Entrevue exclusive avec Catherine Ponder
Sa vie durant, elle a partagé avec ses lecteurs les leçons d’amour qu’elle a apprises afin qu’elles nous inspirent et nous soient également profitables. C’est avec la plus grande des générosités que Catherine Ponder nous a bien gentiment accordé cette entrevue.
Combien d’entre nous lisons et relisons sans cesse les plus belles phrases, entendons et ré-entendons les plus beaux mots de motivation. Cependant, ils passent comme le vent dans la vallée, déstabilisant un tant soit peu l’arbre solidement implanté, mais ne touchant en rien ses racines profondément enfouies. Ce vent de changement ne laissera malheureusement aucune trace de son passage sur notre comportement bien acquis. Pourquoi tant de gens, la majorité à mon avis, lisent sur la prospérité et participent à des séminaires sur le sujet, sans jamais obtenir de résultats convaincants et tangibles ?
Mes livres insistent sur le fait que développer la conscience de la prospérité est un processus graduel. Devenir riche du jour au lendemain est une utopie. Le travail qui se fait intérieurement doit être conséquent avec celui qui se fait à l’extérieur. Vous devez être persévérant avant que ne se matérialisent des résultats extérieurs. Ma devise demeure toujours la même depuis toutes ces années : « Pratiquez, mes chers, pratiquez ! »
Quelle qualité devons-nous posséder (ou développer) pour entreprendre un travail sérieux de transformation personnelle qui mènera à des résultats satisfaisants ? L’intention suffit-elle ?
Selon l’expérience de mes lecteurs, la pratique du pardon et du lâcher-prise a amélioré plusieurs vies. La dysharmonie repousse l’expression de nos bénédictions, que l’on parle de santé, d’aisance matérielle ou financière, de joie ou de bonheur. D’où la nécessité de pardonner, de lâcher prise et de mettre en pratique la puissance de la prière et des bénédictions. « La reconnaissance pour ce que l’on a fait prospérer, bénir l’argent, plutôt que le maudire, le fait se multiplier. »
Il m’a déjà été donné de constater ce qui suit : pour certaines personnes qui entreprennent un travail de croissance personnelle, tout va en s’améliorant et à un moment imprévu, tout s’arrête brusquement. Ils retombent rapidement dans les conditionnements néfastes de leur passé. Pourtant, j’étais en mesure de percevoir que la vie leur avait présenté des occasions de changement, mais qu’ils les avaient rejetées en bloc sans même prendre le temps de les analyser. Le changement est-il impossible pour certaines personnes ? Ou encore le fait de passer à l’action ?
Les gens peuvent devenir tellement absorbés par leurs idées négatives qu’il est difficile pour eux de croire que les choses peuvent s’améliorer. D’où l’importance de se nourrir de lectures inspirantes et motivantes. Pour ces gens, la lecture peut devenir le premier pas à franchir. Un des mes lecteurs me racontait, comme ce fut le cas pour lui-même, qu’un état de découragement profond et de dépression peut s’améliorer — voire disparaître — si nous prenions le temps et l’habitude de lire de façon régulière des écrits démontrant qu’il existe des avenues meilleures. Ce simple geste leur procurera l’espoir et l’encouragement. Encore une fois, ceci est un processus graduel. Certaines personnes accepteront cette idée facilement et rapidement, d’autres plus lentement, selon leur éducation et leurs croyances.
À partir de quel moment dans votre vie avez-vous senti que le vent venait de tourner et que l’abondance était en train de s’installer ? Que s’est-il passé ?
Le jour où je me suis plongée dans la littérature spirituelle que lisait ma mère à l’époque et que je m’en suis inspirée, mais surtout d’un angle pratique, j’ai senti que pour la première fois, il y avait de l’espoir. Après ce moment, ce fut un processus progressif d’intériorisation et de travail extérieur. Je ne peux spécifier un moment précis où je me suis dit : « Ça y est, j’ai réussi ! » Il y aura toujours des buts à atteindre indépendamment du niveau d’amélioration qui s’est manifesté dans notre vie. Mais une fois qu’on apprend et qu’on maîtrise certaines des techniques de transformation personnelle, il s’agit seulement de les mettre en pratique. Les résultats seront au rendez-vous. Nous sommes toujours en transformation.
Y a-t-il un indice précis pouvant nous permettre de vérifier si la dynamique de prospérité est enclenchée ?
