Nager avec les dauphins : une prescription santé !

Vous a-t-on déjà demandé quel serait le plus grand rêve que vous aimeriez réaliser avant de mourir? Dans un sondage auprès de 20,000 personnes, le choix numéro un fut de nager avec les dauphins. C’était aussi mon choix. Dauphins apprivoisés ou sauvages ? J’ai voulu vivre cette rencontre autrement, laisser les dauphins me choisir, et vivre un apprivoisement commun.

Lorsque j’ai été confrontée au cancer il y a quelques années, un voyage-atelier s’organisait au Mexique. Juste à l’idée d’approcher des dauphins, je ne tenais pas en place. J’ai donc rencontré les dauphins du parc X-Caret. Une vingtaine de personnes éblouies caressaient ces immenses mammifères marins. Pendant cette expérience, j’ai rapidement remarqué les dauphins qui m’approchaient – ou était-ce toujours le même? – nageaient sur le dos. Cela m’agaçait : je n’aime pas me sentir à part dans un groupe… En y repensant, dans ma chambre plus tard, le message que j’entendais dans ma tête était : Abandonne-toi… J’ai pleuré : c’était tellement difficile de s’abandonner à accueillir une vie qui était jusque là synonyme de travail et de responsabilités plutôt que de plaisir. Mais qu’avais-je à perdre? Je me mis donc à songer comment je pourrais prendre la vie autrement.

Le message des dauphins m’a suivie et portée longtemps… abandonne-toi… Il m’a convaincue de lâcher prise et de vivre… au lieu d’avoir peur de mourir. Ces dauphins-là m’ont appris le moment présent et l’importance de me détacher des attentes qui ont la déception pour cousine germaine! La rencontre avec les dauphins en captivité a donc été un premier apprivoisement. Des dauphins immenses de type « bottlenose », se laissaient caresser sagement, mais étaient récompensés par des poissons pour leur collaboration. Cette rencontre m’a tout de même transformée. En pleine convalescence d’un cancer, ce fut mon retour à la joie de vivre. Et la joie de vivre, ça fait toute la différence quand on doit se battre contre une telle maladie…

Depuis le début de l’année 2006, je me suis remise à penser aux dauphins. Mais je voulais cette fois-ci vivre cette rencontre autrement, laisser les dauphins me choisir, et vivre un apprivoisement commun. Je n’avais qu’un seul choix : aller rencontrer des dauphins sauvages.

Je suis donc allée à l’île de Bimini, une île minuscule de 600 mètres par 7 km. J’avais la quasi-certitude de pouvoir interagir avec les dauphins – en nageant, en jouant, en communiant à une même joie de vivre – et j’entrevoyais ce voyage comme un privilège incroyable.

J’ai vécu une expérience de 7 jours qui m’a fait ressentir à plein l’immensité de la mer et du ciel des Bahamas. La beauté et la grandeur de l’océan m’ont fait perdre la notion du temps et de l’espace et m’ont ainsi permis d’accéder sans limite à mes mondes intérieurs.

La première sortie en mer nous a fait rencontrer des dauphins de type « bottlenose ». Mais aller les voir de près avait un prix : se glisser dans l’océan. Je me souvins alors que j’avais peur de l’eau!!! Bon moment pour y songer! Refusant d’écouter mon orgueil, j’ai alors pris une « nouille » pour me soutenir dans cet espace d’eau à ne plus finir. Imaginez le portrait : 5 pieds onze, masque et tuba d’apnée et soutenue par une nouille!!!

Pas de temps à perdre, les dauphins se nourrissaient au fond de la mer, juste sous notre groupe, et il suffisait de mettre son masque et de les regarder sous l’eau. Quand je remontai sur le catamaran, je n’en revins pas de m’être inscrite dans un voyage qui demandait d’être ainsi dans l’eau à tous les jours. Cette pensée me fit rire : et bien, il n’en tenait qu’à moi de dépasser mes peurs puisque j’étais rendue ici! L’équipage nous avait d’ailleurs rassurés : avec le taux de salinité, nous flottons facilement.

Deux jours plus tard, un groupe de dauphins tachetés de Atlantique nous suivit pendant un long moment et nous invita à aller les rencontrer.

Je fus une des premières à sauter : disparue la peur, les dauphins étaient là! Je les ai vus tourner autour d’autres participants et je me demandais comment cela se passerait pour moi. Au prochain plongeon, je l’ai vu arriver. À 2 pieds de moi, il est remonté lentement et j’ai entendu son sonar me scanner… Il m’a observée puis m’a contournée. Mon cœur battait à tout rompre.

