« Maman j’ai mal au ventre »… Son fils pleurait et se tordait de douleur.
Sur le bord de la crise de nerfs, elle se disait : « Ah non, c’est la troisième fois cette semaine. Mon patron n’en peut plus de mes retards et de mes absences répétées. J’ai pourtant tout vérifié avec le pédiatre et tout est normal. Il ne devrait pas avoir ces douleurs. »
Julie avait l’impression d’avoir tout essayé : la compréhension, le raisonnement, les réprimandes, les promesses… rien n’y faisait. C’était pratiquement tous les jours comme ça.
Son conjoint était d’avis qu’elle le gâtait trop et il voudrait utiliser une méthode plus forte ! Cependant, les quelques matins où il s’en était occupé, ce n’était pas mieux. En plus de crier » j’ai mal au ventre ! », le petit avait vomi son petit déjeuner en arrivant à la garderie. Depuis, le petit ne veut plus manger le matin et il réclame Julie à grands cris.
Julie se sentait coupable et partagée entre son enfant et ses obligations professionnelles. La culpabilité se présentait, peu importe le choix qu’elle faisait Elle se sentait coupable de ne pas être une bonne mère et coupable de ne pas être » la professionnelle au travail » qu’elle voulait être.
Julie ne savait plus quoi faire maintenant !
Allait-elle mener son enfant à la garderie dans l’état où il était ou encore une fois téléphoner au bureau pour leur annoncer son retard ou son absence ? S’il y avait au moins une gardienne ou des grands-parents disponibles ?… Non, personne n’est libre pour s’occuper du petit !
Julie en avait assez … que faire dans cette situation qui se répète ? Comment s’en sortir ?
Elle décide alors de prendre le téléphone pour rejoindre une coach familiale dont on lui a parlé. Elle se dit qu’elle est prête à essayer si jamais elle peut l’aider…. elle ne sait plus quoi faire de toute façon !
Elle appelle la coach et lui expose la situation. Celle-ci lui offre une très bonne écoute et lui donne même immédiatement quelques conseils qui lui permettent de calmer rapidement la situation.
Julie prit alors rendez-vous avec son conjoint pour rencontrer la coach pendant que l’enfant rencontrera de son côté la spécialiste auprès des enfants.
C’est après 2 ou 3 rencontres que Julie et son conjoint comprirent un peu plus ce qui se passait avec leur fils et ils purent faire les ajustements requis …
En effet, Julie a compris que :
Le besoin de sécurité passe avant toute autre chose chez l’être humain.
Il passe avant tous les autres besoins et tant et aussi longtemps que le besoin de sécurité de son enfant n’aura pas été répondu, le départ pour la garderie (ou l’école plus tard) donnerait lieu à ce type de situation.
Julie et son conjoint ont travaillé sur leurs réactions et attitudes pour s’assurer qu’il y ait des moments de détente, de plaisir et de connexion entre les parents et l’enfant.
Julie et son conjoint ont décidé de se lever plus tôt le matin afin d’être disponibles pour l’enfant à partir de son réveil jusqu’à son départ. Ils ont aussi raccourci la longueur des journées à la garderie et finalement, le soir et les we, tout le monde s’est mis à prendre le temps de vivre, de relaxer et d’avoir du contact en abondance.
Résultat ? À partir du moment où ces solutions ont été mises en place, l’enfant de Julie s’est calmé et a commencé à aimer ses journées à la garderie et le problème a disparu !
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