Nous obtenons un sentiment intérieur de paix, de bien-être, même d’exaltation, et souvent de résultats presque immédiats, ce qui inspire confiance et nous pousse à continuer, à persévérer. D’abord, nous ressentons qu’un travail intérieur se fait; par la suite, nous voyons des résultats extérieurs se produire.
On peut croire que LES LOIS DYNAMIQUES DU LA PROSPÉRITÉ et autres techniques connexes sont infaillibles et que nous pouvons obtenir réellement tout ce que nous souhaitons dans la vie ? Est-ce la réalité ?
Nous pouvons avoir confiance que ce dont nous avons besoin MAINTENANT dans la vie, ce qui nous est le plus NÉCESSAIRE, viendra vers nous, si nous pratiquons les lois de la prospérité. Le terme « prospérer » a comme racine un mot qui signifie « être entier ou complet ». Donc, tout ce qui contribue à nous rendre plus complet tendra à venir à nous si nous pratiquons la méthode suggérée. Après un certain temps, certaines personnes obtiendront tout ce qu‚elles désirent; pour d‚autres, ce sera l’affaire de toute une vie, mais le voyage sera toujours stimulant et fascinant.
Madame Ponder, vous dites que les affirmations de prospérité peuvent accélérer les résultats qui peuvent se produire jusqu’à 80 %. Vous insistez sur le fait que nous devrions prononcer les mots d’abondance, et ce quotidiennement, afin qu’ils nous pavent la voie vers le succès et la réussite. Lorsque nous répétons ces affirmations, devrions-nous le faire religieusement, comme on le ferait pour une prière ou simplement en les répétant sans effort mental, tout en vaquant à nos occupations ?
Plusieurs personnes utilisent différentes méthodes qui fonctionnent bien pour elles et qui sont en accord avec leur style de vie. Certains font leurs affirmations le matin au réveil; d’autres, à différentes périodes de la journée, en faisant leur jogging par exemple. En ce qui me concerne, j’ai personnellement besoin d’accorder une attention complète aux affirmations que je prononce et ce, en privé ou seulement avec des personnes qui y croient et qui utilisent les affirmations comme processus de croissance personnelle.
Doit-on répéter une même affirmation sans en changer un seul mot ou pouvons-nous répéter des phrases différentes, mais portant la même intention ?
Tout dépend de chacun. Lorsque vous ressentez que la façon dont vous procédez fonctionne bien, continuez ainsi. Je préfère utiliser les mêmes affirmations, écrites de la même façon, pour une certaine période de temps. Lorsque je perds intérêt à les prononcer, je sais qu’il est temps d’en choisir d’autres. En pratiquant, vous remarquerez ce qui fonctionne le mieux pour vous et ce qui ne donne pas de résultats.
Dans vos écrits, vous parlez de la puissance des groupes de travail (de prière, de méditation ou de visualisation). En quoi le fait de se réunir accentue les résultats souhaités ? Y a-t-il des procédures particulières — ou quelques règles — à respecter pour obtenir de meilleurs résultats ?
« Deux personnes travaillant en harmonie produisent comme trois », dit l‚adage. Elles obtiennent donc parfois des résultats bien plus rapidement qu’un individu qui travaille seul. Cependant, vous devez être certain que la ou les autres personnes sont au même diapason que vous. « L’accord » est la clé. Il n’y a aucune règle précise et uniforme pour les sessions de groupe, car chaque groupe est différent, chaque participant amenant son background et ses croyances propres. Les participants doivent donc réussir à trouver une niche précise, choisir les techniques qui leur fourniront non seulement les meilleurs résultats sur le plan personnel, mais aussi pour l’ensemble du groupe.
Pourquoi certaines personnes n’obtiennent aucun résultat après avoir fabriqué une roue de fortune ? Y a-t-il des erreurs à éviter lorsque nous préparons notre roue de fortune ?