J’étais encore sous l’émotion d’avoir rencontré mon premier dauphin sauvage que trois autres se sont présentés, dans une chorégraphie gracieuse et en parfaite synchronicité. J’ai vu passer tout près de moi trois corps effilés, collés l’un contre l’autre, leurs yeux amicaux m’observant avec curiosité. Après cette rencontre magique je suis remontée à la surface pour être certaine que tout ceci n’était pas un rêve…

Autour de moi, mes compagnons flottaient en regardant sous l’eau, remontaient ou replongeaient. Le clapotis de la mer était entrecoupé de murmures d’émotion. Le soleil de l’équateur brillait de tous ses feux. Je ne rêvais pas.

Demeurés à bord du magnifique Catamaran, quelques membres de l’équipage observaient avec attention le groupe d’une quinzaine de personnes. Ici et là, parmi nous, les dauphins remontaient calmement pour respirer puis redescendaient poursuivre la rencontre.

Thomas entendait très clairement leurs « clicks » et les cherchait partout quand il s’est vu entouré de trois dauphins qui l’observèrent en communiquant entre eux. Éric a plongé à deux mètres et a doucement tourné sur lui-même. Le grand dauphin tacheté de l’Atlantique qui le regardait attentivement a fait de même. Quand il est remonté plus tard sur le bateau, cette rencontre l’avait transfiguré. La main sur le cœur, il souriait.

Notre groupe était composé de gens du monde entier venus réaliser un rêve incroyable : nager en apnée avec des dauphins sauvages. Il y avait des experts en natation mais aussi des débutants et même des personnes craintives dans l’eau. L’équipe qui facilite cette aventure en est à sa onzième année : nous étions entre bonnes mains. Une équipe soucieuse de notre sécurité, mais aussi de protéger la flore marine. En effet, les très longues palmes au bout de nos pieds peuvent facilement abîmer et même détruire la flore et les coraux fragiles. Et des mouvements brusques et désordonnés peuvent stresser et même éloigner la vie marine, incluant nos chers dauphins. Grâce à notre calme, de jeunes dauphins ont ainsi été « présentés » à un groupe d’humains.

La dernière journée, le Catamaran est venu sur la plage de sable blanc. Symboliquement, ceux qui le désiraient ont sauté à l’eau, sans équipement, comme un groupe de découvreurs à la recherche d’une terre nouvelle. Ce fut un moment fort de mon expérience.

Baignée du soleil des Bahamas, je suis revenue de ce voyage éblouie de ma rencontre avec les « anges de la mer », étonnée de la flore marine colorée, des nombreux poissons multicolores et des tortues aux mouvements gracieux comme un oiseau. Une femme transformée… encore une fois. Je l’avais trouvé ma terre nouvelle…

Mais… je ne pouvais pas en rester là. Pourquoi ne pas en faire bénéficier d’autres? C’est ainsi que l’idée d’organiser un autre voyage en mai 2007 m’est venue à l’esprit. Seize personnes en quête d’immensité…Un voyage semblable est parfait pour un moment d’exploration de soi : intégrer le passé pour créer le présent désiré, s’accepter, intégrer son ombre et reprendre son pouvoir. Avant d’aller rencontrer les dauphins, une méditation au lever du soleil permettra d’accueillir le jour nouveau. Dans le magnifique Catamaran, il y aura place pour des exercices de visualisation (imagerie mentale), des exercices de respiration, des mantras et des méditations sonores. N’est-ce pas le meilleur moyen de contacter l’énergie des dauphins? Le soir, une célébration du feu permettra de sceller ses découvertes personnelles, ses propres illuminations.

Dans cette région des Bahamas est l’endroit où le Dr. David Zink, historien, situe les restes de l’Atlantide. L’île a aussi de nombreux centres énergétiques, tel le bassin de guérison « The Healing Hole » ainsi qu’un vortex d’énergie sur terre. Dans ces temps difficiles où la Terre exprime son désarroi par des tsunamis, des éruptions de volcans, des ouragans, des pluies diluviennes et des vents incontrôlables, nous réalisons que nous sommes très petits devant la force de la nature ! Voilà donc une occasion de contacter nos racines terrestres et de nous ancrer sur ce lieu sacré.

Il y a aussi un bassin d’eau de Jouvence et des magnifiques forêts de palétuviers. Ces visites donneront l’occasion d’entrer en résonance avec les lieux réputés guérisseurs de l’île de Bimini. Près de là se trouvent des mystérieuses dunes qui ont la même orientation que les monuments du plateau de Gizeh en Egypte. J’ai aussi découvert que l’île de Bimini est l’inspiration du « Vieil homme et la mer », d’Ernest Hemmingway.

