Vivre ses Émotions POUR GUÉRIR
S’inscrivant dans un courant encore marginal, qui consiste à rechercher les vrais déclencheurs de la maladie au lieu de traiter uniquement les symptômes, le Dr Dufour se fait l’ardent défenseur d’une approche globale et émotionnelle de la santé. En effet, il considère que les causes profondes et réelles de la maladie sont des tensions internes, des émotions non vécues qui submergent le corps et affaiblissent ses défenses naturelles. « Ce que je tente de faire, c’est d’amener la personne à découvrir en elle-même toutes les clés, toutes les solutions qui lui permettront de guérir », affirme le généraliste. Écouter, user de bon sens inciter la personne à chercher au fond d’elle-même les réponses à propos de sa maladie, voilà les grands axes de sa pratique.
La Maladie…porteuse d’un message
Dans l’esprit de l’auteur, il est clair que la maladie n’est pas l’ennemie du malade, pas plus qu’un coup du sort. Elle fait plutôt office de guide. « Même si on s’attaque aux causes de la maladie, on peut avoir aussi besoin d’instruments importants, tel un antibiotique, dans le cas d’une infection bactérienne aiguë par exemple, parce qu’il faut la traiter. Ce qui ne m’empêche pas de demander au patient : Qu’est-ce que votre corps vient vous dire? Si je ne l’amène pas à s’interroger, son état deviendra chronique ou d’autres choses apparaîtront dans son organisme pour renforcer le message qui n’a pas été reçu » explique-t-il. Accepter d’entendre cette question déroutante qui nous oblige à réfléchir est le premier pas à franchir. Ensuite on peut remonter à la source. « Très souvent, les patients retrouvent eux-mêmes un événement précis (décès, rupture amoureuse…) qui était chargé d’émotions non vécues, lesquelles se sont par la suite muées en insomnie, en peur ou en maladie », ajoute le médecin. Se donner la permission de ressentir l’émotion puis de la laisser sortir mènent à une vraie guérison.
Il n’y a pas d’émotions négatives Le Dr Dufour considère qu’on ne devrait pas qualifier les émotions de bonnes ou de mauvaises. Les sentiments de tristesse et de colère doivent être vécus au même titre que la joie et le plaisir, car le blocage de certaines émotions par le mental devient une véritable bombe à retardement : « C’est çà qui crée un tension, laquelle entraînera la diminution des défenses immunitaires et ouvrira donc la porte aux bactéries, aux virus ou aux tumeurs malignes. L’ennemi numéro un, ce n’est pas l’émotion elle-même, c’est le mental! » Il ne suffit pas d’admettre ou d’avouer qu’on est triste ou en colère, il faut pouvoir exprimer son émotion, l’extirper de façon efficace. Mais, de toute évidence, cet accueil des émotions n’est encouragé dans notre société. « L’éducation est toujours aussi stricte. Ce n’est pas bien d’être en colère : une petite fille qui pleure , çà va encore, mais un petit garçon qui pleure c’est vilain. On entend encore ces propos partout autour de nous. Ce n’est pas encore entré dans nos mœurs de dire à un enfant : <> Pourtant, c’est çà qui fait du bien », assure le Dr Dufour. Les enfants captent tout de suite les messages subtils des adultes qui refusent d’entendre leur colère. Ils sentent alors qu’ils ne seront pas aimés s’ils continuent à hurler et ils refoulent leur émotion. Même si la colère continue d’être considérée comme la fameuse arme du guerrier, il ne faut pas sous-estimer son pouvoir : c’est un émotion qui nous fait bouger, qui nous pousse à changer des choses et donc qui nous fait avancer. « Nous sommes des êtres remplis d’émotions et, selon qu’on se donne le droit de les vivre ou non, la vie est belle ou ressemble à un calvaire! » affirme le médecin.
Comprendre l’acte alimentaire Les formules de régimes à la mode, le décompte des calories, les menus créés sur mesure, voilà une approche que le Dr Dufour déplore. Oublions la calculatrice ou la balance diététique! On se nourrit avant tout pour donner au corps l’énergie nécessaire à son bon fonctionnement, compte tenu de ses besoins particuliers. C’est la qualité des aliments qui devrait guider nos choix alimentaires. D’ailleurs, notre corps a tendance à choisir naturellement les aliments qui lui conviennent, selon les circonstances et les saisons. « Ce qui est très grave, c’est d’avoir perdu le contact avec nous-mêmes », réplique le médecin. Cette absence d’amour et de respect de soi nous éloigne de l’essentiel sur d’autres plans, notamment dans notre rapport à la nourriture. De là aussi notre course folle à la performance, notre adhésion à toutes sortes de courants éphémères et pernicieux comme les standards de minceur véhiculés par les actrices de Hollywood et les mannequins…Conséquences, les troubles alimentaires (obésité, boulimie, anorexie)chez les Nord-Américains ont pris des proportions plus qu’inquiétantes. « Revenir à soi est un passage obligatoire », r’appelle-t-il.