Un travail intérieur doit toujours se faire avant de voir se préciser des résultats tangibles à l’extérieur de nous-mêmes. Mais voici tout de même quelques conseils : fabriquez des roues de fortune, des cartes au trésor, des cartes de prières pour des objectifs immédiats d’abord; plutôt que de surcharger une roue ou une carte avec trop de buts à atteindre, fabriquez-en des différentes pour des buts différents; gardez votre création dans un lieu privé, loin de la vue et du regard curieux des autres. Je vais même jusqu’à dire de ne pas en parler aux autres. Illustrer ses buts émerveille. Mais une fois encore, tout ceci se fait graduellement. J’utilise ces moyens depuis plus de cinquante ans. Je conserve à mon bureau une affiche de prières que je peux voir à tous les jours, réunissant mes demandes au niveau financier. Je fais aussi d’autres choses pour d’autres objectifs que je désire atteindre, mais je les conserve dans ma chambre à coucher, où je suis la seule à les voir. Seules les personnes qui travaillent à mes côtés peuvent voir celle qui se trouve dans mon bureau. Tant qu’ils seront synchronisés avec mes idées personnelles, ils ne pourront pas neutraliser les buts que je veux atteindre. Et le mot « graduellement » s’applique à tout ceci une fois de plus. Illustrez votre plus urgent besoin d’abord, accessible et pas trop élevé, car les objectifs doivent être réalistes pour débuter. Une chose à la fois. « Laissez la patience faire parfaitement son travail. »
Le fait de réunir quelques techniques ou moyens de programmation mentale — par exemple fabriquer une roue de fortune tout en pratiquant les affirmations ou l’autosuggestion — amplifie-t-il ou accélère-t-il l’obtention des objectifs ?
Tout dépend de la personne et de la façon dont son esprit fonctionne. Certains peuvent trouver cette manière de procéder très utile et obtenir d’excellents résultats tandis que d’autres ne s’y retrouveront plus. Il est préférable pour ces derniers de n’utiliser qu’une seule méthode pour commencer jusqu’à ce qu’ils la maîtrisent assez bien pour ensuite en ajouter une autre ou simplement pour en utiliser une différente. Il appartient à chacun de trouver sa voie.
Croyez-vous que l’esprit doit être entraîné, de la même manière que nous exerçons notre corps, pour améliorer ses performances, et même, dépasser ses propres limites. Diriez-vous que vos enseignements sur la prospérité représentent une telle forme de gymnastique mentale ?
Les enseignements sur la prospérité sont probablement une forme d’entraînement mental, même si je n’avais jamais moi-même envisagé la question sous cet angle. Toutefois, je les qualifierais davantage « d’entraînement de l’esprit », plutôt que de « gymnastique du cerveau ».
Plusieurs personnes pratiquent la prière avec ferveur mais sans obtenir de résultats. Pourriez-vous expliquer ce que sont Les lois dynamiques de la prière et comment elles peuvent venir en aide à ces personnes ?
Dans la première partie de mon livre, LES LOIS DYNAMIQUES DE LA PRIÈRE, il y a un chapitre intitulé : « Lorsque vos prières n’ont pas été exaucées ». Il explique les différentes raisons pour lesquelles les prières d’une personne peuvent demeurer sans effet. Je vous suggère de lire ce chapitre.
La méthode de la Prière écrite à un ange est décrite dans votre dernier livre comme un moyen efficace de venir à bout d’une situation particulièrement difficile. Pourriez-vous nous expliquer comment le fait de « déléguer » nos soucis, en les écrivant et en libérant notre esprit, nous permet de les solutionner plus rapidement?
La Bible dit : « Il y a un Esprit qui habite en l’homme et le souffle du Divin lui a donné la compréhension ». Nous écrivons à cet Esprit, ou à cette Puissance supérieure, pour lâcher prise plutôt que de tenter de trouver une solution humaine à nos difficultés. J’ai expliqué la méthode du mieux que j’ai pu, mais cela n’en demeure pas moins un processus à la fois mystérieux et très efficace – particulièrement lorsqu’on la met en pratique pendant une longue période de temps. Dans deux de mes livres LES LOIS DYNAMIQUES DE LA PROSPÉRITÉ et OUVREZ-VOUS À LA PROSPÉRITÉ, j’ai élaboré sur la puissance de l’écriture, ses effets sur l’esprit, sur l’environnement d’une personne, et aussi sur l’influence inconsciente que cela exerce sur les autres. Ces passages décrivent la puissance particulière associée au fait de mettre les choses par écrit et pourquoi cela fonctionne.
Dans le cas d’un conflit où la cause manifeste est le manque de coopération d’autres personnes, que suggérez-vous pour régler le litige ? Par exemple, écrire à l’ange des personnes concernées pourrait-il être un bon point de départ ?
