font pas peur lorsqu’elle doit venir à Montréal. « Donc, je ne me sens pas isolée. »
Lorsqu’elle a appris la nouvelle de sa maladie, elle a eu un choc. « Au début, je ne réalisais pas, Je ne souffrais pas, mais j’étais toujours fatiguée. En 1996, j’ai eu des années dures avec plein de problèmes. À un point que j’avais presque des idées suicidaires. Je me demandais : comment je fais pour arrêter tout ça?
Financièrement, elle s’en sort. « J’ai eu une formidable intuition, il y a plusieurs années. J’avais décidé de me faire des fonds pour prendre une année sabbatique à 50 ans. À 50 ans, j’ai appris que j’avais le cancer et l’argent est toujours là. Ce qui fait que ça m’a permis de revenir au travail, lentement mais sûrement. » Elle se rend compte aussi qu’elle peut très bien être éternellement en demi-retraite. « J’écris toujours; je peins continuellement (elle est l’auteur de la couverture du livre). J’ai étudié l’analyse des rêves; j’ai toujours fait cela parallèlement à la télé.
Outre le projet d’écrire un troisième livre, Catherine Jalbert vient à Montréal toutes les 5 à 6 semaines pour l’Union des Artistes et le reste du temps se déroule en peinture, consultations, conférences et ateliers.
« Mais l’affaire qui me semble important par les temps qui courent, c’est de voir à quel point notre planète est en perdition. On la mène durement et je crie Au secours! pour elle. Elle ajoute qu’elle n’est pas désespérée. « Je me suis donné comme objectif de vivre ma deuxième vie dans la plus grande conscience. »

LE JOURNAL DE MONTRÉAL, juin 2001, C. Montessuit

La suite du virage…
Chronique du Bas du Fleuve
du 16 février 2004

Faire un tour sur soi-même à 360 degrés

Y’a qu’lé fous qui n’changent pas d’idées…
Ouf! Je l’ai échappé belle moi là…
Car je viens de faire un tour à 360 degrés sans même m’en apercevoir!

Eh! oui, après avoir pris, en 1999, la décision de vendre ma maison et de déménager dans le bas du fleuve, maladie et volonté de guérison obligeant…
Me voilà, en 2004, en train de ramasser mes pénates et de me rapprocher de la grande ville.
Certains penseront sans oser le dire:
“Je le savais bien que c’était pas une bonne idée d’aller si loin.”
ou alors:
“Coudon a sais-tu c’qu’a veut elle?”
ou pire encore:
“Une vraie girouette celle-là!”
D’autres, plus intimement liées à mon cheminement ont dit:
“Je m’y attendais.”
“D’une nomade comme toi, c’est pas surprenant.”
Mais à vrai dire, je suis moi-même surprise de me retrouver là.

Mon retour d’Australie fut assez rude.
J’ai atterri comme un pilote de brousse dans un champ de patates.
Ce fut le chaos, c’est le moins qu’on puisse dire!
J’avais pourtant tout prévu pour mon retour… c’était à n’y rien comprendre!
Ou plutôt si, tout était à comprendre…
J’ai eu droit au traitement royal… des signes, des synchronismes et des coïncidences pour comprendre.

Que je vous raconte…
Dès mon arrivée en novembre, tous les endroits où j’aurais pu habiter à Rimouski, pendant ma recherche d’un endroit bien à moi, se sont volatilisés les uns après les autres.
Même les solutions de rechange, prévues au cas où, se sont inscrites aux abonnés absents.
Une inondation chez une, un retour imprévu d’un enfant au bercail pour l’autre, une décision de ne pas s’absenter pour une troisième, pour ne nommer que celle-là, m’ont sonné la cloche.
Non pas que je ne fus accueillie à bras ouverts, mais plutôt questionnement sur cette difficulté d’arriver, tout simplement.
Me voilà dans tous mes états!
Y aurait-il là quelques signes?

Le vent soufflait d’est en ouest et moi, je marchais, comme je l’avais prévu, vers l’est.
J’avais comme on dit le vent dans la face…
Pis y faisait fret, pis c’était difficile, pis y’s’passait rien d’bon, pis je continuais, en pensant que ma place était à Rimouski.

À peine quelques jours lus tard… contrats dans le bas du fleuve annulés, vite remplacés par des offres dans la montérégie… difficulté de me trouver un bureau pour travailler à Rimouski, vite remplacée par l’offre d’un joli local sur la rive-sud de Montréal… et jusqu’à tout récemment, l’obligation de sortir tout mon butin de l’entrepôt que j’avais loué à Rimouski et cela en quatrième vitesse… confirmaient les premiers signes.
La recherche, sans grand succès, d’un appartement ou d’une maison à louer à Rimouski… en remettait sur le tas.
Je ne perdais cependant rien pour attendre…
Un appartement, non recherché il va sans dire, m’attendait à deux pas de chez ma fille Geneviev sur la rive-sud de Montréal… une belle coïncidence que celle-là!

Maintenant que je suis guérie, maintenant que j’ai retrouvé mon équilibre, maintenant que j’ai appris à vivre tout simplement… se pourrait-il que l’Univers soit en train de m’envoyer jouer dans le trafic, juste pour voir si j’ai bien appris ma leçon?
Hum… ça mérite réflexion.
Moi qui pensait me la couler douce sur le bord du fleuve…
Faut croire que ce temps n’est pas encore venu.

J’envisage donc cet ailleurs…
Il me semble “profitable”. Il me sourit.

Je comprends alors que mes velléités d’enracinement dans le bas du fleuve, comme partout ailleurs d’ailleurs, ne sont pas à ma ressemblance.
Je comprends que ce logis est ni plus ni moins qu’un pied à terre pour la nomade que je suis.
Je comprends que mes envies de bord de mer se matérialiseront de Tokyo à Tombouctou,
du Canada à la terre de feu.
Je comprends que j’ai d’autres horizons à découvrir, d’autres expériences à vivre, d’autres livres à écrire, d’autres tableaux à peindre, d’autres émotions à partager.

Je comprends que le défi que je me suis lancé en partant en Australie:
“Cesser de résister… Avoir confiance et faire confiance”…
C’est maintenant qu’il est à ma portée.
Je dis oui et suis aussitôt emportée par la vie.
Le tunnel devient autoroute, la noirceur devient lumière, la difficulté devient facilité, la peur devient confiance, la résistance devient disponibilité…
L’Univers me répond, l’Univers me sert…
À moi de rendre grâce!

Quand je pense que je verrai plus souvent mes petits, quel cadeau!

Catherine Jalbert

A propos de l'auteur

Auteure, conférencière, numérologue, coach, analyste de rêve, animatrice et peintre Catherine Jalbert s’intéresse depuis toujours à l’évolution de l’être humain, à sa quête spirituelle...

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