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La vitalité un bien précieux

La première couche d’énergie qui enveloppe le corps physique est appelée le corps éthérique. Chez la personne en bonne santé, son épaisseur varie entre trente et trente-cinq centimètres. Il possède une bonne densité et brille de manière éclatante. Au contraire, le corps éthérique d’une personne faible ou malade n’aura que quatre à huit centimètres d’épaisseur, sera de faible densité et sa couleur sera terne et mal définie.

L’épaisseur, la densité et la luminosité du corps éthérique nous renseignent sur la quantité et la qualité de nos réserves d’énergie vitale. Le corps éthérique est donc d’une grande importance pour la survie du corps physique. L’énergie vitale est un peu comme le ciment ou la colle qui maintient les cellules du corps physique ensemble. Il est important que le corps éthérique soit bien centré et bien fixé au corps physique car même un léger décentrage privera le corps physique d’une quantité importante d’énergie vitale.

Pour épuiser nos réserves, il faut bien plus qu’un surcroît de travail de quelques semaines ou de quelques mois. Un manque de sommeil constant depuis 15 ou 20 ans combiné à une surcharge de travail et à un stress continuel sont, plus souvent qu’autrement, nécessaires pour y arriver. Cependant, une grande peine ou un choc émotionnel important peut aussi être en cause. Les gens les plus à risque sont ceux qui brûlent continuellement la chandelle par les deux bouts. Souvent, ces gens ne sentent pas la fatigue et utilisent encore et encore une trop forte charge d’adrénaline pour garder un rendement constant. L’adrénaline est un stimulant très puissant. À la longue, le corps émet des signaux pour manifester son besoin de repos, de nourriture et d’eau. Sans ces signaux, on oublie les besoin fondamentaux et on utilise le corps comme une machine. Lorsque les réserves sont complètement épuisées, le corps réagit de façon drastique. Burn out, dépression et maladies graves s’en suivent. Quand on pousse le corps au delà de ses limites, le processus de dégénération peut être difficile à inverser. Il faut alors apporter des changements importants dans son hygiène de vie, tant au niveau physique que psychologique.

Le corps éthérique est, après le corps physique, celui que nous sentons le plus. Il correspond à notre zone de confort, à notre bulle. Remarquez à quelle distance vous échangez habituellement avec les gens qui ne sont pas vos intimes. Généralement, on garde une distance de quarante à quatre-vingts centimètres, soit environ deux fois l’épaisseur du corps éthérique, pour être confortable. Il y a toutefois des gens qui ne respectent pas cette distance. Vous connaissez tous de ces gens qui se collent littéralement sur vous pour vous parler. Tout de suite, on est inconfortable et on a des papillons dans l’estomac. On se recule, la personne avance. On se tourne de côté, elle nous suit. Quelques minutes dans une telle situation suffisent à nous vider complètement de notre énergie.

Pour une personne en bonne santé et qui possède de bonnes réserves d’énergie, il suffit d’une heure ou deux pour se recharger. Mais pour bien des gens, ça peut prendre une journée à une journée et demie pour refaire le plein. Imaginez alors qu’une personne, qui vous vide de votre énergie à chaque rencontre, vienne vous voir deux ou trois fois par semaine. Les effets sur vos réserves et, par le fait même, sur votre santé seraient considérables.

Il faut devenir avare de cette énergie et trouver le moyen de la conserver car elle ne devrait servir qu’à notre santé physique. Pour y parvenir, on peut utiliser un ou deux petits trucs. D’abord, on peut obliger le respect d’une distance convenable entre nous et l’intrus en s’assoyant de l’autre côté de la table, par exemple, ou en laissant quelques chaises entre nous et l’autre personne. Celle-ci devrait alors respecter instinctivement cette limite. On peut aussi, en ayant une bonne convention mentale, conserver notre énergie. Mais souvent, il y a des liens affectifs qui nous lient à notre interlocuteur et cela, habituellement, annule la convention. On peut également faire sentir à l’autre personne que l’on éprouve un malaise à être si près. Alors la personne prendra instinctivement un peu de distance. Habituellement, ces gens ne sont pas du tout conscients qu’ils nous vident de notre énergie. C’est donc à nous de décider, d’être clair avec eux ou d’agir plus discrètement pour nous protéger.

Généralement, lorsqu’on brise cette dynamique à quelques reprises, ces « téteux » d’énergie se tournent vers d’autres proies, tout naturellement. Il faut bien comprendre ici qu’un tel phénomène ne fait de bien à personne.

Parfois même, des gens nous téléphonent pour discuter et nous disent : « J’aime assez ça aller faire un tour chez toi; je repars toujours en pleine forme ». Je comprends donc ! C’est avec notre forme qu’ils repartent !

Personnellement, je serais heureux de les laisser prendre mon énergie pour ensuite me servir d’exercices que je connais afin de me recharger.

Mais malheureusement, pour l’avoir moi-même expérimenté, je n’ai
jamais perçu chez ces gens le désir profond de s’en sortir. Avec eux, c’est toujours à recommencer. Ils sont comme des éponges qui siphonnent l’énergie des autres sans savoir comment la conserver et l’utiliser à bon escient.

Même si nous hypothéquons nos réserves d’énergies depuis 15 ans ou 20 ans on peut rebâtir nos réserves d’énergies en 2 ou 3 mois avec un travail adéquat sur les chakras.

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