J’ai écrit deux chapitres sur l’écriture aux anges dans mon petit livre, LE POUVOIR TRIOMPHANT DE L’AMOUR. Tout le livre est consacré à différentes manières d’apporter la paix et l’harmonie dans nos relations avec les autres. Ces deux chapitres dédiés à l’écriture aux anges font partie du processus. Il s’agit certainement de l’une des premières choses que je ferais pour résoudre les conflits et faire naître la coopération et la compréhension entre les personnes.
Que suggérez-vous aux personnes qui n’ont pas la foi ou qui n’appartiennent à aucune communauté religieuse ? Est-ce que les Lois dynamiques de la prospérité, ainsi que les autres méthodes de prières associées, peuvent aussi leur venir en aide ?
Je reçois constamment des commentaires de lecteurs qui n’appartiennent à aucune église, ou qui n’ont pas d’inclination religieuse, et qui obtiennent des résultats par les méthodes que je décris. Je pense que c’est parce qu’ils les perçoivent d’abord comme des « techniques de succès », plutôt qu’en termes de « techniques de prières » (un mot qu’ils préfèrent ne pas employer). Mais lorsqu’ils s’habituent à ces idées et obtiennent des résultats, plusieurs se mettent à la recherche d’une église ou d’un système de croyances pour les soutenir dans leur évolution ; mais d’autres ne le font pas et poursuivent simplement leurs études de croissance personnelle de leur côté.
Le fameux principe « Comme vous payez la dîme, vous prospérez » est un thème central dans votre enseignement. Si nous n’appartenons à aucune église, comment suggérez-vous d’employer ce 10 % de nos revenus réservé à cette fin ?
Une personne devrait payer la dîme dans les moments de sa vie où elle reçoit une aide spirituelle et de l’inspiration ; elle peut être versée à des personnes impliquées dans le travail d’élévation spirituelle ou à des organisations, autres que des églises, qui offrent leur soutien aux gens. Aux États-Unis, nous avons des organisations telles que « l’Armée du Salut », ainsi que d’autres organismes communautaires, dont l’action est fondée sur des valeurs spirituelles, et qui aident les gens qui ont faim, les pauvres, les gens meurtris par la vie, d’autres qui ont de sérieux problèmes de santé, etc. Les gens donnent là où ils sont persuadés qu’il est juste pour eux de le faire ; les dons pourront évoluer au fur et à mesure qu’ils progressent dans leur compréhension de la portée de ce geste. Il n’y pas de règles strictes concernant la dîme. La chose essentielle est de mettre Dieu en tête de liste de ses priorités financières, en lui réservant une fraction de dix pour cent de nos revenus, sur une base régulière. Et cela vient avant toute autre transaction financière, tel le paiement des factures, etc. Mais il y beaucoup de marge de manœuvre en fonction des sentiments profonds de chacun sur ce qui lui convient vraiment.
À quoi ressemble une journée typique dans la vie de Catherine Ponder ?
J’ai eu l’occasion d’en parler d’une façon assez élaborée dans le dernier chapitre de mes mémoires. Les jours où je dois travailler avec mon personnel, je me lève à 5 h pour faire mes pratiques de dévotion (affirmations, etc). Je suis à mon bureau dès 7 h 30. Mon directeur du personnel, qui est associé à notre famille depuis plus de 20 ans, et qui est comme un second fils pour moi, arrive alors à la maison (où j’ai deux bureaux – un dans la maison principale et un studio d’écriture aménagé dans un pavillon adjacent) ; mon fils, en tant que directeur des affaires, possède son bureau dans la maison principale, où il vaque à ses occupations qui varient selon les jours. Mon directeur du personnel arrive donc vers 7 h 30, comme je le disais, et je lui remets une liste de choses à faire. Certaines de ces tâches sont de nature domestique et concernent l’entretien de la maison, comme donner des instructions aux jardiniers, aux préposés à la piscine, aux ouvriers, aux réparateurs, etc ; il travaille aussi certains jours à mon bureau de Palm Desert, situé à environ 25 kilomètres de ma résidence, en compagnie de ma secrétaire, qui est avec moi depuis 30 ans. e travaille à mon bureau jusqu’à midi ; alors, ma journée est terminée, à moins qu’il n’y ait quelques échéances urgentes à respecter ; si tel est le cas, il m’arrive de travailler le week-end, alors que tout le personnel est absent et que je peux jouir de toute la tranquillité voulue pour me concentrer. es autres jours, j’en profite pour aller au salon de coiffure, chez ma manucure, etc. J’invite aussi des amis à dîner, histoire de me distraire agréablement de mon travail. Je fais souvent une courte sieste l’après-midi avant de regarder la télévision, converser au téléphone avec des parents et des amis de longue date, lire ou faire diverses activités. Certains soirs, je sors pour dîner, je vais aussi théâtre, etc. En date u 1er juillet 2004, j’ai calculé que j’avais travaillé sans arrêt depuis exactement 60 ans (ayant débuté le 1er juillet 1944). J’ai donc décidé de ne plus m’imposer un emploi du temps aussi frénétique qu’avant, comme je l’avais décrit dans la première partie de mes mémoires. Mère Nature s’est chargée de me ralentir un peu, mais je fais encore le travail de plusieurs personnes, avec l’aide de mon fils et de mon personnel, fidèle et expérimenté.