Se donner les bons moyens Le Dr Dufour en collaboration avec un collègue, a mis au point un stage qui se déroule dans la nature et qui s’adresse à un groupe de 12 à 15 personnes. Les participants apprennent à dépasser leur discours mental — Je me sens ridicule de crier ou de lancer des objets, j’aurai l’air idiot, ce n’est pas correct d’agir ainsi, etc.— pour s’autoriser enfin à exprimer ce qu’ils ressentent au plus profond d’eux-mêmes. Le corps reconnaît immédiatement les bienfaits de cette libération émotionnelle. Réapprendre à vivre avec soi-même implique de revenir au moment présent, de ressentir et d’exprimer ses émotions, et de retrouver son intuition, sa créativité…S’aime-t-on suffisamment pour se faire du bien le plus souvent possible? Il ne faut pas confondre l’amour de soi avec un nombrilisme infantile ou un narcissisme démesuré. « Il s’agit plutôt de porter sur soi le même regard que l’on porte sur l’être aimé et qui nous permet de dire en une fraction de seconde s’il a l’air heureux, fatigué, songeur ou tendu. Quand posons-nous sur nous-mêmes ce genre de regard qui nous ferait réaliser que nous avons besoin de nous reposer, de libérer notre stress ou de régler une situation qui nous pèse? Quand nous donnons-nous cette qualité d’attention que nous offrons volontiers aux autres? » fait observer le
Dr Dufour. Il s’agit de prendre conscience de l’énorme responsabilité que nous avons face à nous, face à notre propre bien-être. Charité bien ordonnée…
Notre pire ennemi (Extrait du livre Les Tremblements intérieurs, page 83-84 )
Nous possédons des mécanismes innées pour faire face aux émotions et contrer les tensions qu’elles génèrent. Pourtant, une partie de nous interfère souvent pour bloquer cette réaction salutaire. « Le mental vient s’opposer, annuler ou réduire au silence la partie que ressent les événements et fait réagir avec ses « trips ». Le mental va utiliser pour se faire tous les arguments qui lui ont été apportés par l’éducation : la prétendue logique, la politesse, le respect du supérieur, l’intelligence de ne pas réagir, etc. Autant d’arguments qui créeront une tension, c’est-à-dire un ressenti perçu comme étant désagréable ou intolérable selon l’intensité, et qui est en réalité une preuve que ces arguments sont en totale opposition avec ce que notre être intérieur désire. Cette tension engendrera alors un mal-être et des symptômes, et notre corps nous avertira, vu qu’il est notre meilleur ami, que nous sommes en train de nous manquer de respect. Le juge de paix, c’est-à-dire notre corps, est toujours en éveil, et aucun raisonnement ne le fera changer d’avis. Aussitôt que nous trahissons notre être intérieur, il sonne l’alarme et nous fait ressentir une tension, sous une forme ou sous une autre. Nous pouvons l’ignorer un moment, mais tôt ou tard, nous serons obligés de nous rendre à l’évidence que quelques choses ne va pas. »
Conférences et stage avec le Dr Daniel Dufour (Suisse)
Médecin fondateur de la méthode OGE – À l’envers de l’EGO et auteur des bestsellers Les Tremblements intérieurs et Les Barrages inutiles aux Éditions de l’Homme :
Conférence :
"Lever les barrages inutiles et guérir"
Les peurs, la culpabilité, les émotions refoulées et non vécues sont des causes importantes au mal-être et à la maladie ; le grand responsable de ces barrages au bien-être est le « petit vélo » qui tourne dans notre tête de façon continuelle. Comment parvenir à éteindre ce mental bavard et à revivre afin de guérir ?
Mercredi 19 avril – 19h30
Hotel Plaza Québec, 3031 boul. Laurier, Sainte-Foy
Vendredi 28 avril – 19h30
Centre Saint-Pierre, 1212 rue Panet, Montréal
Coût : 25 $
Bienvenue à tous !
Renseignement : (514) 425-4725 – [email protected]
www.evenementsvoxpopuli.com
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Stage théorique : "Méthode OGE – À l’envers de l’EGO"
Cours magistral avec questions à l’issue de chaque module
Aucun pré-requis nécessaire pour s’inscrire
Animé par le Dr Daniel Dufour.
Aperçu des thèmes abordés :
Module 1 : Éteindre le mental
· Le mental et les blocages
· La réflexion
· La maîtrise du mental
· L’éteinte du mental
· La confiance en soi
Module 2 : Ressentir et vivre ses émotions
· Les peurs
· Les émotions
· Reconnaître ses émotions
· Ressentir ses émotions
· Vivre ses émotions
Module 3 : Retrouver son savoir inné
· Le moment présent
· Le lâcher prise
· L’intuition
· La pensée créatrice
· La créativité
Horaire : Samedi, dimanche 29, 30 avril – 9h30 à 16h30
Coût : 250 $
Au Centre Saint-Pierre, 1212 rue Panet, Montréal
* Un Stage pratique sera donné en octobre 2006, renseignez-vous …
Information / réservation : Chantal (514) 425-4725 – [email protected]
www.evenementsvoxpopuli.com
www.oge.biz