LA CULPABILITÉ
ÉTUDE DE CAS No 3
CULPABILITÉ
PROBLÈME
Monsieur, X est âgé de 28 ans et consulte pour des difficultés à vivre son quotidien. Il se sent toujours coupable de quelque chose envers quelqu’un.
ANAMNÈSE
Questionnement continuel sans réponse : rumine
Sentiment de culpabilité
Confusion
Anxiété au niveau de la poitrine mais surtout au niveau de la tête
Dépersonnalisation, qui l’empêche de bien fonctionner
Aucune tendance suicidaire
Vit chez ses parents
Il a acheté une maison, mais n’arrive pas à quitter le foyer
Début de la dernière crise: il y a 18 mois
Était bien depuis 6 ans
Autre période de crise de 18 à 21 ans
Bonne santé physique
Prend Dalman pour dormir, fatigué au lever
Pas de cauchemar
A des amis, mais sort peu
Sa dernière crise a débuté quand sa blonde l’a laissé
Bon potentiel mais manque de confiance qui l’empêche de réussir parfaitement
A fait CEGEP en science humaine
A une attraction pour les vieille voitures performantes. Il en possède 3
A 18 ans, agoraphobie
Prend Zolof 300mg
Difficulté d’arrachement face à ses deux parents, surtout sa mère
Se rappelle qu’à l’âge de 4 ans, pleurait tout le temps sans raison. Déjà, il se sentait triste en dedans
Difficulté à commencer l’école
L’intensité de ses crises est variable
Père anxieux, mère multiphobique
Un frère: équilibré, marié, impliqué socialement, travail valorisant
TRAITEMENT
Monsieur, X est venu en consultation une quinzaine de fois. Durant toute cette période, nous n’avons fait aucune régression. En premier lieu, nous avons procédé en des renforcements appropriés.
Nous nous sommes appliqués à lui faire retrouver un sommeil acceptable, sans médicament, ce qui fut pleinement constaté à la quatrième rencontre.
Nous avons abordé avec lui son droit d’être différent et d’assumer sa vie sans se sentir coupable envers les générations antérieures. Rationnellement, il comprend tout cela, mais ses pensées l’agressent sans cesse.
Nous travaillons, sous hypnose, sur l’arrêt de la pensée qui est une technique de reflexe conditionné pour faire cesser les pensées négatives.
Cette technique s’est avérée efficace au tout début. Toutefois, une habitude de travail nous a joué un tour. En effet, depuis la deuxième rencontre, la séance était enregistrée et le patient était prié de l’écouter tous les jours durant la semaine suivante.
La semaine qui a suivi l’introduction de cette technique, nous avons travaillé sur des éléments différents… Donc, la technique d’arrêt de la pensée s’est diluée et a fini par être complètement oubliée.
C’est ainsi que nous constatons que dans son cas, notre façon de travailler, nous a fait oublier l’essentiel.. Quand une technique est installée, la rappeler à l’état de veille, vérifier son efficacité, encourager le patient à persévérer…
Ceci est maintenant fait et Monsieur X fonctionne mieux, bien que ce ne soit pas parfait.
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Normand Sévigny n.d directeur de l’École de Formation Professionnelle en Hypnose du Québec.
(1-866-374-0364)
www.efphq.com
Pour en savoir plus sur l’auteur, nous vous invitons à visiter sa fiche sur Alchymed.