La plupart d’entre nous sont aux prises avec un horaire surchargé, coincés entre les responsabilités familiales et de longues heures de travail. Quel devrait être le tout premier pas de notre voyage vers la prospérité ?
Plus nous prospérons, plus nos responsabilités et les attentes des autres à notre endroit augmentent, ce qui peut nous arriver comme une surprise. Toutefois, pour « garder mon sang-froid », je fais des affirmations, telles que, « J’ACCOMPLIS MAINTENANT DE GRANDES CHOSES AVEC FACILITÉ », « J’APPRENDS DE NOUVELLES MANIÈRES DE VIVRE ET DE NOUVELLES MÉTHODES DE TRAVAIL », « JE NE SUIS PAS CONFINÉE AUX FAÇONS ET AUX MÉTHODES DU PASSÉ », « JE SUIS RICHE, JE ME SENS BIEN ET HEUREUSE, ET TOUTES LES DIMENSIONS DE MA VIE SONT MAINTENANT DANS UNE DIVINE HARMONIE ». Travailler selon la notion « d’harmonie divine » m’aide beaucoup. J’ai dédié un chapitre à la notion d’Ordre dans mon livre, LES SECRETS DE LA GUÉRISON À TRAVERS LES ÂGES. Le fait de fabriquer une roue de fortune et une carte de prières pour obtenir une vie plus facile a très bien fonctionné pour moi. Laisser tomber l’idée que la vie doit se dérouler à une allure frénétique, que nous devons toujours travailler de longues heures et assumer d’énormes responsabilités, peut aussi nous aider. Apprendre l’importance de « lâcher prise », comme je l’explique dans plusieurs de mes livres, peut nous aider à nous détacher de plusieurs choses, personnes ou situations qui ne sont plus nécessaires à notre bien- être. Cela rend la vie plus simple, plus facile et plus agréable.
L’endettement est inévitable pour la plupart des gens à un moment ou à un autre de leur vie. Que pensez-vous des dettes en général ? Devrait-on les éviter complètement ou celles-ci représentent-elles un moyen légitime pour accéder éventuellement à la prospérité ?
Il n’y a pas de règles strictes et rigides sur la marche à suivre pour atteindre la prospérité. Cela dépend de la situation particulière de chacun, de son éducation et de son système de valeurs. La plupart des gens ont une hypothèque, peut-être un prêt pour une auto, des cartes de crédit et un solde débiteur dans différents magasins – le plus souvent, parce que c’est plus pratique, parfois aussi, parce que c’est nécessaire. Mais lorsque notre mentalité évolue, il nous est possible d’apprendre des façons de régler la plupart de ces emprunts et de se libérer pratiquement complètement de l’endettement. Aux États-Unis, les paiements hypothécaires peuvent être déductibles de l’impôt sur le revenu et certains considèrent que cela est avantageux. La dîme peut également être déduite de notre revenu imposable. L’habitude de la dîme peut être le premier pas pour se libérer de l’endettement. Mais jusqu’à ce que nous y parvenions, nous devons traiter l’endettement avec une certaine indulgence, ne pas le combattre, ne pas trop se critiquer soi-même ou les autres sur cette question. Il s’agit peut-être d’une phase naturelle que nous traversons et que nous parviendrons à surmonter éventuellement.
Que suggérez-vous aux gens qui ont connu des graves difficultés financières, ou peut-être même déclaré faillite, et qui désirent se remettre sur pied et devenir prospères ? Doivent-ils s’attendre à plus de difficultés que ceux qui n’ont pas vécu ces revers de fortune ?