Merci les dauphins de m’inspirer encore et encore… De m’avoir reconnectée à la vie, de m’insuffler votre joie et la passion de partager mes découvertes.

Namaste.

Louise B. Vincent
Coach professionnel, membre de l’ICF (International Coaching Federation)
Auteure de Survivante du Cancer, chez Louise Courteau éditrice
Formatrice en imagerie mentale

Pour toutes informations sur le voyage auprès des dauphins sauvages en mai 2007 aux Bahamas, contactez-moi au plus tard le 2 octobre 2006 à :

(450) 447-8880
ou par courriel : [email protected]
détails du voyage sur mon site Internet à :
www.loupmarin.com

Notes additionnelles :
Louise est une survivante du cancer du sein qui a participé activement à son processus de guérison ce qui a amené un changement profond dans sa manière de voir la vie et de réagir aux évènements. Elle a découvert, développé et raffiné des outils psychologiques et spirituels puissants dont l’imagerie mentale.

Coach professionnel de formation, Louise met sur pied des ateliers qui invitent les participants à se découvrir, à retrouver leur identité, leur puissance intérieure et à reprendre leur pouvoir et leur autonomie.

Sa solide formation en psychologie et en relations humaines, son intérêt et son amour pour ses semblables, sa façon d’aborder les problèmes humains avec les couleurs de l’âme et du cœur, en font une personne à l’écoute particulièrement sensible aux défis que vous aurez à relever dans ce voyage-atelier.

Formée auprès du Dr Simonton, elle donne de la formation en imagerie mentale dans les hôpitaux (pour patients, proches aidants et intervenants), à des associations d’artistes, d’écrivains et à tous comme croissance personnelle.

Ses ateliers de croissance personnelle par l’imagerie mentale :

Louise a mis sur pieds une série d’ateliers de six rencontres dans une démarche de croissance personnelle. Les objectifs sont de se familiariser avec l’imagerie mentale et comprendre le processus de la créativité; reconnaître ses émotions; choisir des scénarios d’imagerie mentale pour se découvrir; accueillir le changement comme une naissance; explorer le thème de la transformation et s’outiller pour se transformer.

En leur apprenant à être des observateurs de soi-même, Louise invite les participants à être des Sherlock Holmes de leur propre vie, des explorateurs aussi, et en bout de ligne, des créateurs…Louise base sa démarche sur les principes du Dr Simonton et utilise des exercices d’imagerie préconisés par médecins et psychologues. Il y a peu d’experts en imagerie mentale au Québec, et Louise se donne comme but de continuer à se perfectionner et de faire connaître les bienfaits de ces techniques.

À travers cette série de six ateliers de deux heures trente chacun, les participants apprennent à utiliser une technique qui pourrait transformer leur approche de la vie. L’imagerie mentale ou visualisation est un nouvel outil de créativité qui ouvre de nouveaux horizons. Des bénéfices possibles sont : mieux gérer son stress, apprendre une technique de relaxation, améliorer la qualité de son sommeil, mieux affronter les situations exigeantes et  accroître son autonomie en s’impliquant de façon concrète dans sa propre croissance.

En apprenant à dialoguer avec son inconscient, à utiliser la puissance de son cerveau et ses mondes intérieurs, la personne trouvera aussi des réponses novatrices face à sa vie personnelle ou professionnelle. Ces techniques sont donc toutes désignées pour des écrivains, des artistes et toute personne désirant maximiser son potentiel.

Ces ateliers s’adressent à toute personne recherchant des réponses novatrices face à sa vie personnelle ou professionnelle, ou à toute personne désirant expérimenter la réduction du stress, et à toute personne désirant un nouvel outil pour développer sa créativité.

Prochains ateliers à Richelieu (Montérégie)

Lundi le 11 septembre à 13h30;
Vendredi le 15 septembre à 19h00;
Samedi le 16 septembre à 9h00;
Vendredi le 3 novembre à 19h00;
Samedi le 4 novembre à 9h00

(Chacune de ces dates marque le début
d’un cours de six semaines consécutives)

Louise B. Vincent
Coach professionnel, membre de l’ICF (International Coaching Federation)
Auteure de Survivante du Cancer, chez Louise Courteau éditrice
Animatrice en imagerie mentale

Pour information et vous inscrire aux ateliers :
450.447.8880
[email protected]
www.loupmarin.com

Pour en savoir plus sur l’auteure, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.