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Francine Ouellet- une médium – une voyante

Je reste, en cette vie, en admiration devant ces voyantes qui étalent devant elles des cartes aux images mystérieuses et qui, en les contemplant, dévoilent un coin de la mosaïque de la vie de ceux et celles qui les consultent, leur annonçant avec une précision étonnante un mariage, l’arrivée d’un nouvel amour. A l’école primaire, une amie m’a dit que sa mère tirait aux cartes. Sans réfléchir, comme au réveil d’un souvenir j’ai répondu : moi aussi !

Je fus déçue lorsque maman m’a dit que personne dans la famille proche ou lointaine ne savait tirer les cartes. J’aurais aimé venir d’une lignée de gitanes tireuses de carte. Cette ascendance aurait expliqué pourquoi, pendant des mois, livrée à ma fascination je tirais et retirais les cartes à jouer.

Puis, au secondaire, j’ai eu accès à la grande bibliothèque du collège. Elle était, à mes yeux, aussi grande qu’une légende avec la présence de tous ces vieux livres remplis de mystère, d’appels.

J’y suis entrée, presque ensorcelée par la poussière des hauts rayons tout au fond. Dans la dernière rangée j’ai trouvé ma famille de gitans à travers les livres de l’art divinatoire et ses vieux écrits sur la voyance.

Dès que je le pouvais, je séchais mes cours pour m’y rendre et apprendre ou pour mieux dire, me souvenir. À chaque fois l’atmosphère de poussière faisait son effet et la magie de la souvenance de ma voyance s’installait. La bibliothèque était presque déserte et rien ne bougeait dans ce désert littéraire, excepté mon âme qui s’en donnait à cœur joie, retrouvant ce que je savais être le meilleur en moi; contemplant les vielles images du tarot de Marseille qui semblaient se détacher du papier usé, pour me dire que je n’étais pas atteinte de folie mais amoureuse de l’art divinatoire.

Puis un jour, un autre appel se fit entendre : peindre mon âme.

Bien que dans mon village natal, je vivais en ermite avec mon chat, dessinant et peignant avec une discipline digne de mention; à chaque jour j’étalais mes cartes de tarot devant moi, lui demandant de m’enseigner le chemin à suivre pour qu’à ce moment je sois en contact avec mon plan d’évolution.

Je prenais une carte et je la vivais, je la peignais, je l’étudiais dans mon grand livre noir comme un grimoire et le tarot m’habitait. La voyance pure n’était pas encore au rendez-vous, mais le tarot m’enseignait sa spiritualité qui seule donnait une assise à ma vie.

Jamais je ne tirais les tarots pour des étrangers. Par une belle journée d’été, cette disposition d’esprit a changé.

Une jeune femme est venue pour je ne sais quel recensement gouvernemental. Son approche ouverte et sympathique m’a fait m’ouvrir sans retenue. D’un coup d’œil elle fût fascinée par ma manière de vivre et s’est sentie comme chez elle. En un rien de temps elle repéra mes cartes de tarot qui trônaient silencieusement sur ma table de cuisine. Elle m’a demandé de lui tirer les cartes. J’ai eu beau lui dire que je ne faisais que m’amuser, elle a insisté; pour quelle raison, sous quelle pulsion ai-je dit oui, allez savoir.

Elle a sorti quelques cartes et en bon seigneur le tarot a parlé.

Chaque carte contemplée me faisait suivre sa propre piste. En un espace éloigné situé dans ma tête un film se déroulait, survolant son passé et son présent. Malgré la sobriété des images intérieures, j’ai vu la maladie, la douleur, les deuils, les abandons qui l’avaient mise par moment au bord du désespoir. Je les lui décrivais tels que je les voyais et du regard elle me les validait. Encouragée, ma voyance amplifia et donna quelques fragments d’un futur rapproché.

Ce qui avait commencé par un jeu où j’avais eu l’impression de dire n’importe quoi avait fini par une compréhension de sa vie qui m’apporta une sensation de faire ce pourquoi j’étais sur terre. Dans notre joie respective, nous nous sommes quittées enchantées. Malheureusement pour moi, cet état de grâce me quitta en même temps que me quitta la jeune femme.

Il ne me restait que la désagréable sensation que mon imagination s’était encore emportée et que finalement j’avais dit n’importe quoi à cette jeune femme. Prise de panique je voyais la dame si gentille du recensement annoncer à toutes les maisons du village qu’elle m’avait recensée en tant que voyante.

Je ne me sentais pas prête à croire en ma voyance et encore moins à la défendre, enfin pas encore. Je devais traverser un gouffre qui sépare la probabilité de l’improbabilité, le vrai du faux et surtout de savoir quel rôle l’imagination joue dans la divination. Il me semblait qu’il fallait du temps mais il était déjà trop tard, le téléphone sonna.

C’était ma plus proche voisine – la dame du recensement m’a dit que tu l’avais tirée aux cartes et que tu étais très bonne. Sentant la pression, j’ai dit je n’ai pas le don, puis j’ai menti effrontément à ma voisine lui disant que la dame du recensement avait tout inventé.

J’étais prête à mentir pour m’en sortir. J’étais prête à dire n’importe quoi pour que mon destin ne me rattrape pas. Mais il m’avait rattrapé.

Encore au téléphone, une autre voisine cogna à ma fenêtre, elle criait fort de dehors – ouvre-moi, je veux que tu me tires les cartes. À elle aussi j’ai menti. Pour qu’elle reparte je lui ai dit avec un affront ridicule, je ne suis pas à la maison.

Mon rêve d’enfance fais de gitanes et de voyantes défilait sous mes yeux, je l’avais à portée de main, au téléphone puis à ma fenêtre cherchant son accomplissement. J’ai tout vu en une fraction de seconde, et je ne sais pas pourquoi j’avais peur de quelque chose d’indéfini, comme une culpabilité remplie de vieux fantômes familiers.

N’étant pas prête à ouvrir la porte de la voyance directe, c’est une autre voie de la médiumnité qui s’est développée, la peinture de l’âme. À travers mes toiles mon âme me parlait de la communication télépathique et de la transe profonde conscience.

Répondant à un appel, j’ai quitté la campagne pour la ville y enseignant ce que j’avais appris en solitaire. Mon premier livre : La médiumnité; réalité intime et personnelle témoigne de cette réalité.

J’ai enseigné la médiumnité partout au Canada ainsi qu’en Europe. J’ai partagé des enseignements reçus par l’Être de lumière que je canalise, soit les Énergies Christique du maître Jésus sous le nom de Lumière de l’Être. Je suis médium depuis des années et je reçois des gens en consultation privée depuis autant de temps.

Grâce à ma médiumnité, j’ai appris à vivre selon mes intuitions et selon les images qui se présentent à moi. J’ai surtout appris à défendre la véracité de ce que je reçois et de ce que je vois en moi.

Répondant à l’appel de ma voyance, depuis un an, je me suis retirée en campagne, avec mon chat et je me suis remise à l’étude du Tarot. Je suis maintenant prête à répondre à ma voyance par le biais de consultation et de l’enseignement.

Mon souhait : Que la confiance que vous me témoignez en tant qu’écrivaine, médium et médium-instructeure pour Lumière de l’Être depuis de nombreuses années soit aussi présente dans cette voie de ma voyance.

Je souhaite que ma voyance serve à mieux comprendre votre vie et que mon expérience d’étude serve à développer la vôtre. 

Extrait du prochain livre : « Francine Ouellet – une médium- une voyante »

Affectueusement,

Francine Ouellet- voyante

Pour consultation au tarot :
[email protected]    –   514-728-1662
www.francineouellet.alchymed.com



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