Jeûnez en toute Sécurité
J’ai beaucoup aimé travailler comme infirmière, je faisais tout mon possible en offrant aux patients les meilleurs soins, en les aidant dans leurs examens, leurs traitements, la prise de médicaments, etc. Je les croyais guéris, mais après plusieurs années de service, j’étais déçue de voir ces mêmes personnes nous revenir, encore malades. Je me suis mise à chercher du côté des médecines douces. Un jour, j’ai lu que, pour être en santé, nous avons besoin d’air pur, d’eau pure, d’une vie affective satisfaisante, d’un travail qu’on aime, d’exercices, de repos, d’une alimentation saine et d’un jeûne au besoin. J’avais trouvé. C’est depuis ce temps que je poursuis ma route dans le milieu du jeûne. J’organise des groupes au Québec et au Nouveau-Brunswick et je suis toujours étonnée d’en constater les résultats.
Pourquoi jeûner ?
Pour se reposer
Pour reprendre sa santé en mains et la conserver
Pour se désintoxiquer
Pour se régénérer
Pour se sentir plus vivant(e)
Pour prendre une décision
Pour avoir plus d’énergie
Quand jeûner
Je crois que le moment idéal pour jeûner est arrivé quand on en sent le besoin. Certains préfèrent le printemps, le temps de la renaissance, d’autres l’automne, pour oublier le mois de novembre, d’autres encore jeûnent en été, parce qu’il fait chaud et certains préfèrent l’hiver, comme les ours.
On peut sentir le besoin de jeûner quand on perçoit des signes d’intoxication : une digestion difficile, un sommeil perturbé, le visage enflé, du mucus dans la gorge, des maux de tête, les yeux cernés, de la fatigue, une mauvaise haleine, un teint brouillé, des déchets dans les yeux le matin, une transpiration qui sent mauvais, etc. On entreprendra alors un grand ménage.
Pendant combien de temps ?
La durée du jeûne dépend de votre degré d’intoxication, de votre force vitale, de votre poids, de votre détermination. Elle varie entre 7 et 21 jours et doit être suivie d’une période de récupération aussi longue que le jeûne avant le retour au travail. Une partie de cette récupération se fait sur place avec une reprise graduelle de l’alimentation et des activités physiques. Ensuite vous continuez à la maison.
Préparation au jeûne
On se prépare au jeûne en lisant sur le sujet pour comprendre le processus. Je vous recommande le livre de Nicole Boudreau « Jeûner pour sa santé » (Les éditions Québécor). Très intéressant, il répondra probablement à toutes vos questions. On s’y prépare aussi en diminuant où en cessant notre consommation de thé, café, alcool, viande, sucreries, en mangeant plus de fruits, de légumes, de noix et de grains entiers, en faisant une marche dehors, à la clarté du jour pour faire ses réserves de vitamines D, en réglant ses affaires personnelles, pour avoir l’esprit tranquille avant d’entreprendre cette belle aventure.
Symptômes pendant le jeûne
Selon votre degré d’intoxication, vous pourrez avoir certains malaises qui dureront de quelques heures à quelques jours, vous pourrez avoir mal à la tête, mal au dos, mal aux jambes, des nausées; ce sont des signes de détoxication. Heureusement, la plupart ne ressentent la faim que pendant un ou deux jours.
Où jeûner?
En jeûnant dans une maison prévue pour le jeûne, vous évitez les tentations du frigo, les visites, les commentaires des amis ou de la famille, car l’idéal consiste à jeûner dans un endroit tranquille en compagne accompagnée d’une personne en qui vous avez confiance, entouré d’autres jeûneurs, dans un climat d’encouragement et de complicité.
L’action du jeûne aux niveaux physique, mental, émotif et spirituel est bien connue et j’ai pu constater de très bons résultats avec des gens qui souffraient de problèmes d’hypertension, d’arthrite, d’arthrose, de sinusite, de migraine, de problèmes de digestion, de foie engorgé, d’ulcère d’estomac, de diverticulite, de problèmes de prostate, de tendinite, de troubles menstruels ou de ménopause, d’infections urinaires, d’allergie, d’hypoglycémie, de dépression, de fibromyalgie, etc. etc.
Quelques témoignages
«Avant mon jeûne, je passais mes fins de semaine à la salle d’attente de l’hôpital. Depuis, je les passe à marcher en montagnes.» B. Boudreau
«J’ai pris beaucoup de médicaments, jusqu’à dépenser plus de mille dollars par année pour ça. Depuis que j’ai jeûné, il y a 4 ans et demi, je n’ai même pas pris une aspirine. J’ai retrouvé la santé et la joie de vivre.» L. Léger
«Le jeûne : le sommet de la plénitude, c’est la plus belle expérience de ma vie.» C. Bussière
«Je ne crains plus que la maladie s’empare de moi sournoisement. J’ai découvert que mon corps a le pouvoir de s’auto guérir, de se régénérer. Quelle sécurité! Entre jeûne et jeune, il n’y a que le (^) chapeau.» C. Roy
«Le jeûne : un outil unique sur le chemin de la vie pour aider à retrouver sa santé, corps et âme, pour toucher à sa beauté intérieure : la paix, la vérité, une rencontre avec soi-même.» R.Bonser
«Je viens de passer ici une des périodes les plus importantes de ma vie. Avant de venir jeûner, j’étais dans un tel état d’épuisement que je souhaitais mourir afin de pouvoir me reposer… je n’ai plus de douleur, ni même de bouffées de chaleur… Je redécouvre la saveur de la vie.»
Une femme d’affaires qui renaît de ses cendres. L. Billette.
«Le jeûne rétablit l’harmonie entre le corps, l’âme et l’esprit.» A. Ariel
Il me fera plaisir de vous donner plus d’information si vous communiquez avec moi au
514 256?0655
Vous avez le goût de tenter l’expérience ?
J’accompagnerai des gens en jeûne :
– à l’ancienne Ferme Rocan à Tingwick (Danville), du 9 juin au 19 juillet 2007
– et du 1er au 28 septembre 2007
– à Grand Sault, au Nouveau-Brunswick, du 13 au 31 octobre 2007
– à Grand Barachois, au Nouveau-Brunswick, du 3 au 22 novembre 2007
Vous pouvez visiter mon site à l’adresse suivante : www.adelearsenault.com
M. Jean Rocan, qui m’a appris à faire confiance à ma capacité d’auto guérison, a écrit : « L’être vivant est autonome et se guérit lui-même. La pratique du jeûne deviendra alors un procédé universellement reconnu et constituera la médicine de demain. »
C’est aussi ce que je souhaite.
Adèle Arsenault