Les relations humaines : parents, enfants, voisins
Bien sûr, nos sautes d’humeur et autres états d’âme n’échappent pas à la Loi du Principe.
En effet, les relations qui nous touchent, en suscitant des réactions donc des tensions, sont liées à autant de Principes nous proposant de révéler la créativité non exprimée en nous.
- Parents
Qui n’a jamais dit ou pensé : « Je ne supporte plus mon père ! » ou « Je ne supporte plus ma mère ! »
En Bioanalogie :
– l’Energie-Mère est liée à l’Espace, la terre, la sécurité (etc.)
– l’Energie-Père est liée au Temps, à la validation, l’orientation (etc.)
– La reconnaissance est liée à l’extérieur.
– Selon la Loi du Principe, ne pas supporter est : ne pas soutenir, ne pas valider, ne pas entretenir.
L’équation devient alors très simple : lorsque ma mère ou mon père m’agace, que je ne « supporte » pas l’un ou l’autre (ou les deux !), il serait intéressant que je me pose les questions suivantes:
– père : en quoi dois-je cesser d’entretenir dans ma vie une recherche de validation -de reconnaissance- extérieure pour exister ?
– mère : en quoi dois-je cesser d’entretenir dans ma vie une recherche de confort matériel et de sécurité pour survivre ?
Il nous est ainsi proposé d’intégrer le fait qu’à chaque instant, nous avons à nous détacher de toute dépendance à une idée, un objet, une personne entretenant en nous le besoin d’une validation extérieure. Nous avons également à remettre en question tout attachement aux acquis de notre vie, qu’ils soient matériels, religieux, culturels ou sociaux.
Rappelons que chaque fois que nous mettons la cause de notre « malheur » ou de notre « bonheur » à l’extérieur de nous, nous sommes dans la survie et non dans la vie ; nous n’entrons pas dans notre créativité : nous mourons avant d’être morts !
Car, ne l’oublions pas, la vie est l’expérimentation permanente de se situer par rapport à la réalité concrète dans laquelle on vit.
Donc, remercions notre père et notre mère de susciter en nous de telles réactions : la petite phrase prononcée à leur encontre, témoin de notre émotion, devient un signal puissant qui nous éclaire et nous incite à devenir auteur de l’accomplissement de notre vie.
- Enfants
Lors d’une conférence, une mère de famille me dit : « Depuis quelques temps, je ne supporte plus que mes enfants ne rangent pas leur chambre. J’ai l’impression de ne pas être respectée ! »
Comme nous l’avons vu précédemment, nos enfants sont notre création : ils représentent la réalisation qui se révèle à travers nous. Leur chambre est leur espace d’expression.
Selon la Loi du Principe, la chambre des enfants est le lieu d’expression de notre créativité. Une chambre non rangée est une chambre où les choses ne sont pas en ordre, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas disposées selon des codes habituels.
Je demande à cette personne si la phrase : « pour me respecter, j’ai à vivre la réalisation de ma vie sans correspondre à un ordre, une norme, une convention » fait écho en elle.
Stupéfaite, elle réalise alors que l’agacement lié à ses enfants est apparu plus crûment dans la période où elle abandonnait l’idée de demander un statut de dé-conventionnement qui lui aurait permis d’exercer ses nouvelles activités plus librement. Elle exerce en effet une profession para-médicale dont l’évolution la conduit à des pratiques n’entrant pas dans le cadre des conventions remboursées par la Sécurité Sociale.
Suivant ce Principe, il lui est proposé de se respecter elle-même, hors de toute convention extérieure.
- Voisins
Selon la Loi du Principe, le « voisin » représente notre environnement immédiat, et intérieur, puisqu’il s’agit de la maison.
Les relations de voisinage nous parlent donc de la façon dont nous nous respectons au plus profond de nous-mêmes.
A travers leurs nuisances, il nous est proposé de cesser de nous donner un environnement qui ne respecte pas notre âme, en posant la question : en quoi ma vie est-elle un « ronronnement » – sans intensité – qui ne me permet pas d’évoluer ?
Concrètement, il s’agit de remettre profondément en question notre « nourriture » quotidienne : activités, habitudes, rencontres ; en bref, notre mode de vie.
Les détails de ce qui nous dérange sont une indication précise.
Quelques exemples :
– Voisins bruyants la nuit, empêchant de dormir : invitation à s’éveiller à soi – à son intérieur.
– Nuisance d’odeurs de cuisine : invitation à contacter son ressenti de ce qui peut éveiller nos sens à la vie.
– Aboiements -gênants- du chien du voisin : le chien représente le fonctionnement habituel de notre mental auquel nous restons attachés. Il est question dans ce cas d’écouter en quoi dans sa vie, on a à remettre en cause sa façon de penser.
J’ai moi-même été confronté à cette situation : le chien de mes voisins aboyait jour et nuit, ce qui devenait véritablement insupportable ! Je vivais alors une période où je me sentais bloqué dans mon évolution professionnelle -et spirituelle- car, pour de multiples raisons, je restais très attaché à la façon dont j’organisais mon enseignement.
Ecoutant le Principe de cette situation résonner en moi, j’ai compris que j’avais à me détacher de ma façon de présenter la Bioanalogie – en vigueur depuis des années- pour la faire évoluer. L’ayant intégré, j’ai pu m’ouvrir à d’autre avis, envisager d’autres fonctionnements et les choses sont véritablement devenues beaucoup plus fluides.
Quant au chien du voisin, je ne sais pas s’il aboie toujours… mais je ne l’entends plus !
Pour terminer, notons qu’il ne suffit pas de découvrir le Principe d’un événement, il faut également l’écouter en soi : le faire résonner comme un diapason.
Et oser prendre le risque – fou !- de Vivre…
NB : Pour apprendre à lire les événements du quotidien, suivez l’enseignement hebdomadaire dans « Les Principe de Juliette » sur le site www.bioanalogie.com .
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Article publié dans le N°20 de la revue NEOSANTE en Février 2013