Les lois universelles de la prospérité peuvent fonctionner sans égard aux expériences du passé. La clé réside dans l’attitude et les attentes de ces personnes. Si elles continuent de rejeter la faute sur les autres, ou de ruminer les infortunes du passé, elles ouvrent la porte à une répétition de leurs déboires. Mais, SI, elles se disent plutôt : « Tout ce qu’on a fait pour me nuire, m’aide ; personne ne peut m’arracher mon bien et personne ne peut empêcher le bien de m’arriver. J’accueille et je salue la nouvelle ère de prospérité qui commence maintenant ! », alors de nouvelles expériences d’abondance peuvent arriver dans leur vie. Tous les jours, des lecteurs me disent qu’ils ont découvert les grandes vérités sur la vraie prospérité après avoir vécu des expériences financières difficiles ; ils découvrent qu’en changeant de mentalité, en se libérant du passé, et en tournant leurs regards, par la visualisation et les affirmations, vers des jours meilleurs, leur vie prend un nouveau tournant. Et aussi, lorsqu’ils commencent à placer Dieu en premier sur le plan financier par la dîme, ils gagnent une protection divine et un enseignement qui leur indique le chemin pour devenir prospère. Un univers plus souriant émerge enfin pour eux et leur vient en aide.
Pourquoi est-ce si difficile de changer notre comportement et notre manière de penser, même avec les meilleures intentions du monde ?
Nos pensées et notre comportement sont le résultat de toute une vie. Il ne serait pas naturel de parvenir à les changer d’un coup. C’est un processus graduel, en constante progression à l’intérieur du « chantier de construction » que représente notre vie. Il n’y a rien d’automatique dans tout cela. Nous devons y travailler tous les jours – c’est un cheminement de toute une vie. Mais la bonne nouvelle est que cela fonctionne si nous y travaillons. S’entourer de personnes qui pensent comme nous pour nous soutenir, nous fortifier et nous inspirer de leurs pensées positives et enrichissantes peut aussi aider ; faire partie d’un groupe d’études, ou juste avoir une seule autre personne qui étudie et fait équipe avec nous, est aussi très puissant. « Deux personnes en harmonie produisent comme trois » et cette règle s’applique aussi dans ce cas pour nous aider. Nous n’avons pas à tout faire seul.
Lorsqu’une transformation profonde et significative est sur le point de survenir dans notre vie, nous expérimentons souvent une forte résistance au changement, accompagnée d’un profond sentiment d’insécurité. Tous les doutes et toutes les craintes qui nous maintenaient dans la situation précédente, pourtant insatisfaisante, se réveillent avec une force parfois irrésistible. Comment pouvons-nous résister à l’impulsion de revenir en arrière et de renoncer à ce changement potentiellement favorable pour nous ?
D’abord, gardez le silence sur tout changement potentiel qui est sur le point de survenir dans votre vie. Les gens vous diront toujours : " C’est impossible ". Ne leur laissez pas cette chance ; n’ébruitez pas les bonnes choses en les dévoilant trop tôt. Ensuite, lisez le chapitre sur la " Création des chimies gagnantes " dans les LOIS DYNAMIQUES DE LA GUÉRISON, qui décrit clairement ce processus et comment l’aborder avec succès.
La science nous enseigne que nous n’utilisons que 10 % du potentiel réel de notre cerveau. Êtes-vous d’accord avec cette assertion ? D’après votre vaste expérience, seriez-vous portée à dire que le succès et la prospérité dans la vie dépendent de notre aptitude à utiliser cette ressource inexploitée ?
Je ne suis pas très versée en statistiques, et je n’analyse pas le POURQUOI du succès et de la prospérité. Je sais seulement que lorsque nous changeons notre manière de penser, nous changeons notre vie – en bien ou en mal – et que cela est notre choix. Quelle est la part de la puissance mentale qui est à notre disposition et de quelle manière nous puisons plus efficacement en elle lorsque nous élevons nos pensées, je ne saurais le dire. Je sais seulement que " ça va marcher, si nous le faisons marcher ". Il y a un univers bienveillant rempli de lois de prospérité non moins amicales qui n’attendent que l’on se rende compte de leur existence et qu’on les utilise. Il s’agit de les découvrir, de les mettre tranquillement en pratique et d’attendre que les résultats parlent d’eux-mêmes. Comme toujours, c’est le travail " intérieur " qui, éventuellement, produit les résultats " extérieurs ". " Pratiquez, mon cher, pratiquez ma chère ", est le refrain incontournable.
