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Pourquoi sortir de l’emprise des religions?

Ciel, enfer, anges, démons, culpabilité, péchés, religiosités infantiles, voilà la source de bien des maux psychologiques. Comment se libérer de tous ces fantômes lorsqu’on est en quête d’une spiritualité authentique? Notre âme n’a-t-elle pas le droit de respirer librement, de grandir? Des années de recherches théologiques et d’interventions en relation d’aide auprès de gens profondément meurtris dans leur être ont conduit Paul C. Bruno à questionner les fondements mêmes d’une religion dont l’enseignement prend ses assises sur la culpabilité, la honte et la peur du châtiment éternel.

Découvrir que les hôpitaux psychiatriques étaient remplis de patients souffrant de névroses religieuses quand il ne s’agissait pas de psychoses irréversibles, saisir à quel point les enseignements de notre enfance avaient traumatisé des générations dont celle des baby-boomers et laissé des traces conscientes ou le plus souvent inconscientes chez un grand nombre de clients qui se cherchaient dans ce monde qui évoluait trop vite pour leur entendement, comprendre que toute croissance personnelle se devait de passer par le nettoyage en profondeur de ces croyances infantiles et débilitantes, voilà qui changeait toutes les données du problème et les bases de ma recherche personnelle.

Et pourtant, cette religion persistait à crier haut et fort qu’elle était la religion de l’amour, la religion du pardon! Un de mes clients me racontait, larmes aux yeux et poings serrés, qu’un vieux prédicateur très reconnu dans la région de Québec demandait même à ce « meurtri par les agressions sexuelles d’un prêtre, viols répétés à plusieurs reprises pendant son enfance » de pardonner, de tenter de comprendre que cet agresseur privé de toute sexualité ne pouvait faire autrement, d’essayer de prendre sa place…. Il pourrait ainsi comprendre et pardonner! Trop, c’était trop! Le vase débordait. Quelque chose avait disjoncté dans cette religion de l’amour! Alors, je décidai de plonger dans l’exploration des fondements de cette religion, comparant les textes officiels des évangiles à la doctrine officielle du catéchisme moderne de cette Église, retrouvant toutes les annotations prises au cours des cinquante dernières années de lecture, relisant les textes des grands maîtres chrétiens, refaisant le chemin de l’histoire de cette Église qui se disait Sainte, Universelle et Divine.

Rapidement, les contradictions apparurent ainsi que les falsifications des textes originaux, le détournement du message initial au profit d’humains en quête de pouvoir, les ajouts littéraires au cours des siècles, les justifications éhontées des différents dogmes et mystères, les incohérences tant historiques que doctrinales. Bref, l’histoire des deux mille années d’existence de cette religion de l’amour était truffée de mensonges, de duperies, de faussetés historiques, de crimes contre l’humanité, de guerres de toutes sortes, de meurtres et d’épurations ethniques incroyables.

Ces découvertes allaient changer ma vie et surtout, ma perception de beaucoup de malaises humains. Mon premier geste fut d’apostasier, ne plus être associé à cette religion de haine et de crimes encore perpétués en ce début de troisième millénaire. Puis, il fallait que je dénonce!  Dénoncer toute cette immense mainmise sur la conscience de l’humanité occidentale et tenter d’offrir à mes clients et lecteurs une spiritualité plus adulte et exempte de toute notion de culpabilité, de péché et autres facéties. C’est ainsi qu’a vu le jour Débaptisez-moi, pour l’amour de Dieu! , mon premier essai édité chez Louise Courteau en mai 2006.

Un grand ami, curé défroqué après 30 années de vie sacerdotale, m’avoua qu’après la lecture du manuscrit, il sentit le besoin d’entreprendre une thérapie. Il ne comprenait plus rien à rien, il voyait l’échafaudage de sa foi s’écrouler et il avait grand besoin de retrouver la Lumière, SA lumière, après avoir réalisé les duperies imprégnées et cumulées sur ses croyances pour la plus grande partie de sa vie. Aujourd’hui, c’est un homme qui dégage une fraîche sérénité et qui est en train de découvrir une sincère et véritable spiritualité.

Par Paul C. Bruno

Voici un extrait d’une lettre qu’un autre auteur, érudit en sciences religieuses, a expédiée à Paul C. Bruno :

« M. Paul C. Bruno,

J’ai littéralement dévoré votre livre, Débaptisez-moi pour l’amour de Dieu. Voilà un livre que j’attendais depuis 30 ans. C’est une véritable réfutation totale de tout le christianisme. Je le dis sans flagornerie, c’est un des livres les plus extraordinaires que j’ai lu dans ma vie et je suis un dévoreur de livres, croyez-moi.

Quelle érudition, quel argumentaire et quel franc-parler! Vous pouvez faire face à n’importe quel prêtre ou théologien.  Il m’est impossible de commenter tout votre livre, mais je vais souligner les points qui m’ont le plus frappé.

Vous mentionnez à juste titre que le christianisme viole deux commandements du Décalogue, l’interdiction des images et le non-respect du sabbat.

Vous démontrez magistralement que le mythe du Christ est la copie de plusieurs autres mythes païens.

