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Comprendre le diabète

Avec le diabète s’ouvre le champ de la famille. Celle qui nous nourrit, celle qui nous porte, mais surtout celle dont l’amour nous structure. La question du diabète est : Quel est l’amour et la confiance en l’amour qui m’a structuré ? Le cerveau en est le plus grand consommateur. Toute chute de glycémie retentit immédiatement sur l’activité cérébrale. Les muscles et tous les organes en sont grand consommateur. Le sucre est le carburant fondamental de l’organisme.

Avoir un taux de sucre, une glycémie stable permet d’avoir une personnalité stable et solide. Je peux compter sur la structure donnée par mes bases amoureuses, la stabilité du taux de sucre est une image de la valeur du  MOI des psychanalystes. La force et la résistance de ma pulsion de vie, de ma pulsion créatrice et actrice de ma vie.

La glycémie est liée à ma consommation de sucre. Ce sucre passe dans le sang et l’organisme. Deux hormones vont gérer son équilibre : L’insuline et le glucagon.
Ces deux hormones sont sécrétées par le pancréas et particulièrement des petites zones appelées îlots Bêta de Langerhans. Le sucre est absorbé, pénètre dans la cellule et est stocké grâce à l’hormone Insuline.
Structure, croissance, stockage, confiance, sont les mots clefs de l’insuline.
Puis en dehors des repas, lorsque nous en avons besoin, le Glucagon nous permet de “déstocker “ et de libérer du sucre dans le sang pour que tous les tissus puissent se servir. Mise à disposition, générosité, possibilité d’autonomie et de liberté, sont les mots clefs du glucagon.

L’insuline est une hormone et est fondamentalement liée à la fonction paternelle. On vient même de découvrir que l’insuline sert comme le chromosome Y à déterminer le sexe masculin. La fonction masculine, l’autorité dans son aspect constructeur sont liés au principe de l’insuline. Le rôle du père est par sa présence, de donner confiance, par sa force de donner un sentiment de sécurité, par la justesse de son autorité de rallier positivement le groupe son sa protection pour lui permettre de grandir. Chaque molécule de sucre qui pénètre et permet de grandir, le fait avec la  “ bénédiction du père “ acceptée et intégrée comme juste par les enfants. Qu’un de ces principes soient bafouées et c’est le risque de diabète.
Dans le diabète maigre, forme la plus caractéristique, l’autorité masculine, exercée par le père ou la mère, ou le couple, voir le couple en conflit, n’est pas perçue comme juste. De structurante, elle devient cassante et destructrice. Son cofacteur l’amour qui permet de la faire passer n’est plus là ou reconnu.“ Finie la douceur “.
La fonction insuline se bloque et c’est le risque de Diabète.
Le diabète gras est un peu différent. La fonction paternelle insuffisante, est en permanence sollicitée. Je manque de père, j’ai peu confiance en l’autorité et en sa protection. Je mange pour stocker, “ au cas où “, j’utilise en la sur stimulant la fonction père – insuline jusqu’a l’user. C’est la boulimie et l’obésité.C’est alors le diabète gras qui pourra secondairement devenir insulino dépendant. Le glucagon est une hormone qui permet de déstocker. Elle est le principe de liberté, elle est recherchée dans les anorexies. Le diabète nous renvoie à notre structure familiale. Les situations de diabète sont souvent complexes et les origines héritées, se perdent parfois dans la nuit des générations antérieures et des secrets de famille.

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