La loi de la saturation est un concept intrigant qui réapparaît à quelques reprises dans votre dernier livre, La Prospérité par les chemins de l’amour. Mais il demeure un peu obscur pour moi. Pourriez-vous nous en parler davantage ?
Avec plaisir. Il y a un chapitre intitulé, " La loi de l’absorption " dans le livre de E.V. Ingraham, WELL OF ABUNDANCE (La source de l’abondance). Ce livre peut être obtenu auprès de mon éditeur DeVorss & Co., dont vous trouverez les coordonnées dans mes mémoires. Vous pouvez téléphoner, photocopier, ou le commander par courrier électronique, si vous désirez davantage d’explications. J’ai découvert qu’il est plus facile de prospérer lorsque nous sommes nous-mêmes immergés dans une atmosphère d’abondance, entourés de gens qui pensent de la même manière que nous sur cette question. L’immersion, l’absorption et la saturation facilitent les choses et les font arriver habituellement plus rapidement. Ce livre m’a fait découvrir ce principe en premier. Cet auteur a obtenu beaucoup de succès rapidement et son livre a aidé un très grand nombre de personnes, incluant moi.
Les enseignements judéo-chrétiens font l’éloge de la pauvreté et d’une vie consacrée au service des autres. Si nous appartenons à cette tradition religieuse, comment réussir à ancrer la richesse et la prospérité dans notre spiritualité ?
J’ai grandi à l’intérieur de ce système de croyances, mais je ne l’ai jamais accepté comme une façon normale de penser et de vivre. Cependant, je n’ai jamais cherché à remettre en cause les croyances des autres sur cette question. Je me suis simplement appliquée à découvrir les grandes Vérités sur la Prospérité. En ce qui concerne la validité des enseignements judéo-chrétiens, j’ai expliqué comment ils s’étaient imposés au Moyen-Âge dans l’histoire de l’église, comme bases d’un système politique. Vous pouvez étudier le chapitre 1, intitulé : " Les vérités choquantes sur la prospérité " dans les LOIS DYNAMIQUES DE LA PROSPÉRITÉ, qui explique ceci. Le mot " richesse " signifiait à l’origine " bien-être " et le mot " prospérité ", à sa racine, signifie " être complet ". Nous naissons tous aspirants au bien-être et à la plénitude, ce qui est considéré comme autant de désirs naturels partout dans le monde. Dans le fond, tout cela est très normal !
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre dernier livre La Prospérité par les chemins de l’amour. Le considérez-vous comme une narration fidèle de votre vie ?
Oui ! En fait, il s’agit d’un compte rendu tellement fidèle de ma vie que mon éditeur avait l’impression qu’il révélait trop de choses. Il estimait que je démontrais trop de candeur et de franchise au sujet de certains des défis que j’ai dû affronter en cours de route. Je lui ai expliqué que je voulais aussi montrer comment, directement ou indirectement, j’avais été en mesure de relever ces défis pour continuer d’aller de l’avant ; et si j’avais été capable d’y arriver, à partir de mes humbles origines, tout le monde pouvait y parvenir. Je l’ai écrit comme un livre d’espoir et d’aide pour ceux et celles qui en avaient besoin, en leur montrant comment faire pour accéder à une vie plus heureuse et plus épanouie. Je me suis demandée si mes lecteurs seraient critiques vis-à-vis les hauts et les bas que j’ai connus APRÈS avoir découvert les lois de la prospérité. En fait, je n’ai pas reçu de courriers négatifs ; au contraire, un certain nombre de lecteurs m’ont dit en effet que : " Ce livre m’a incité à revenir en arrière et à relire certains de vos autres livres avec plus d’attention. Je ne vous en estime que davantage pour avoir "expliqué les choses comme elles s’étaient passées", et en laissant le lecteur libre de ses jugements ". Les gens, apparemment, ont été encouragés, plutôt que découragés, par mes propres difficultés en cours de route. Et ils ont apprécié mon approche à la fois candide et " sans compromis ".
La prospérité par les chemins de l’amour
Catherine Ponder, auteure du best-seller Les lois dynamiques de la prospérité, vient de publier aux Éditions Un Monde Différent un nouvel ouvrage qui présente son histoire, de la pauvreté à l’épanouissement. 240 pages qui racontent une expérience d’épanouissement personnel dont les débuts ont été très modestes et qui s’est poursuivie tout au long de la vie de cette auteure de renommée mondiale.