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TOURISME SPIRITUEL ET EQUITABLE!

«Je réalisais que mes voyages m’avaient permis de m’ouvrir les yeux, l’esprit et le cœur sur de nouveaux horizons du monde et de mon monde intérieur; ils m’avaient permis de grandir à plusieurs niveaux, de m’ouvrir à d’autres réalités, d’autres cultures, d’autres croyances…et par le fait même à mieux comprendre qui j’étais et quel était mon chemin de vie. J’ai donc voulu partager ces expériences avec d’autres et il m’a semblé que c’était ma vocation, que cela répondait à un appel venu du fond de mon être. Toutefois je ne pouvais pas concevoir faire ce type de voyage sur le dos des plus défavorisés, comme le fait souvent le tourisme de masse. Il fallait voyager autrement…».

Mme Godbout travaille en effet dans le tourisme depuis 14 ans, elle connaît bien les rouages de l’exploitation touristique ainsi que les conséquences économiques, sociales, culturelles et écologiques désastreuses du tourisme de masse. 

Tourisme spirituel

Comme son nom le suggère, Spiritours est un voyagiste non-conventionnel, spécialisé dans l’organisation de voyages de ressourcement pour petits groupes, dans un souci de tourisme équitable.  La mission de l’entreprise est de permettre à des individus de s’arrêter pour faire le point dans leur vie, se ressourcer et favoriser la croissance personnelle et spirituelle.  Les différents thèmes sont choisis en fonction des destinations, par exemple : Le Retour à l’essentiel (Sahara tunisien)… La petite voie du cœur (Grèce)… S’ouvrir à la source (la route des monastères de France)… Suivre son Étoile (Compostelle)… Les accompagnateurs sont choisis pour leur expérience de vie, leur formation et leur connaissance du terrain.  Ils sont là pour favoriser les échanges et soutenir la croissance intérieure, tout en respectant la liberté de chacun.   

Tourisme équitable

« Le voyage est un moyen privilégié de lien et de compréhension entre les peuples.  Il doit permettre l’épanouissement du voyageur et de l’accueillant sur les plans personnels, culturels et économiques. » (Chartre du tourisme équitable, www.world-tourism.org).  Le voyage devrait être avant tout une rencontre alors qu’on en fait une marchandise.  Qu’on parle d’écotourisme, de tourisme durable, responsable, solidaire ou équitable, toutes ces nouvelles tendances visent d’une façon générale à sauvegarder l’intégrité des cultures, à protéger l’environnement et à répartir équitablement les retombées économiques de cette industrie lucrative, de façon à favoriser réellement la cohésion économique et sociale entre les peuples.   Spiritours s’inspire de cette philosophie et en fait même un de ses principes fondamentaux.  « Pour l’instant ce souci se traduit par différents choix qui sont en cohérence avec cet idéal.  D’abord nous choisissons de consommer seulement auprès de prestataires locaux. Donc si nous allons au Mexique, les hébergements, les restaurants et les transporteurs choisis appartiendront à des mexicains et non à des multinationales.  Si cela est possible, nous allons parfois dormir chez l’habitant, au sein de petites communautés rurales.  Nous voyageons en petits groupes de 6 à 15 personnes pour ne pas arriver comme des envahisseurs; ça demande beaucoup d’humilité et une bonne capacité d’adaptation afin de ne pas imposer notre culture, mais plutôt de s’intégrer à la leur.  Pour atteindre cet objectif, nous nous donnons le mandat de bien préparer les voyageurs. Avant le départ, lorsqu’il s’agit de séjours à l’étranger, nous organisons une rencontre d’information et fournissons une documentation de base  sur le pays d’accueil.  Nous nous efforçons de sensibiliser les participants tout au long du séjour au respect des coutumes locales et de l’environnement et favorisons les rencontres avec le peuple pour qu’il y ait un enrichissement mutuel au niveau culturel et sur le plan humain.  Bref, nous encourageons un certain humanisme international ».  

Économie de communion

Spiritours est membre de l’économie de communion, une économie inspirée de la culture du don plutôt que celle de l’avoir.  « Cela peut paraître difficile, ardu, héroïque.  Il n’en est pas ainsi, parce que l’homme, fait à l’image de Dieu qui est Amour, trouve sa propre réalisation dans l’amour, dans le don. Cette exigence est ancrée au plus profond de son être, qu’il soit croyant ou non. » affirme Chiara Lubich, fondatrice du mouvement international des Focolari.  C’est elle qui a donné naissance à l’économie de communion en 1991, lors d’un voyage au Brésil, « afin d’offrir, même en germe, une réponse au drame de l’extrême pauvreté de populations privées des droits humains les plus fondamentaux. »

« Face au phénomène de la mondialisation de la finance et de l’économie, qui ouvre certes des perspectives nouvelles, mais qui met en œuvre un modèle de développement creusant un fossé toujours plus grand entre riches et pauvres, l’urgence se fait sentir d’un changement profond dans la culture et dans la praxis économique.

Celui qui adhère au projet de l’économie de communion décide librement d’utiliser les bénéfices de l’entreprise dont il est propriétaire en portant une égale attention à ces trois points :aider les personnes en difficultés financières, en leur apportant le minimum nécessaire, en commençant par ceux qui partagent l’esprit qui anime ce projet ; réaliser une formation à la  culture du donner, sans laquelle il n’est pas possible de réaliser une économie de communion ; développer son entreprise. »

En 15 ans seulement, plus de 800 entreprises sur les cinq continents ont adhérées ou sont nées du projet.  Une banque des Philippines en adhérant à l’économie de communion est passée en 5 ans du 12eme au 3eme rang des banques rurales du pays pour le montant des dépôts.  Elle a survécu à la crise asiatique de 1998 grâce aux relations de confiance qu’elle avait cultivées.  La manière d’agir typique des entreprises issues de ce modèle économique, qui place l’humain au centre de ses priorités plutôt que le capital, attire la confiance et l’estime des clients, des fournisseurs et des financiers. 

L’économie de communion, ce n’est pas seulement mettre en commun les bénéfices, c’est aussi unir les besoins.  « C’est avant tout un esprit, une attitude dans mes relations avec mes clients, mes fournisseurs et mes accompagnateurs où la réciprocité est la base », précise Mme Anne Godbout.  « Pour moi le lien entre spiritualité et solidarité est très important : la spiritualité, c’est ce qui donne un sens à notre vie, ce qui donne du souffle.  Et la solidarité, c’est la mise en pratique de ce que l’on croit et l’amour concret du prochain.  Cette relation est comme l’inspiration et l’expiration.  Toutes deux sont essentielles et toutes deux doivent se faire dans l’équilibre ».

Pour plus d’information ou pour recevoir notre documentation gratuite :
Spiritours : www.spiritours.com
Tel : (514) 374-7965
sans frais : (866) 331-7965

Economie de communion :  www.edc-online.org
Tourisme équitable : http://www.commercequitable.org/tourisme/
Tourisme solidaire : http://www.unat.asso.fr/f/ts/
 

Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.

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