Vous relevez avec justesse toutes les contradictions et les invraisemblances des évangiles, les ajouts et les manipulations des textes. Surtout tous ces passages qui n’ont pas eu de témoins. Les évangélistes comme dans tout bon roman jouent à l’auteur-dieu. Et ce qui m’a le plus frappé, ce sont vos comparaisons entre les quatre évangiles. On reste étonné de constater qu’un seul évangéliste mentionne des faits importants de la vie de Jésus. Vous répondez bien à ceux qui prétendent que les évangiles ne sont pas des récits historiques, mais une théologie pour convertir les gens. On raconte donc n’importe quoi pour convertir. La fin justifie les moyens.

J’ai apprécié que vous dénonciez les silences et les omissions des évangiles qui, selon l’Église, enrichissent le texte. Et que dire de l’antisémitisme de Paul et des évangélistes !

J’ai surtout aimé votre commentaire sur « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » Vous prouvez que c’est un ajout qui établit l’autorité de l’Église. Jésus n’a pas voulu fonder une Église puisqu’il annonçait une fin du monde imminente. Et puis l’hostilité de Jésus envers les prêtres. Vous m’avez fait réaliser que dans l’évangile nous avons une véritable invasion d’anges. Les anges couraient les rues à cette époque. Et pourquoi Jésus ressuscité n’apparaît-il qu’à ceux qu’il aime. Il devait même annoncer la bonne nouvelle au monde entier, en Chine, en Inde, au pôle Nord. Et comment Jésus-dieu peut-il laisser sa révélation à la merci de la tradition orale, des erreurs de copistes et de leurs manipulations ?

Vous soulignez très bien le côté violent de Jésus. Je me demande pourquoi il n’a pas condamné clairement la loi de Moïse, surtout l’esclavage, les sacrifices humains et animaux. Pourquoi il n’a pas affirmé clairement l’égalité de l’homme et de la femme ? Pourquoi Jésus n’a-t-il pas interdit la peine de mort ; comme vous le mentionnez avec raison, il approuve même la mise à mort par noyade. Le lavage de cerveau que nous avons subi dans notre enfance nous empêche de voir toutes ces horreurs dans l’évangile.

À la page 490, j’ai aimé votre portrait du terroriste Pierre. Et il faudrait mentionner son double meurtre envers Zaphire et Ananie. Le premier pape meurtrier, c’est joli ! Et parmi ses successeurs, 28 meurtriers. Comment expliquer, encore de nos jours, la vénération qui entoure la papauté ? S’il y a un miracle, c’est bien que l’Église soit toujours debout après tant de crimes.

J’ai lu dans un livre sur les papes que Pie IX aurait exercé une coercition sur les évêques pour leur faire accepter l’infaillibilité. Il les aurait menacés de leur couper certains montants d’argent. Les évêques français et allemands qui étaient opposés à l’infaillibilité auraient quitté pour entrer dans leur pays respectif lors de la guerre de 1870. Pie IX aurait sauté sur l’occasion pour arracher l’assentiment des évêques en majorité italiens.

Vous avez raison de souligner l’idolâtrie dans le christianisme : Marie, les saints et le pape. Et que dire de la vénération qui entoure certaines statues en particulier comme la Vierge de la Guadeloupe, la Vierge noire et le petit Jésus de Prague !

À propos du célibat des prêtres, j’ai lu que c’était aussi une question d’argent, d’héritage. Avant l’imposition du célibat, des prêtres et des évêques mariés laissaient leurs biens à leur famille et non à l’Église. 

À propos de la prêtrise des femmes, l’Église donne entre autres raisons qu’aucune femme n’assistait à la dernière Cène. Dans l’évangile, on ne voit aucune femme être baptisée, seul Jésus est baptisé. Alors, l’Église, suivant le même raisonnement ne devrait pas baptiser les femmes, ni même leur donner la communion puisqu’aucune femme n’a communié à la Cène.

J’ai déjà entendu à la télé le cardinal Turcotte affirmer que l’Église ne pouvait être une démocratie puisqu’on ne connaissait pas la démocratie voici 2000 ans. Faux ! Les Grecs l’avaient inventée avant la naissance de Jésus, et les Suisses et les Vikings et même nos Amérindiens. Et quand la Révolution française l’a mise au monde, l’Église s’y est opposée. Et d’ailleurs comment se fait-il que l’Église soit toujours une théocratie après deux siècles de démocratie ?

L’Église affirme que la contraception, les mauvaises pensées, la non-assistance à la messe mènent tout droit en enfer. Elle n’a jamais affirmé que faire brûler de supposés hérétiques, pratiquer l’esclavage, excommunier, faire des guerres soi-disant saintes devraient conduire au même endroit.

Voilà, je pourrais commenter votre livre pendant encore des pages et des pages tellement il est riche. J’aurais aimé le mettre dans la bibliographie de mon livre La Bible immorale qui va paraître bientôt chez la même éditrice, mais il était trop tard quand je l’ai lu. Et j’aurais aimé également y puiser quelques informations qui auraient bien appuyé ma thèse.

Je trouve que votre livre mérite une large diffusion. J’ai hâte de lire les critiques.

Normand Rousseau »

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